JACKIE & LEVY ♡ take myhand and don't look back .

Gros bug j'ai perdu mon post.      Je le réécris vite.

Allongée sur son lit à écouter la musique, comme bien souvent ses derniers temps, le téléphone que Jackie tenait contre sa poitrine vibra. Un texto. Lévy. A la lecture du sms elle laissa échapper un léger rire. Après tout pourquoi pas ? Elle coupa la musique et se releva. Son reflet dans le miroir lui ordonna de ne pas sortir comme ça. Jackie n’était pas un déchet non plus, elle devait être un minimum présentable. Elle délaissa son jogging et son tee-shirt trois fois trop grand – elle l’avait acheté dans un rayon homme parce que y’avais Donald dessus quoi ! – pour enfiler un jean et un tee-shirt bleus avec des petites ancres blanches, à sa taille cette fois-ci. Elle attrapa sa veste en vole avant de sortir de la Lowell House.
La grange se trouvait assez loin de la Lowell, elle y arriva en vingt minutes sur sa jolie bicyclette.  Elle était un peu en avance, mais tant pis. La grande porte en bois était entrouverte. Elle s’inséra dans l’ouverture, découvrant l’intérieur de la grange. C’était un endroit dans lequel elle n’avait jamais mis les pieds, et pourtant ça faisait bien 24 ans qu’elle vivait à Cambridge. Ses petits petons la guidèrent peu à peu à l’intérieur, s’émerveillant un peu plus devant la beauté du lieu, attendant que Lévy arrive. A moins qu’il était déjà là, mais elle ne l’avais pas vu.

Cela fait quelques minutes que l'heure de rendez-vous est passé, je me pose alors quelques questions. Si elle ne vient pas ? Si elle est là à te rejeter comme toutes les autres... Impossible Jackie n'est pas comme ça. Je décide alors de vérifier si la jeune femme est déjà à l'intérieur juste au cas-où mais juste au moment ou j'ouvre la porte, je percute quelque chose -ou quelqu'un- puis entends un cri aiguë de la part de la jeune femme. "Mon dieu je suis désolé Jackie ce n'est que moi Lévy !" J'allume alors  la lumière afin qu'elle s'assure que je ne suis  pas un de ces psychopathes bizarres, enfin je veux dire je ne pense pas ressembler à un psychopathe  avec mes boucles blondes.. Je ris alors puis m'approche d'elle et la prend dans mes bras car oui je suis du genre plutôt tactile avec mes amis. Cela me fait Plaisir de te voir !

Alors qu’elle continuait de dévorer l’endroit du regard avec une étrange passion, le grincement de la porte la fit sursauter, un son sortit même de sa bouche. En se retournant elle pu voir Lévy, le jeune homme qui lui avait donné rendez-vous. Elle porta sa main sur son cœur et relâcha ses épaules en soufflant. Tu m’as fait peur. dit-elle un sourire suspendu à ses lèvres par le simple fait de voir le garçon. La lumière donnait un tout autre aspect à la grange, elle avait tout autant de charme néanmoins. Jackie enlaça en retour Lévy. Ca me fait plaisir de te voir aussi. Elle se recula un peu afin de mieux voir le visage aux doux traits du Lowell. Pourquoi tu m’as fait venir ici ? C’est un endroit… magnifique ! dit-elle en levant la tête. Les bottes de pailles s’empilaient un peu partout, même sur la mezzanine.

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Je lui souris en retour, je dois avouer que cela fait plaisir de la voir un peu plus  joyeuse que ces derniers jours... Je ne sais pas vraiment ce qui lui arrive mais cela m'attriste un peu de la savoir malheureuse car il faut avouer que son sourire est assez envoûtant... Je regarde autour de moi puis penche doucement la tête. " Eh bien je trouve que tu n'as pas  l'air d'aller bien en ce moment alors j'ai pensé que cela te ferait du bien de prendre un peu de recul." Car j'étais comme ça, je me préoccupais de tout le monde moi , en particulier des jeunes femmes en détresse. Je la quitte quelques minutes afin d'allumer la cheminée de la grange puis reviens tout content vers elle.  " Au programme , film  chocolat chaud et couverture ! Dis-tu aimes ça le chocolat chaud ? " dis-je un peu inquiet.

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Ne pas aller bien, c’était peu dire. Lorsqu’elle avait appris qu’elle était enceinte, ce fut pire que tout, une nouvelle assez dévastatrice. Néanmoins elle commençait à relativiser, c’était pas encore ça, mais c’était un début. Il fallait dire que les marques d’affections de ses amis y faisaient pour beaucoup. Un peu comme ce moment-même, avec Lévy qui venait d’allumer la cheminée. Les yeux de Jackie pétillèrent devant le feu, elle qui rêvait d’avoir une cheminée dans son futur chez elle, l’admirant et écoutant le craquement des bûches de bois, assise dans un rocking-chair. C’est vrai. dit-elle en haussant les épaules. Lévy annonça le programme qui semblait croustillant. J’adore le chocolat chaud ! Film ? Y’a du courant ici ? dit la jeune femme en riant, s’avançant un peu plus dans la grange.

Je ris un peu devant son attitude de petite fille puis finis par lui prendre la main afin de l'amener sur le canapé. Bien sûr qu'il y a du courant voyons ! Cet endroit était en quelque sorte ma deuxième maison...Je regarde le vide un peu pensif l’espace d'un instant puis me lève subitement. Laisse moi faire je m'occupe de tout ! Je lui fais un clin d'oeil et me dirige vers la petite cuisine afin de faire chauffer le chocolat tout en réfléchissant au film qu'ils pourraient voir tous les deux. Tu as envie de voir un film en particulier ? Mais il faut avouer que je ne pense pas qu'elle soit d'humeur à regarder un film d'amour comme Dirty Dancing au jour d'aujourd'hui. Dommage j'aime bien Dirty Dancing moi.

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C’était drôle, c’était comme si Lévy l’invitait un peu plus dans sa vie, lui faisant découvrir des endroits qu’il aimait. Elle se laissa guider par le garçon jusque sur le canapé, à côté de la cheminée qui crépitait. Jackie s’installa confortablement, attrapant une couverture qu’elle posa sur ses genoux. Les plaids, elle adorait ça, elle devait en avoir trois dans sa chambre : deux sur son lit et un sur la chaise de son bureau. Elle ne pouvait pas se passer de ses choses là, ça tenait chaud ! Lévy était parti rejoindre la cuisine et de là-bas demanda à la Lowell ce qu’elle aimerait regarder. Met ce qu’il te plait, je ne suis pas difficile. lui cria-t-elle. Sur la petite table en bois devant elle, il y avait un petit livret. Curieuse, elle l’attrapa et l’ouvrit. Des photos se tenaient à l’intérieur, des petites boucles blondes présentes sur la plus part d’entre elles. Lorsque Lévy revint les deux tasses de chocolat à la main, Jackie ne put s’empêcher de lui demander. C’est toi sur ces photos ? Le même sourire revenait sans cesse sur les clichés, elle l’aurait reconnu parmi tant d’autres.  

Ce soir je suis heureux de partager mon temps avec ma jolie Jackie. Je dois avouer qu'en ce moment non plus je ne suis pas super motivé en me levant matin , fatigué du train train habituel de la vie... Ah oui et je me met à parler comme un homme de 40 ans entrain de faire sa crise c'est vraiment pas beau à voir ! Toujours de la cuisine, je réfléchis sérieusement à une idée de film quand me vient une révélation. Je reviens dans le salon avec les chocolats chauds en m'écriant . Qu'est ce que tu en dis de regarder un bon vieux disney comme tu les aimes ? Car oui apparemment Jackie aime beaucoup les  disney comme moi ! Je me stoppe net lorsque je la vois zieutant d'anciens albums photo et m'approche d'elle en grimaçant. Argghh j'aurais dû le cacher avant que tu arrives... Je rigole gêné. C'est plutôt embarrassant tu sais ?

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Disney, Disney, Disney! Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de regarder un grand classique Disney en compagnie du beau blond, d'un chocolat chaud, le tout blotti contre lui enveloppé d'une couverture bien chaude. Tout ça sonnait presque parfait! La belle et la bête! La petite sirène! Le roi lion! Hercule! Toy story! lâcha-t-elle sans vraiment réfléchir à celui qui lui plaisait le plus. Et encore, elle n'en avait cité que quelques un, la liste était encore bien longue. Mais son attention avait vite été captivée par un objet, un petit album photo. Lorsque Lévy remarqua l'objet entre les mains de Jackie, il sembla gêné. Oh n'importe quoi. Tu étais trop chou ! lui repondit-elle avec un radieux sourire avant de refermer le livret rempli de souvenirs et de le reposer sur la table. Elle n'était pas prête d'oublier le sourire angélique qu'elle avait vu sur chacune des photos. Alors, on regarde quoi? questionna la Lowell en attrapant une des deux tasses de chocolat chaud.