J. ROSELIA HEADEY ► teresa oman

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle .enyo et j'ai presque quinze ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un peu tout le monde, ilh, c'est connu.  j'avais très envie de tenter alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Teresa Oman comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par myrtille. Je fais environ 220 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par A. Oliver Stark .

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sweet memories

- Maman ? J'aimerais bien faire du violon.
Les parents se regardent, un peu gênés. Parce qu'eux, ils ne sont pas forcément riches, un violon et pire, les cours qui vont avec, c'était une dépense un peu trop importante pour eux.
- Pourquoi du violon, ma chérie ? C'est très difficile à apprendre, tu sais.
La petite fille réfléchit, elle cherche les meilleurs arguments possibles.
- Ce sera mon cadeau d'anniversaire. Et de Noël. Le son du violon, c'est trop joli, je vais y arriver, je veux en faire, moi aussi. Je veux en jouer. Allez, maman, papa, dites oui, je demanderai rien d'autre.
En effet, Roselia ne faisait pas partie de ces enfants qui en demandaient trop. Au contraire, à vrai dire, jamais elle n'émettait le souhait de jouets, de poupées. Elle préférait mille fois entendre les histoires de sa mère, la regarder, seconder son père à la ferme. Quelques mois plus tard, joliment emballé, Rosie découvrait, émerveillée, un violon, rien que pour elle. Le début d'une grande histoire d'amour, ça c'est sûr.

L'enfant a travaillé dur, pour atteindre le niveau rêvé. Encore et encore, des heures durant, Rosie aimait tellement entendre la mélodie de son instrument, davantage en sachant que cela venait d'elle. Sa motivation, plus qu'une passion et surtout, ce qui lui a ouvert les portes d'Harvard, ce qui lui a offert une bourse d'étude assez conséquente pour qu'elle se le permette.

sweet disaster.

- Dis, Rose, pourquoi tu restes avec lui ? Il passe plus de temps au lit avec des blondasses  qu'avec toi.
La dite Rose soupire, déjà ennuyée par la tournure que prend la conversation.
- Ecoute, tu peux pas comprendre, on a vécu des tas de choses ensemble, et puis, on est en couple depuis si longtemps... Il m'aime, tu sais. il me le dit souvent.
Son amie lève les yeux au ciel. Elle ne comprend pas. Personne ne comprend, d'ailleurs, Roselia serait, sans aucun doute, mille fois plus heureuse avec un autre. Peut-être même celui qu'elle a rencontré à la bibliothèque.
- Ça ne suffit pas, l'amour, ses jolis yeux, comment tu peux accepter le fait qu'il te trompe sans arrêt, et sans aucun remords, en plus ? Il pourrait le faire devant toi, tu ne dirais toujours rien !
Les yeux de la violoniste s'écarquillent, s'embuent. Elle est blessée par ces mots tranchants, qui sonnent bien trop vrais malheureusement. Elle ne dit rien, se mord la lèvre pour contenir ses larmes.
- Il m'aime. Cette histoire... Le bébé... C'est.. Ça a tout chamboulé, c'est pour ça qu'il agit comme ça, il souffre, il le montre comme ça.
Peu importe si Roselia elle-même n'est pas sûre de ses paroles. Ils sont ensemble depuis des années, ça compte, ça. Qu'est-ce qu'elle deviendrait, elle ?

Roselia fait de son mieux pour avancer, même si elle et son fiancé se voient de moins en moins. Il n'est pas à Harvard, c'est ce qui les sépare, Rose s'en convainc comme elle peut. Elle essaie d'oublier la fausse couche, le mariage qui n'aura sans doute jamais lieu, Oliver, qui commence à la faire douter de tout, qui la fait tout remettre en cause. Rosie souffle, tout va s'arranger, tout va rentrer dans l'ordre.