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/w Kenaël & Dixie
Ça faisait un bon moment maintenant que je n'étais pas venue m'entraîner ici. Avec le Spring Break, Hawaii, et mon déménagement dans mon nouveau loft, j'avais pas vu le temps passer et j'avais manqué de temps justement pour m'entraîner comme à mon habitude. La dernière fois que j'étais venue ici, c'était lorsque j'étais encore aveugle, j'avais «revu» Nicholas, un bon ami à moi, et on avait passé un moment entre potes, comme avant. J'avais surtout envie de me défouler aujourd'hui. Depuis que Charlie me parlait plus, j'étais frustrée. Vraiment frustrée. Déçue. Triste? Probablement, mais ça, j'laissais cette émotion bien enfouie comme il faut au plus profond de moi. J'me sentais trahie et abandonnée, parce que Charlie avait aucune bonne raison de s'éloigner de moi comme ça. Je me remettais en doute depuis quelques jours à cause de cela, d'ailleurs... L'annonce du bal avait été faite il y a peu de temps en plus, et je me demandais si je devrais y aller seule, ou ne pas y aller du tout... Bon, c'était un peu tôt pour ça aussi. Bref, là, je gardais toutes ces idées dans ma tête pour lorsque je serais sur le terrain d'entraînement, dans la salle, prête à me donner à 110%. Encore plus que jamais. Lorsque je fus changée, et prête, avec ma bouteille d'eau en main, je vis au loin une silouhette familière. Était-ce... Kenaël? Je plissai les yeux pour mieux voir. Rah, merde. Je pouvais pas m'entraîner en paix, parfois? Kena c'était mon pote, mais depuis quelques temps il nous arrivait disons d'avoir quelques...froids. Parce qu'on avait plus la même vision des choses qu'avant, comme autrefois où on s'éclatait et qu'on faisait les pires conneries. J'avais changé et je pensais toujours qu'il ne l'avait pas remarqué, ou du moins qu'il ne l'acceptait pas. Le pire dans tout ça? C'est que la machine à laquelle je voulais m'entraîner aujourd'hui était tout juste à côté de la sienne... et ayant déjà préparé ma routine, je pouvais pas la changer maintenant. Je soupirai. Tant pis. Il était en train de s'entraîner lui aussi, à la boxe, comme d'habitude. Par politesse, lorsque je m'approchai de lui et que je commençai à m'installer, je le saluai : « Salut Kena. », sans nécessairement attendre quoi que ce soit en retour...
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