lost and insecure, you found me — ft. MINNIE

Tommi J. Austen & Minnie-Love V. D'York
lost and insecure, you found me

Je me penche douloureusement sur le côté, pour finir de vomir ce que j'ai ingurgité ce soir. Enfin une partie. Vu la quantité de verres que j'ai enchainé, je pense que j'en ai pour un moment à tout vomir. Tout façon, je n'ai rien d'autre à faire. Il pleut, je suis assis, enfin plutôt allongé, sur le trottoir, bourré et en sang. D'ailleurs, je ne sais pas bien ce que je fou là. J'ai des brides de souvenir, mais rien de clair.
J'essuie d'un geste de la main ma bouche humide, avant de reposer ma tête en arrière, sur le mur. Putain mais qu'est ce qu'il m'a pris ? Boire ? Me battre ? Agoniser sous la pluie, tout seul ? Non mais quelles conneries ! A vrai dire, je suis tellement rond que j'ai du mal à vraiment m'en vouloir. Et puis, ces types l'avaient bien cherché ! ... Je ne sais plus vraiment pourquoi mais je sens qu'ils l'avaient bien cherché.
Je sens un filet de sang couler lentement sur mon arcade. Les salauds. J'espère au moins qu'ils souffrent autant que moi. Puis je me rappelle qu'ils étaient trois, et que j'étais bien trop bourré pour avoir pu les toucher une fois avant qu'ils ne m'allongent sur le sol. Quel crétin.
Je me penche à nouveau, sentant une nausée monter. Mais pas cette fois. Je redresse ma tête. J'ai l'impression d'entendre des bruits de pas. Si c'est eux qui reviennent, je suis mort. Rien que l'idée m'épuise. Je ferme les yeux et pose ma tête par terre. Tant pis.

Codes par Wild Hunger.

(Invité)

Pour moi malheureusement, les soirs se ressemblent. Je ne suis pas une dépravé, non, mais j’essaie de tuer la solitude comme je le peu. Le plus souvent je vais dans un bar où je connais ce serveur avec qui je couche, parfois nous passons la soirée ensemble. Je ne sais pas quoi en penser, je sais que c’est mal mais je me sens si seule. Si seule avec cet enfant qui commence à grandir en moi, heureusement, cela ne se voit pas encore, je suis à deux mois et demi de grossesse et pourtant…Pourtant j’ai l’impression qu’il est là depuis toujours et je ne veux pas qu’il arrive. Je me sentirais incapable de l’élever. Alors je vais dans un bar et je bois un verre, j’essaie d’oublier. Je me dis que des jours meilleurs vont arriver, peut être grâce à Hadès. Hadès est gentil avec moi, il prend soin de moi et il me trouve belle. Je crois que c’est quelqu’un de bien mais j’essaie de ne pas penser à lui. Enfin de ne pas trop y penser, je ne veux pas que ça fasse comme Royce. Alors que je sors du bar à une heure où la plupart des gens sont ivres je vois une silhouette allongé sur le trottoir, je me demande bien qui cela peut être…Je m’approche de l’homme, il à l’air d’aller plutôt mal mais je me sens complètement impuissante. D’accord j’étudie la médecine mais je suis complètement nulle dans cette matière, je dis simplement la première chose qui me passe par la tête : « Oh, tu m’entends ? ». Si il me répond, c’est que ça va plus ou moins bien.

(Invité)

Tommi J. Austen & Minnie-Love V. D'York
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Oh bordel, ça fait pas du bien. J'ai l'impression d'avoir pris un semi-remorque dans la tronche. D'ailleurs, je ne sais même pas où je suis. Ni où est le haut et où est le bas. J'ai froid. Et je suis mouillé. C'est tout ce que je peux affirmer. Ah oui, et j'ai mal aussi, mais je l'ai déjà dis. La pluie goutte lentement sur mon visage. Est-ce qu'il fait nuit ou est-ce que j'ai les yeux fermés ? Je devrais essayer de les ouvrir. Malheureusement, mon corps n'a pas l'air franchement d'accord avec mon cerveau. Ma pupille droite s'entre-ouvre eeet... se referme immédiatement. Super. Au moins maintenant, je sais que c'est vraiment la nuit.
J'entends des bruits de pas qui s'approchent de moi. Si c'est les gars de tout à l'heure qui reviennent finir ce qu'ils ont commencé, je meurs ce soir ! Les pas s'arrêtent à quelques centimètres de ma tête. Je serre la mâchoire. Après quelques instants, une voix féminine me demande sur un ton légèrement inquiet, si je l'entend. Oui oui, je t'entends je lui réponds. Enfin, c'est ce que mon cerveau répond à l'intérieur de moi, mais mes lèvres n'ont pas l'air décidées à bouger. Du coup, dans un effort ultime, je tend mon bras devant moi, le pose lentement sur le sol, et lève le pouce. C'est le mieux que je puisse faire pour lui faire comprendre que je suis conscient. Enfin conscient, c'est un bien grand mot, je dois avoir au moins 8 grammes d'alcool dans le sang, si c'est pas plus.

Codes par Wild Hunger.

(Invité)

J’attends sa réponse avec peur, une vraie peur oui, je veux qu’il me réponde mais rien…J’attends en vain et pendant le temps que j’attends je n’arrête pas d’essayer de me rappeler de tout les cours que nous avons eues depuis le début de l’année. Certaines informations reviennent mais cela ne va pas du tout avec la situation envisagée, je me dis que je devrais peut être suivre mais…mais la médecine cela ne m’a jamais plus. Heureusement que j’étudie la philosophie, au moins une matière qui me plait. Dans ma tête se pose des milliers de questions, dois-je appeler les secours maintenant ? Dois-je essayer d’intervenir par moi-même ? Poser une nouvelle question ? Je finis par voir qu’il lève le pouce alors je suis contente. Je me dis qu’au moins il n’est pas tout à fait mort et qu’il m’entend. Alors j’insiste un peu : « Essaie de me dire un mot, juste un mot, réponds-moi s’il te plait ! ». Je regarde si il ouvre les yeux mais dans le noir je ne vois pas grand-chose, je lui redemande exactement la même chose : « Fais un effort s’il te plait ! ». Si il est pleinement conscient il doit remarquer que je commence à un être un peu paniqué, alors je commente à tout haut, essayant de lui expliquer : « Le mieux serait sûrement d’appeler une ambulance, ou bien que je t’emmènes aux urgences mais tu peux évidement pas marcher tout seul… ».

(Invité)

Tommi J. Austen & Minnie-Love V. D'York
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Chaque nouvelle seconde qui passe, j'ai l'impression de m'évanouir et de me réveiller de longues heures plus tard. Heureusement pour moi, la douleur m'empêche de sombrer. Quelle chance ! Je ne saurai dire ce qui me fait le plus mal, ma bouche, d'où du sang à du couler parce que j'ai encore la langue imbibée de son goût, mon ventre, qui a reçu de nombreux coups ou bien encore, tout le reste de mon corps, meurtri après être resté allongé si longtemps sur le sol. Fascinant, je ne pensais pas qu'on pouvait souffrir de tout ça en même temps. La fille à côté de moi me parle sur un ton légèrement inquiet. Je ne comprends que la moitié de ce qu'elle raconte. Je crois qu'elle veut que je parle ! Mais ma bouche est pâteuse, j'ai l'impression que je ne pourrais plus jamais parler. J'espère bien que je me trompe ! Mais tout à coup, je l'entend parler d'ambulance et d’hôpital, et ma parole jusque là perdue, semble revenir d'instinct. J'ouvre doucement la bouche et lâche du mieux que je peux, un petit « Pas hôpital. »
Je suis pitoyable ! J'espère qu'elle va comprendre. Évidemment que je ne peux pas aller à l’hôpital, je me suis battu, je finirai avec une grosse amande et peut-être même un casier judiciaire. Il est hors de question que je me fasse virer d'Harvard pour cette connerie ! J'attrape du mieux que je peux, la cheville de la demoiselle. « Pas hôpital, s'il te plait. » je répète lentement. « Marcher... » je tente de lui faire comprendre que je peux marcher. Même si à mon avis, je vais avoir besoin d'aide...
Codes par Wild Hunger.

(Invité)

J’ai très peur de ce qui va se passer, je ne sais pas du tout comment réagir, ni quoi faire. Je crois qu’il y a une position dans laquelle mettre les gens quand ils sont blessés mais là j’ai juste l’impression que si je le touche il va se mettre à saigner de tous les côtés ou alors il va se casser comme une poupée de porcelaine. Il me murmure ‘pas hôpital’, je me rends compte qu’il ne veut pas aller à l’hôpital mais pourquoi ? Est-ce qu’il a fait quelque chose de mal ? De toute évidence les voyous qui se sont pris à lui ont étés plus violents. « Mais que veux-tu que je fasse voyons ? Comment t’appelles-tu ? ». Je pensais que ça pouvait être utile, au moins je pourrais l’appeler si il tombait dans les pommes, je pouvais le stimuler avec son prénom. Bon de toute évidence il ne veut pas aller à l’hôpital, je me dis que le mieux c’est serait qu’il aille chez moi et que je le soigne. Je pourrais ainsi surveiller son comportement : « Ok, tu n’iras pas à l’hôpital mais…tu dois venir chez moi pour que je te nettoie au moins, t’es d’accord ? ». Bon de toute façon je comptais par lui laisser le choix, il viendrait avec moi et puis c’était tout. Lorsqu’il me dit marcher je me penche près de lui pour l’aider à se lever et j’espère qu’il va pouvoir se déplacer car je ne pourrais pas le porter. « Tu peux bouger ? ». J’essaie de l’aider de mon maximum mais je ne sais pas si je vais être utile.

(Invité)

Tommi J. Austen & Minnie-Love V. D'York
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Le sang, c'est vraiment pas terrible niveau goût. Et puis en plus ça reste bien quoi. Avec la dose que j'ai ingurgité ce soir, j'en ai au moins pour trois jours pour oublier cette sensation. Mon dieu, on dirait un vampire qui parle, je divague totalement. Et puis cette fille est toujours là. Il semblerait qu'elle veuille m'aider, mais j'ai un peu peur de ce qu'elle va faire. Genre appelé les flics, ou une ambulance. Mon dieu, il ne faut pas qu'elle fasse ça. Et comme je comprends que la moitié des choses qu'elle me dit, je suis pas dans la merde ! Cependant, j'ai l'impression de retrouver un peu de mes capacités, aussi bien physiques que mentales, parce que petit à petit, je distingue beaucoup mieux sa voix. Elle me demande comment je m'appelle, et je me sens maintenant capable de répondre. « Tommi... » dis-je entre deux souffles courts qui semblent m'arracher les poumons. Je me demande bien ce qu'elle fait ici à une heure pareille. J'ai de la chance qu'elle soit là cela dit, mais je note la question dans ma tête pour la lui poser plus tard. Après ce bref - mais non moins intense - échange, elle m'annonce qu'elle va m'amener chez elle. Je me relève tant bien que mal, la regarde en souriant et balance un brave petit « Un peu tôt pour ça... non ? » Oui, c'est vrai que c'est absolument le bon moment de faire ce genre de blagues Tommi. Je repose ma tête contre le mur. Et la bouge lentement de bas en haut pour lui faire comprendre que je suis OK pour aller chez elle.
Après quelques instants, je sens son bras se glisser sous le mien et lentement elle m'aide à me relever. C'est marrant, j'avais jamais fais gaffe que la terre bouge à ce point. « Merci. » dis-je simplement. Et on se met en route. J'espère qu'elle vit pas loin, parce que c'est pas ce qu'on appelle de la marche rapide. Plutôt en mode tortue quoi. Mais après quelques pas, je me sens un peu mieux et ma démarche devient un poil plus rapide. Je suis juste complètement alcoolisé et crevé, alors j'espère que son canapé est extraordinairement bien, parce que j'ai l'intention de le capturer pour la nuit...
Codes par Wild Hunger.

(Invité)

Oula, j’avais vraiment l’impression d’être dans un film d’horreur et de ne pas savoir quoi faire alors que j’étais en étude médicale. Je me disais que peut être que Tommi serait le déclic, genre j’aurais tellement peur qu’il meurt devant moi que je serais obligé de m’intéresser au cours et je ne pourrais plus faire comme si ça me touchait pas…Enfin pour l’instant je trouvais ça juste horrible et j’essayais de trouver la meilleure manière de m’occuper de lui. Je lui avais demandé son prénom pour qu’il essaie de rester conscient : « Très bien Tommi, moi c’est Minnie-Love ! ». Minnie-Love, il devait se demander si c’était bien mon prénom, mais en effet, c’était celui que j’avais choisit, mes parents m’avaient appelé Victoria, forcément cela faisait beaucoup plus princesse mais moi j’aimais bien ce pseudo de Minnie-Love, je trouvais ça adorable et je l’avais adopté au fil du temps. Je me mis à rire quand il me dit que c’était un peu tôt, pour le coup je n’avais pas du tout pensé à cela. J’avais du rougir d’ailleurs, je lui répondis gentiment : « Un peu tôt tu as raison, on pourrait voir cela plus tard ! ». C’est vrai que le sexe ce n’était pas du tout la chose à laquelle j’avais pensé en invitant Wade chez moi, je voulais juste qu’il reprenne du poil de la bête et c’est tout. « De rien, tu n’as pas à me remercier… ». J’essayais de le soutenir du mieux que je pouvais pendant qu’il marchait, heureusement que cette ruelle était à quelques pas de chez moi. J’habitais dans un très beau quartier, je lui demandais alors pour le maintenir éveillé : « Tu étudies à Harvard ? ».

(Invité)

Tommi J. Austen & Minnie-Love V. D'York
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Je ne sais absolument pas pourquoi cette fille a décidé de m'aider. Pourquoi elle a choisi de prendre de son temps personnel pour m'assister dans ce merdier. Moi qui pariais il y a quelques jours sur le fait que les hommes sont tous aussi égoïstes les uns que les autres, j'ai peut être tord. Après tout, elle ne me connait pas. On s'est peut être déjà croisés sur le campus, mais si c'est le cas, c'est la plus intime approche que nous avons eu l'un avec l'autre. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle tient tant à ce que je ne souffre pas ? Physiquement je veux dire. Ma foi, aucune idée, si je m'en sou,viens je lui poserais la question plus tard, pour l'instant je pense que j'ai toujours environ 18.5 grammes d'alcool dans le sang. Et si je dis ça c'est notamment parce que je viens de me dire que, ouais, je me ferai bien un bon gros burger là maintenant tout de suite. Ce qui n'est pas très rationnel pour un mec en sang, glacé par la pluie. Qu'est ce que c'est fun de boire, je devrais m'y mettre pour de bon. Mais je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir plus à ce délicieux repas imaginaire puisque la jeune fille se décide à me dire son prénom. Minnie-Love. Je tourne la tête vers elle, un sourire stupide accroché à mon visage, et explose de rire. « Minnie-Love ! MINNIE-LOVE ? » Je me penche pour cracher un peu de sang entre deux rires. Puis me relève en effaçant mon sourire de crétin. « C'est cool, j'aime bien. Minnie-Love... Minnie-Love... héhé » et je continue ainsi à chuchoter en chantant le prénom de celle qui vient de me ramasser. « Oui, oui, plus tard le sexe Minnie-Love » je réponds à sa blague par une nouvelle, tout en lui offrant un regard malicieux. Héhé. « Tu étudies à Harvard ? » Je m'arrête pour la centième fois et la regarde dans les yeux. « Ouaip Madame ! Je... suis en droit ! » j'ai encore un peu de mal à coller les bons mots ensemble, mais je m'applique du mieux que je peux. Je reprends la marche. « Et toi alors ? Hein Minnie-Love ? » Je ne sais pas comment elle fait pour supporter mon poids. Même moi j'ai du mal. « Hé, mais tu es supramment forte Mademoiselle Muscles ! » Je ris une nouvelle fois à ma connerie. Mon dieu, je ne sais pas comment elle va me supporter toute la nuit. « Est-ce que t'es une princesse Minnie-Love ? Parce que Minnie-Love, bah c'est un prénom de princesse, tu sais ça princesse ? » De mieux en mieux !
Codes par Wild Hunger.

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Je me demandais également comment j’avais pu m’arrêter vers ce type et lui prêter secours, je crois que j’avais voulu montrer que j’avais retenu quelque chose de mes cours de médecine. Oui, en réfléchissant bien ça ne pouvait pas être autre chose. Je n’avais même pas choisit ma spécialité mais je crois que pour ma conscience je n’avais pas pu faire autrement que d’aller vers lui, certaines personnes auraient pu mettre en place des actions moins bêtes que les miennes comme appeler l’ambulance par exemple au lieu d’essayer de transporter un mec à moitié sur mon dos. Il me demande ensuite mon prénom et il a une réaction…comment dire un petit peu étrange…C’est vrai que c’est un prénom que j’ai choisit moi-même mais en général les gens se contiennent, même si il trouve mon prénom original : « Merci, c’est moi qui l’ai choisit… ». Je lève les yeux au ciel quand il me parle de sexe, crois-t-il vraiment que nous allons pouvoir coucher ensemble vu dans l’état qu’il est, ce n’est pas un mec pour rien, je lui réponds alors, histoire de le remettre en place : « Mon pauvre, vu dans l’état que tu es, je ne crains aucun mal ! ». Je hoche la tête quand il me dit être en effet à Harvard, et bien dis donc, vivement qu’on se recroise dans les couloirs, ça sera drôle. Enfin pour l’instant je me contente de répondre à ce qu’il me demande : « Oui, je fais de la philosophie et de la médecine, c’est certainement la raison qui m’a poussé à m’arrêter ». Oui parce que franchement à bien y réfléchir et sans aucune formation je ne suis pas sûre que je lui aurais prêté secours. Il commence à m’agacer avec ses répliques à deux balles, mais moi aussi j’ai trop bu alors je peux comprendre son attitude : « C’est surtout mentalement qu’il faut être forte dans certains moments… ». Comme ceux-ci mais il me dit ensuite quelque chose de choquant, il me demande si je suis une princesse, je me demande comment il a deviné : « En effet, je suis princesse d’Angleterre et mon prénom de princesse c’est Victoria, comme la reine Victoria… ». Parce que franchement Minnie-Love c’est ridicule pour une princesse.

(Invité)

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