ZED ZAJAC ► luanna perez-garreaud

C'est le 14 02 95 à Los Angeles, que les membres de la famille Flow-Zajac m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Zeddie Marley, malades qu'ils sont. Je suis célibataire et fort heureusement, parce que je supporte pas d'être casée. Mais si vous voulez tout savoir je suis comme Paulo, sauf que moi j'aime les moules-frites avec frites. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droits et d'économies, en relations internationales depuis cette année et travaille en parallèle de mes études en tant que vendeuse de licornes unijambistes. (c'est de la déconne). Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather ou les Dunster.

Zed Zajac

Looks alot like Luanna Perez-Garreaud

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle hollyweed et j'ai quatorze ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mon cerveau bg. ILH est vraiment beaucoup trop cool alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Luanna Perez-Garreaud comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Datura. Je fais environ 25 lignes par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ j'ai si hââââte.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

APRÈS LA BOMBE

Bombe n.f 1. Projectile creux chargé de matière explosive ou incendiaire et muni d'un appareil de mise à feu. 2. Tout explosif se plaçant ou se lançant à la main: Un attentat à la bombe. 3. Nouvelle surprenante, événement sensationnel.

Une fois, deux fois, trois fois, vingt fois. J'ai lu vingt fois cette petite définition, ces quelques maigres mots vite imprimés sur du papier froissé. Voilà que cinq lettres étaient responsables d'un grand nombre de morts. Cinq lettres, trois sens, un fou. J'aurai même pu lire une bonne centaine de fois cette définition si j'y avais été, bien heureusement, Dieu m'a gardé au chaud chez moi, dans mon cocon bien douillet. Mais ça n'est pas pour autant que j'allais remercier ce grand monsieur qui ne pointe jamais le bout de son nez, parce que c'est mon frère qui a vu et vécu l'attentat. Lorsque j'ai appris qu'un tel événement s'était déroulé dans l'université, mon coeur a raté quelques pulsations. Une seule partie de mon cerveau s'était mise à fonctionner, et je n'entendais plus que "Zed, Zed, Zed, sauve-moi de là.". Alors qu'il était à l'autre bout des Etats-Unis, j'entendais clairement ses cris de douleur. Un état de panique s'est emparé de moi, je ne maîtrisais plus aucune de mes émotions, et ce fut pire encore quand j'ai regardé les informations. Ils ont annoncé le bilan des morts et blessés, comme les numéros gagnants du loto, et au lieu de gagner, tout le monde perdait. Finalement, je crois bien que je devrai remercier Dieu, car mon frère s'en est sorti vivant, presque en bonne santé. Du moins physique. Mentalement, l'amnésie l'eut cruellement baisé. Huit ans de sa vie avaient disparus. Envolés, volatilisés, comme une vulgaire tache de café sur une chemise d'un homme pressé. Pfiou. Et ces huit ans formaient la douce adolescence que moi et mon frère avions partagé.

1. MATHER
J'ai un fort caractère, plutôt du genre "me r'garde pas dans les yeux ou j'm'arrange pour séparer ton fémur de ton tibia". L'ennui est clairement ma hantise. La pire des choses qui puisse m'arriver c'est de passer un vendredi soir seule. Voyez, j'suis une nana pleine de vie, pleine d'entrain, et pleine d'alcool, aussi. Alors, les fêtes, tout ça, la déconne, ça m'y connaît. Honnêtement, je me vois nul part d'autre, parce que Mather me correspond réellement.

2. Dunster
Bien que je sois la reine de la déconne, j'ai quand même de l'ambition. Je fais pas économie pour rien, j'veux m'en mettre plein la poche. En plus de ça, j'ai appris que Dunster et Mather étaient pas mal copains. Et je suis bien rassurée, parce que les Dunster aussi savent s'éclater, peut-être pas autant que les Mather, mais ce serait déjà ça.

(Invité)

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Cinq heures et sept minutes.
Réveille-toi Yav'. Les yeux fermés, les mains jointes, ce fut la première fois que Dieu occupait une place relativement grande dans l'esprit de Zeddie. Agenouillée face au lit sur lequel son frère était couché, elle priait bêtement, avec le minimum de foi que vous et moi avons lorsqu'on en a besoin. Elle sentit quelques chaudes larmes glisser le long de ses joues pâlottes, et renifla bruyamment, dans l'espoir que ce bruit insupportable ouvrirait les paupières du jeune homme. Elle rouvrit son œil gauche, comme un enfant le fait lorsqu'il triche à cache-cache, et soupira de plus belle. Yavick gardait cette position improbable du mort endormi, parfaitement agaçante, selon Zeddie. Le regarder inanimé lui glaçait le sang, et elle ne pouvait décemment pas accepter de passer ses journées ici. L'hôpital était un lieu triste et usant, à croire qu'on en sortirait plus malade qu'en entrant. Les médecins se voulaient accueillants et rassurants, mais toutes les infirmières qui passaient lui répétaient cette même chose : "Don't worry, he'll wake up.". A chaque fois, Zed mourrait d'envie de leur jeter un de leur soda dégoûtant à la figure, parce que les infirmières étaient engagées pour leur rôle de menteuse.
Mais cette fois-ci, elle se garda de commettre un homicide sucré car la voix de Yavick se fit enfin entendre. Zeddie se releva aussitôt qu'elle entendit le son de sa voix, et courut vers son frère. Yav', Yav' you're alive! And you can talk! Le visage du garçon s'adoucit, et il sourit un peu. Il semblait plus naïf et innocent que jamais, et il dit faiblement: Who are you? Les mots frappèrent violemment les tympans de Zed. Résonnants et sonnants comme les cloches de l'église, ils réduisaient le cerveau de Zed en bouillie. Pour qui ces mots se prenaient-ils? Pensaient-ils qu'ils avaient une place suffisamment importante pour décider de la relation entre Zeddie et Yavick? Pourquoi trois petits mots pouvaient suffire à anéantir la pauvre Zed? C'était injuste, il ne lui était jamais arrivé un tel malheur. Huit ans de la vie de Yav avaient disparus. Selon les médecins, c'était une réaction courante et dans la plupart des cas, c'était rattrapable. Mais Yavick, depuis sa naissance, ne faisait pas parti de ce plupart de cas. Il était incroyablement différent, solitaire et hors-norme. Huit ans s'étaient envolés à cause d'une bombe. Huit ans réduit en miettes, la moitié de la vie de Zed. Tout ce dont il pouvait se souvenir, c'était de son enfance. Aujourd'hui il ne savait ni pourquoi il était là, ni comment devait-il se comporter avec Zeddie.

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Minuit et trente-cinq minutes.
Ce qu'il faisait chaud. Zed s'empressa de sortir prendre un peu l'air parfumé à la nicotine, et se laissa glisser le long du mur. Il faisait nuit noire, demain elle avait sans doute cours, il était difficile pour elle de déterminer le jour qu'il était, alors deviner si elle avait cours était bien plus compliqué. Voilà maintenant deux heures qu'elle se faisait payer des verres par des sortes de grands relous au physique mi-ingrat, mi-moche. Personne n'avait retenu son attention, et pourtant, il en fallait bien peu pour la distraire, vu la quantité d'alcool contenu dans son sang.
Ses cheveux rouges brillaient même la nuit, et pourtant, il n'y avait que sa crinière qui était en feu. Si on prenait son bras, on distinguerait nettement les poils se hérisser et son corps trembler. Elle avait l'air bien frêle la Zajac, tout ce qu'elle demanderait à cet instant précis serait une cigarette et des bras chaleureux. Où allait-elle crécher ce soir? Son foie aurait certainement dû lâcher depuis des siècles, et le bon Dieu, une seconde fois, tenait à garder les Zajac au complet. Elle erra dix bonnes minutes à la recherche d'une cigarette, l'haleine puante. Elle n'aurait jamais dû boire à jeun, maintenant elle avait un mal de crâne bien ressenti et une envie prenante de vomir. Qu'avait-elle fait pour finir comme ça? Pourquoi se comportait-elle aussi mal? Elle s'arrêta un instant, sa trouvaille au bec, et s'assit à un abribus. Sans savoir pourquoi, la Zeddie compta sur ses doigts le nombre de gars qu'elle s'était tapée. Puis le nombre de clopes qu'elle avait taxé. Le nombre de bouteilles qu'elle avait fini. Le nombre de sorties interdites qu'elle avait accompli. Le nombre de limites qu'elle avait franchi. Elle n'avait pas assez de main, et même ses orteils n'étaient pas suffisants. Elle sourit bêtement, sûrement la faute à l'alcool qui lui ralentissaient les neurones. Elle se trouvait ridicule. A à peine 19 ans, elle était la reine des dévergondées. Elle se montrait parfaitement insensible, le coeur froid. Puis elle se répéta: Pourquoi j'en suis là?
Yavick. Yavick, pourquoi m'as-tu oublié? J'ai pas assez marqué ta vie mon grand? Regarde, j'préfère fuir la maison plutôt que rester avec les parents qui ne cessent de me rabâcher les mêmes remarques : Réussis ton lycée, arrête de dire des bêtises, t'as appelé ton frère? Il passe à Noël. Ne lui parle pas de l'université. Où tu vas encore traîner? Je suis devenue cette fille, parce que je ne t'ai plus toi, ma source de bonheur. Je vais la chercher autre part. Tu vois, dans ces soirées-là, ces gens-là, ces trucs-là. Le fait de savoir que ça peut me tuer, ça m'fait du bien. Je suis folle tu penses? Peut-être que moi aussi, je veux savoir ce que ça fait d'être morte pendant trois semaines. J'ai passé trois putains de semaines à prier pour que tu te réveilles. Et qu'est-ce que j'ai eu en échange? Huit ans de ta vie effacés.
L'année prochaine, je vais à Harvard, te rejoindre. Je veux être avec toi. Je veux plus qu'on m'empêche de te voir, te parler. Je veux que tu recommences à me parler comme avant. L'année prochaine, et l'année suivante, les trois Zajac seront de retour.

The End