Lexie A. Wilcox ► Kristina Bazan

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Little Criminal et j'ai 16 ans. Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à j’y suis depuis un an maintenant environ. Si j’quitte pas le forum depuis un an, c’est bien parce que je l’aime à la folie :hanwi :. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Dixie P. Hawson (Mather). J'utilise Kristina Bazan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par class whore/b]. Je fais environ [b]300 à 1000 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Charlie I. Wilcox.

Mot de la fin ? ▲ J’suis contente de tenter un scénario de la mort qui tue créé par une membre exceptionnelle :hanwi :
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Ma grande passion, c’est la photographie. Si je pouvais récapituler toutes les étapes de ma vie en photos, je le ferais bien. Laissez-moi vous montrer à quoi ressemblait ma vie au travers des mots.

Je suis née à Nîmes, en France. Je ne peux pas cacher le fait que Nîmes est une ville plus touristique qu’artistique, et pour une petite fille dans mon genre, qui a grandi dans un environnement familial où l’amour priorisait tout et que la beauté des choses se trouvait dans chaque moindre petit détail, c’était un peu triste de se promener dans la rue et de ne retrouver que des bâtiments aux couleurs fades.

En parlant de mon environnement familial… C’est assez complexe. Je n’ai jamais connu celle qui aurait été ma mère. Mon père nous a expliqué, à moi et mon petit frère, qu’elle avait rejoint les anges quelques années seulement après leur mariage, dans un incendie. J’aurais bien aimé la connaître, elle semblait être une femme avec une vie grandiose et merveilleuse. Au lieu de ça, j’ai tout de même eu le droit à une maman, à un père, bien sûr, et à deux frères. Le plus vieux, Charlie, c’est mon demi-frère, mais je ne l’ai jamais considéré comme tel, puisqu’il a toujours été dans la famille Wilcox, même bien avant moi. Son père aurait laissé tomber sa mère, qui est aussi la mienne, après l’avoir mise enceinte et n’aurait plus jamais donné signe de vie. Avec dans les bras un bébé sans père, elle aurait survécu quelques temps seule, puis serait tombée par hasard sur mon papa. Ils se seraient mariés, m’auraient donné naissance, ainsi qu’à un deuxième petit garçon, le benjamin de la famille, le petit clown, aussi! Cette histoire, c’est digne d’une comédie romantique, il faut croire. Compliqué et amour dans un même vocabulaire, c’est le cas de le dire.

Ma mère m’a appris à déceler les beautés de la vie et la beauté de chaque personne. Mon père m’a appris à patiner, à dessiner, et à forger mon caractère. Mon grand frère, Charlie, m’a appris à me défendre (autant physiquement que mentalement) et c’est lui qui me lisait mes histoires avant de m’endormir, lorsqu’il a eu l’âge pour lire. Mon petit frère m’a appris à aimer et à apprécier ce que la vie pouvait nous apporter. Ainsi, chaque membre de ma famille m’a permis de devenir une belle jeune femme. J’ai toujours été une fille studieuse, dynamique, joyeuse. J’avais toujours le sourire accroché au visage, sauf quand je me disputais avec Charlie ou qu’il se disputait avec notre petit frère. Là, je pouvais péter un plomb et lui dire ma façon de penser, mais dès que je voulais qu’il me pardonne, je n’avais qu’à lui faire les beaux et il craquait directement. Ça avait toujours été comme ça entre nous. Si on avait voulu, à l’école – nous n’avions pas une si grande différence d’âge, alors nous étions à la même école pendant quelques temps – nous aurions pu facilement être les deux tombeurs. Mais moi, je préférais traîner avec mes amies de filles. Surtout que Charlie me surveillait bien trop : je serais arrivée chez moi avec un sourire un peu trop large au visage et je suis à peu près sûre que j’aurais passé des heures dans sa chambre à répondre à des questions embarrassantes ou désespérantes à propos de tel ou tel garçon. Mais bon, je survivais. Les garçons ne m’intéressaient pas vraiment. Ils étaient à peu près tous machos, ils se vantaient de sortir avec telle ou telle fille alors qu’ils ne leur avaient peut-être jamais même parlé de leur vie. Non en fait, je préférais plutôt danser, ou prendre en photo tout ce que je voyais. Je dansais tous les styles depuis que j’avais à peu près 3 ans, et je m’étais découvert la photographie comme folle passion d’amour à l’âge d’à peu près 14 ans.

À l’adolescence, il y a eu une période un peu plus difficile dans ma vie, il faut dire. Vers l’âge de 14 ans à peu près, j’ai passé 4 ans dans un espèce de camp destiné aux arts. La photographie, dans mon cas. J’ai développé mes techniques, j’ai appris de nouvelles choses, de nouvelles formes d’arts, comme dessiner, peindre, chanter, etc. J’ai même pu danser, mais je me concentrais surtout sur la photo. Je gardais contact avec ma famille entière, mais jamais je n'allais chez moi. Je préférais ne pas jouer la sentimentale, ce qui m'aurait peut-être empêché de continuer de faire ce que j'aimais faire. La première année, tout allait bien. Parfaitement bien, même. J'ai rencontré ce garçon, Logan, qui me faisait complètement rêver. J'avais 14 ans, il en avait 17, je connaissais rien à la vie, à ce côté de la vie, à la tentation, à l'amour. Je n'y connaissais absolument rien. Logan faisait partie de ceux que l'on surnomme « hommes à femmes, ou coureurs de jupons. » Il était sur la limite de l'âge adulte, et il profitait de ses atouts et de sa jeunesse. Il a réussit à m'attirer dans ses filets. J'me suis bien prise au piège moi-même. Je vivais sur un nuage et ce, pendant environ sept mois. C'était juste assez pour m'enrouler dans une confiance parfaite et sans faille, qu'il pourrait ensuite exploiter à son bon vouloir. Il voulait coucher avec moi. Comme n'importe quelle autre fille. Mais j'avais 15 ans (ça faisait 3 mois que je les avais à ce moment-là), je ne me sentais pas prête. Frustré, il m'a juré qu'il se vengerait. Là ont commencés mes malheurs : il a répété à tout le monde, même ceux qui ne voulaient rien entendre, que j'étais une fille facile, qui couchait avec n'importe qui, qu'il s'était pris un malin plaisir à me défoncer, qu'il m'avait volé ma virginité et que je ne méritais que la fessée. Les adolescents sont tous pareils... Ils croient aux rumeurs, pas aux vérités. Parce que les rumeurs et les ragots sont plus intéressants que la vérité. Mais moi, je savais la vérité, et il n'y avait que moi qui pouvait y croire. Même là encore, je n'étais plus sûre de me croire moi-même. Je perdais de plus en plus de confiance en moi, jusqu'à devenir boulimique. Je me trouvais dégueulasse, horrible, laide, sale. Ce qui me sauvait? La photographie, la danse, et Charlie. Je lui parlais au téléphone tous les soirs, mais jamais je ne lui disais ce qui s'était passé. J'avais trop honte, je voulais pas qu'il se tourmente avec ça.

Pour faire court, ce n'était que le début de mes malheurs au cours de ces 4 ans au camp où je me trouvais. Je ne voulais pas partir, même si je souffrais beaucoup, parce que je voulais atteindre et réaliser mes buts. Au cours de ces 4 ans, je n'ai jamais perdu ma virginité, heureusement. J'ai bien heureusement retrouvé ma confiance en moi, peu à peu, je me suis fait des amis digne de ce nom, et je me suis épanouie. Mais j'étais toujours boulimique (et je le cachais à tout le monde, bien évidemment). En plus de ça, j'ai découvert que j'étais allergique sévèrement aux arachides et en plus de ça, j'étais «atteinte» d'hémophilie modérée. Cette «maladie» touchait principalement les garçons, et avec ma chance, même si j'étais une fille pure et simple, je l'avais... Les médecins avaient cru bon d'omettre ce «détail» à mes parents lors de la grossesse de ma mère... Bravo à eux!

Bref, à la fin de ces 4 années difficiles passées au camp, j'avais 16 ans, et j'avais développé beaucoup mes techniques de photographie et de danse également. J'ai finalement pu retourner chez moi, mais mon frère, Charlie, avait déménagé déjà pour ses études... Il me manquait terriblement!

Comme je l’ai dit plus tôt, j’ai toujours été une jeune fille très studieuse. Je récoltais et je collectionnais les bonnes notes, toujours en haut de 85%. J’avais cette facilité de compréhension et cette aisance à mettre mes connaissances sur les copies d’examen que jamais je n’avais manqué un examen. Jamais. Mes professeurs me voyaient médecin, ou une grande scientifique qui ferait des découvertes pour avancer la science et l’humanité, mais ce n’était pas du tout ce qui m’intéressait. À 8 ans, je ne sais pas ce qui m’intéressait.  À 13 ans, je ne savais pas encore ce qui m’intéressait. À 16 ans, je ne savais toujours pas ce qui m’intéressait…

À 18 ans, je savais une chose : mon demi-frère était parti étudié depuis quelques années aux États-Unis, et il me manquait terriblement. Jamais je ne l’avais considéré que comme un «demi-frère», un frère à moitié. Toujours il avait mon grand frère chéri qui me supportait dans tout et à qui je prêtais toujours une oreille attentive, quoi qu’il lui arrive. À 18 ans, j’avais trouvé ce que je voulais faire dans la vie, j’avais de la volonté, les notes pour, et j’avais trouvé un boulot il y a deux ans, qui m’avait permis de ramasser assez d’argent par moi-même, en plus du montant que me donnaient mes parents, pour rejoindre Charlie aux États-Unis. Il était allé étudier en Floride en premier, mais je sais pas pourquoi il a décidé de changer pour Harvard. Je le lui demanderai bien un de ces jours. Maintenant, j’ai juste hate de le retrouver, et de me donner à fond dans ce que j’aime par-dessus tout : la Chimie, la photographie et la danse. Et peut-être qu’Harvard m’apportera quelque chose de nouveau, une nouvelle vie, une nouvelle façon de voir les choses.