Siam ♣ I need to hate you...

Samedi 12 Avril. Un grand soleil brille sur la ville de Cambridge, à vous donner envie d'aller sauter dans un lac ou dans une fontaine. Au milieu des demoiselles en petites robes courtes et de ces messieurs torses nus, il y a Elsy. Elsy qui court, un cappuccino à la main, pressée parce qu'elle doit aller travailler. Il n'est pas plus de quatorze heure. Elle doit être prête dans un peu plus d'une demi heure. Mademoiselle pose cet après midi, pour l'appareil photo de Monsieur Karl Lagerfeld et personne ne fait attendre le pape de la mode, pas même une jolie jeune femme répondant au titre de princesse. Autant dire donc que la brune a la pression même si elle a déjà posé pour l'homme. C'est une immense fierté d'être choisit par lui pour un projet photo alors la demoiselle ne veux pas le décevoir, pas lui laisser l'occasion de regretter le choix qu'il a fait de l'engager. C'est donc d'un pas pressé que la jeune femme se déplace dans les rues de la ville.

Pourvu qu'elle ne soit pas en retard ! Un petit coup de fil tout à coup, la demoiselle n'a pas le temps de s'en préoccuper et continu de se presser sans se douter que la secrétaire de Karl lui annonce que finalement la séance photo ne démarrera pas avant quinze heure e qui laisse à la demoiselle le temps de prendre son temps pour arriver Mais non, elle se presse, elle se dépêche. Inconsciente de ce message laissé sur son répondeur et bien sûr c'est le drame tout à coup, quand elle manque de trébucher, poussée par un jeune homme. Et qu'elle renverse son cappuccino sur une jeune femme.

"- Oh mon dieu je suis tellement désolé ! Je... je n'ai pas sût vous éviter..."

Aujourd'hui une soirée était organisée avec la Cabot House, j'avais dû me faire belle et faire du shopping, marchant à travers les rues de Cambridge. J'avais fais quelques courses, puis là je sentis quelqu'un me bousculer et un liquide brûlant me traverser la peau. Lâchant un cri de surprise et de douleur, c'était chaud et en plus c'était à cause d'une fille. « Oh, mais vous ne pouvez pas faire attention, si vous ne voyez pas bien achetez vous des lunettes ! Je me demande comment on peut être idiote à ce point là » dis-je en regardant mes vêtements tâchés. J'y étais peut-être allée un peu fort, mais j’en ai rien à faire. A cause d'elle j'allais devoir me changer et je manquais de temps. Mordillant ma lèvre inférieur j'étais rouge et je crois que j'allais vraiment péter un câble, mais je me retenais, je n'étais pas impulsif, il fallait que je garde mon sang-froid.

La brune est véritablement désolée de ce qui arrive et le fait savoir à sa cvictime involontaire mais le moins que l'on puisse e n dire c'est que cette dernière ne semble pas très ravie de la bêtiose de la Eliot, ce que cette dernière peut bien sûr comprendre, elle-même ne serait pas contente en pareille situation. Mais de là à la traiter de tout les noms d'oiseaux pour si peut c'est un peu fort peut-être non ? Si dans un premier temps elle laisse l'autre fille l'insulter tout son saoul, elle en a rapidement assez tout de même. pour une robe ce n'est quand même pas la fin du monde il y a tellement plus grave dans la vie que ces bouts de tissus ! La famine en Afrique par exemple !

"- Soit déjà contente d'avoir un vêtement sur le dos... C'est un bout de tissus tu sais, c'est pas la mort..."

Ok ce n'est peut-être pas délicat de dire ça mais cette autre fille est folle de s'agacer si vite pour si peut !

La jeune femme n'avait pas l'air si désolée que ça ! Elle me dit qu'un bout de tissu ce n'était pas bien grave, pas bien grave ? N'importe quoi ! Franchement ce n'était pas ça qui me dérangeait le plus, mais c'est le faite d'avoir un liquide bouillant sur moi, je n'allais pas enlever mon t-shirt pour me retrouver en soutien-gorge devant une centaine de personne ! « J'en ai rien à faire du maillot, c'est le liquide qu'il y a dessus qui me dérange ! A cause de toi je dois avoir une brûlure, c'est pour ça qu'il faut savoir coordonner ses pas ainsi que son regard. Mais si on ne sait pas faire alors on reste chez sois et on n'en sort pas » réliquais-je méchamment. Je ne savais pas ce que j'avais, mais c'était sous l'effet de l'énervement, je me retenais de cirer, car je n'étai pas expansive, je n'aimais pas attirer l'attention sur moi, mais là j'étais stressée et c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Dommage que ça soit tomber sur elle.

Elsy s'en voulait bien sûr, pour avoir renversé son cappuccino sur le vêtement de la jeuen femme. Mais tout de suite les grands mots, la fille parle d'une brûlure. Quand même, il ne faudrait pas prendre la hongroise pour une parfaite idiote, depuis une demi-heure qu'elle acheté cette boisson elle n'était plus si chaude que ça. Pas au point de laisser une trace sur la peau de la victime en tout cas. En voilà une qui fait bien du chichi pour rien. Heureusement que l'autre jour quand Wilhelmina l'a bousculée, la demoiselle n'a pas réagit si violemment que le fait cette fille là. La plupart de ses cours étaient fichus mais la demoiselle était restée agréable vis-à-vis de la dunster. A croire qu'il ne reste que peu de gens capables de parler aux autres sans les mordre. Oui elle avait fait une bêtise mais comme elle l'avait dit il y a des jours pour rassurer Wilhelmina, c'est le genre de chose qui peut arriver à tout le monde un jour.

"- Oh pardon de froisser miss parfaite ! A croire que ça ne peut jamais t'arriver ce genre de choses. Moi c'est arrivé qu'on me le fasse je n'en ai pas été désagréable pour autant !"

En plus elle jouait la victime, elle voulait quoi ? Que je m’excuse peut-être ? Nopn, mais franchement j'étais plus qu'énervée, il y a des personnes bêtes parfois ! Serrant les dents, je la fixais méchamment et j'avais de quoi être méchante avec elle. « Pauvre de toi, tu veux que je pleure aussi. Et bien tant mieux pour toi, si tu e si gentille avec les autre, mais moi ce n'est pas mon cas. Et non je n'ai jamais fais ça, car moi contrairement à toi je sais marcher et éviter une personne au lieu de la bousculer. » dis-je en lui adressant un sourire hypocrite. Serrant mes poings je me demandais ce que j'allais faire, je devrais surement partir, mais je voulais lui régler son compte et lui montrer qui j'étais, car je n'allais pas me laisser faire par qui que ce soit ! Elle allait comprendre qui j'étais et qu'il ne fallait pas me parler comme ça surtout quand je n'étais pas d'humeur et qu'en plus on me renverse un truc sur mon t-shirt !

Pauvre petite peucheure. Elsy a beau être une très gentille fille elle n'aime pour autant pas que l'on s'adresse à elle comme le fait cette fille. Alors oui on peut comprendre qu'elle ne soit pas très contente après ce qui est arrivé à son t-shirt mais ce n'est pas non plus la fin du monde, elle ne l'a de toute évidence pas compris. Il y a des choses tellement plus grave en plus Elsy a été bousculée, si bien qu'elle n'est pas responsable, ou pas totalement en tout cas, de ce qui est arrivé à la cabot qui lui fait face. Elles qui sont censé être parfaite qu'en voilà une à l'impossible défaut, l'insupportable défaut de la colère !

"- Et bien Pardon. pardon de ne pas être si bonne marcheuse que toi, pardon de m'être faite bousculer. Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre par ma fois ? ce n'est pas de passer mes nerfs sur toi qui changera quoi que ce soit à l'état de ton t-shirt !" réplique la hongroise d'un ton ferme, décidée à ne pas se laisser faire et traiter de tout les noms ainsi.

En plus elle utilisait l'ironie, non, mais elle se prenait pour qui ? Ce n'est as elle qui avait du chocolat sur son t-shirt. Poussant un petit cris à l'intérieur, je tentais de me calmer, car là j'étais vraiment à bout de nerfs ! Bon elle n'avait pas tort quand elle disait qu'elle ne pouvait rien faire. « Si tu pourrais m'aider à enlever le chocolat sur mon -shirt par exemple, enfin c'ets trop tard il faut faire réagir le cerveau plus rapidement. Et puis je m'en fiche du t-shirt, j'en ai d'autres, le problème c'est que tu m'as bousculé et que je suis énervée voilà !» dis-je en souriant. Il ne fallait pas s'énerver, je devais inspirer pour expirer comme je le faisais lors de mes cours de yoga, je devais me détende, comme je faisais avant quand je pensais à mon petit frère. Je devais me calmer et tenter de-relativiser, me dire que dans la vie il y a des choses plus importantes, que là des personnes sont en train de souffrir. Mais c'était plus fort que moi j’étais toujours aussi énervée et je pense que même de penser aux autres ne pourraient rien changer.

Elsy est pas mal agacée par l'énervement de cette fille qui lui fait face et qui souhaiterait que la brunette l'aide à retirer le chocolat de son t-shirt. Ah oui ? Et elle est censé faire ça comment au juste en pleine rue, sans point d'eau ni torchon ? Elle peut aller dans un pressing, Elsy a déjà eut recourt à des lavages au sec en urgence et ça marche bien, elle veux même bien payer les frais, ne serait-ce que pour avoir la paix. Et puis c'est bien vrai qu'elle a renversé son chocolat donc c'est naturel qu'elle paye c'est vrai mais pour le reste ça suffit, ça commence à bien faire, ce n'est pas une raison pour s'en prendre verbalement à elle. La hongroise sort un billet de vingt dollars qu'elle tend à cette femme.

"- Tient. Tu rentres dans un pressing, tu demande un lavage à sec en urgence et tu te calme. Bonne journée !" dit elle avec fermeté en lâchant le billet quand elle est sûre que l'autre fille l'a bien saisit.

Elle croyait sérieusement que quelques billets arriveraient à tout changer ? Non, mais en plus cela ne valait même pas mon t-shirt, elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement. Je pris tout de même les billets, mais elle n'allait pas s'en sortir comme ça, j'allais elle aussi lui pourrir la journée, je vis alors une personne avec un chocolat chaud, lui donnant les billets que la jeune femme m'avait donné, je pris la boisson pour la jeter sur la femme maladroite. Voilà là l'histoire est réglée, j'étais bête, mais au moins cela m'avait libéré de ma colère et de ma frustration. « Voilà comme ça l'histoire est définitivement réglée, j'espère que là tu comprends ce que ça fait ! » dis-je en lui adressant un léger sourire. Je restais là à la fixer, parce qu'en vérité j'attendais une réponse, je n'allais pas partir comme une voleuse, j'assumais mon acte, qui était serte puéril, mais il m'avait fait du bien !