JAWRENCE ✰ i'm living a nightmare, please rescue me, part 2.

Il n'avait fallu qu'un seul message texte de la part de ton meilleur ami pour que tu démarres au quart de tour. L'annonce de la mort de ses parents t'avait fait un choc. C'est bête comme la vie ne tient qu'à un fil, peu importe l'âge... Tu t'étais alors empressé de t'habiller plus convenablement et était sorti en trombe de ta chambre étudiante de la Winthrop House. Tu savais pertinemment où se trouverait le jeune homme et nul besoin d'aller chercher dans sa chambre ou même chez ses parents; il serait dans un des laboratoires. Si toi, pour compenser ton stress et tes crises, tu étais boulimique, lui il était un workaholic. Tu savais donc qu'il serait là, probablement en train de travailler sur un devoir ou quoi. Tu marchais donc dans les couloirs d'un pas plutôt rapide. Tu n'avais pas envie de laisser Jason une seule seconde tout seul. D'accord, c'est peut-être un mec, un dur à cuir qui ne veut pas souvent laisser voir ses vrais sentiments, mais là on parle quand même de la mort de ses parents. Ce n'est pas rien. Tu arrivas finalement devant la porte d'une première salle de laboratoire. Personne. Inquiet, tu allas vers la seconde. Toujours rien. Est-ce que ton instinct et ta connaissance de ton meilleur pote était mauvais ? Tu te rendis à la salle la plus éloignée, en courant presque. Tu espérais qu'il y soit. Parce que oui, tu avais envie de le voir, d'être là pour lui. Tu ne pouvais pas, en tant que fidèle ami, le laisser tomber maintenant. Même s'il ne voulait pas te voir, tu serais là pareil. Tu regardas finalement par la petite fenêtre dans la porte et aperçu une tête brune. La table où cette personne était assise était rempli de feuille, de cahier... C'était quelqu'un qui s'acharnait à la tâche ça... Et c'était clairement Jason. Tu ouvris la porte doucement, ne voulant pas faire une apparition brusque. Tu marchas quelques pas dans la pièce et il ne tourna pas la tête d'un seul poil. Arrivé près de lui, tu t'installas sur la chaise à côté de la sienne. (C'était des tables à deux, pour les binômes.) Après un bref instant à essayer de trouver les mots juste, tu décidas d'y aller pour la simplicité. « J'ai vue ton message... » Pause. « Si tu veux parler ou juste... ne pas être seul... Tu sais que je suis là. ». Tu tournas ensuite la tête vers lui, l'observant en silence. Il avait l'air déconnecté, plongé dans ses livres. Ça te faisait penser à toi, lorsque tu faisais une crise...