FEODOR MORDACHOV ► sam way

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle sevan et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart mais j'avais déjà fait un tour par ici l'année dernière. Sa mère la boulangère, le design est grave un orgasme visuel et je parle pas de l'activité qui déchire alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Sam Way comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par .sparkle. Je fais environ 800/1000 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Zakhar A. Mordachov.

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Sushki, pokémon, sales mômes : ma génération. — Tuer des grenouilles, brûler les insectes, monter sur un arbre pour conquérir le jardin de la maison, voler les bijoux de maman et les échanger contre des bonbons, massacrer la voiture de papa en rejetant la faute sur les voyous du quartier… En somme, j’ai eu une enfance paisible et sans encombres. Pas de véritable drame, j’ai seulement eu une enfance pleine d’insouciance et de bêtises stupides, malgré le caractère de mon père. Strict, il a tendance à nous pousser jusqu’au bout, histoire de nous rendre bien meilleurs. Je pense que c’est grâce à lui que les frères Mordachov ont un avenir prometteur devant eux. Père a rapidement trouvé un domaine pour nous réunir tous : le sport. Il nous a initiés à divers sports, histoire de ne pas nous imposer un seul afin qu’on trouve chacun notre sport de prédilection. Au grand dam de maman qui panique à la moindre chute ; elle a pris l’habitude de se poster près du terrain avec une trousse de secours en cas de besoin. Maman… ses sourires, ses petites attentions maladroites, ses sandwichs ratés, sa manie de constamment vérifier les poches de nos vêtements, au cas où s’il y aurait un objet non-identifié mais décédé… Au moins, avec un père strict, nous avons eu la chance d’avoir une mère à nos petits soins, aimante et attentionnée, un brin maniaque mais c’est juste… maman, alors c'est suffisant.

Et puis, il y a eu l’école. — On révise les leçons, on vise des objectifs et on se construit un avenir. Les années s’égrènent, les résultats tombent, les filles s’embellissent : la belle époque. Les vacances semblent me fuir, tant elles sont courtes. Un peu comme l’absence des bonnes notes qui est une preuve immuable de mes difficultés scolaires. J’ai un mal fou à me concentrer, à rester sage et écouter un adulte déblatérer d’un ton soporifique ses cours. À l’école, je préfère surtout rester dehors et jouer avec un ballon ovale car pour moi, l’école est une perte de temps. Mais il a fallu que je me reprenne, au bout de la troisième convocation chez le proviseur : Père était furieux. Seulement, il y a toujours Maman dans les parages pour le tempérer, c’est grâce à elle qu’il a compris ce qui me dérangeait : mon manque de motivation. Au début, il m’a simplement promis des cadeaux hors de prix pour mes prochaines bonnes notes ; sa méthode pourrait sembler classique mais elle a fonctionné. Ça n’a duré que quelques mois, l’échange des cadeaux contre les bonnes notes, car à force, j’ai commencé par prendre l’habitude de travailler davantage les cours sans même avoir besoin d’être motivé par les cadeaux. De cancre je suis passé modèle de la classe en faisant la fierté de mes parents. Je suis devenu bon, voire très bon dans les matières scientifiques. Parce que l’anglais renforcé… À vrai dire, je n’en ai strictement rien à faire, je préfère largement les maths, mais je ne néglige pas pour autant cette matière. Maman est heureuse quand elle reçoit les bulletins de notes alors pour elle, je me démène en cours. J’enchaîne. Je bosse. Je me tue à la tâche. Je dors également de moins en moins. Insomnies et chocolat, près de la cheminée en tentant de relire mes cours.

Insomnies. — Examens. Je me noie dans le café. Un autre échec scolaire. La colère de papa. Cet échec m’oblige à redoubler d’efforts. Encore plus d’insomnies et de chocolats. La fournaise de la cheminée m’oppresse, je continue tout de même à travailler. Entre deux conversations avec Zak et Artur, je me replonge aussitôt dans mes notes. Esclave de mes propres volontés, esclave de ma peur. Peur de décevoir mon père. De nouveaux examens, et cette fois, aucun échec. Le sourire de Maman s’est agrandi de plus en plus à la vue de mes résultats, j’aurai sans doute ma place à Harvard qui sait.  

uc