I need somebody, help Հ LAWRENCE

I need somebody, help.

Hawaï ou la destination de rêve. Les Dunsters avaient été invités par les Winthrop à participer à leur voyage à Hawaï, que dire de plus ? Je revenais tout juste de Punta Cana, la tête encore dans le sable ou dans l’eau azure, et voilà que je reprenais tout juste l’avion afin de m’envoler par une autre destination de rêve. Jamais je n’aurais pu imaginer côtoyer différents pays, voir différents paysages, en venant à Harvard et en intégrant une confrérie, pourtant, j’étais ici depuis longtemps, faut croire que jamais je ne m’habituerais à ceci, ce qui est un avantage à vrai dire. Aujourd’hui, j’avais embarqué un appareil photo histoire de filer en douce loin du groupe, je voulais prendre quelques clichés sympas afin de les montrer au club à mon retour, et surtout aux gens qui m’entouraient. C’est dingue comme ma vie avait changé en l’espace d’un an. Après ce foutu coma et cette stupide amnésie, je vivais un peu près normalement, je reprenais goût à la vie, j’arrivais à enlever l’image de ce mec infâme que tout le monde avait dans la tête. D’ailleurs en parlant de ça… Je marchais tranquillement, examinant quelques clichés que je venais de prendre, et d’un coup, je sentais une main s’écraser sur mon épaule, me stoppant dans ma marche. Je relevais alors le regard sur un mec que je ne connaissais pas, visiblement lui me connaissait, un Winthrop sans doute. Alors, qu’est-ce que tu fous ici le tueur ? Je grimaçais, visiblement cette folle rumeur persistait, encore des mois après. Je me taisais alors et continuais mon chemin, mais un autre de ses potes me barra alors le passage et m’obligeait à reculer. Je soufflais longuement, écoutant le nombre incalculable d’insultes, recevant même un coup au visage de la part d’une des brutes. Je rattrapais alors de justesse mon appareil photo dans un réflexe rapide, puis je relevais la tête en fronçant les sourcils, voyant alors le poing du mec arrivé, poings que j’esquivais, en assénant un à mon tour. À voir la tête du mec, mes ennuis ne faisaient que commencer.

(Invité)

Hawaï. Aussitôt revenu de Punta Cana et déjà de retour dans un avion, vers une nouvelle destination paradisiaque. Pourquoi à Philly vous n'aviez pas autant d'activité parascolaire, ma foi ? Ça t'aurait peut-être permis de te détendre plus et de vivre un peu moins de stress... Et tu y serais peut-être encore présentement... Quoi que tu ne te plaignais pas de ton départ. Depuis ton arrivée à Cambridge, en juin dernier, tu avais rencontré de gens formidable, tu t'étais fait des amis pour la vie et tu avais découvert que le programme de théâtre ici était bien plus agréable que celui à l'université de Philadelphie. Sans parler du cursus de biochimie. Un pur délice ! Enfin bref... Vous étiez finalement à Hawaï, sous le soleil chaud. Avec un groupe, vous étiez partis en expédition. Valentina et Jason n'y était pas et d'un sens, ça te faisait plaisir... Ça allait te changer les idées, te les remettre en place... Une chose est sûre, c'est que Val occupait désormais toutes tes pensées. Après plusieurs mètres à marcher avec le gros, tu décidas de faire ton propre chemin. Habituellement tu n'es pas solitaire, mais là... Tu en avais bien besoin. Alors que tu marchais tranquillement vers nul part, tu vus au loin un mec qui se faisait encercler par d'autres gens. Visiblement des gens de ta cohorte. Tu fronças les sourcils en t'avançant un peu plus rapidement. Voyant que les coups de poings commencèrent à se donner, tu rattrapas la bande en courant. « Hé ! HÉ ! Mais qu'est-ce que vous faites ! » Tu hurlas ces mots en te lançant dans la foule pour faire partir les quelques mecs rassembler autour d'un jeune homme qui t'étais inconnu. « Barrez-vous ! Y'a plus rien à voir ! » Tu criais de nouveau, leur faisant signe de se disperser, de partir. Ils n'avaient plus rien à faire là... Une fois qu'ils furent plus loin, tu te dirigeas vers le mec issu de tout ce brouhaha, posant doucement ta main sur son épaule. « Ça va mec ?! C'était quoi ça ?! » dis-tu un peu inquiet pour lui... Après tout, quand on s'en prend à quelqu'un si facilement, c'est ... soit une mauvaise plaisanterie, soit qu'on en a vraiment après lui...

(Invité)

I need somebody, help.

Je me remettais doucement de toutes ces histoires. L’année n’avait pas été facile, il y avait d’abord eu cette baston qui m’avait foutu dans le coma, cette amnésie, la pire conséquence qui soit, puis toutes les autres choses. J’avais appris que mon père, celui qui m’avait renié et battu étant gamin avait fait de moi un bâtard de royauté, j’avais une sœur, et oh surprise, il était apparemment désormais mourant. J’avais également fait une crise cardiaque durant l’épidémie, et à ce moment précis, j’étais certain d’avoir oublié des choses. J’avais peur d’aller à Punta Cana, et finalement, tout s’était bien passé, pourquoi j’aurais paniqué en allant à Hawaï ? J’étais devenu presque insouciant, beaucoup trop naïf. Mon passé me rattrapait, les gros bras que j’avais en face de moi étaient bien là pour m’en faire baver après tout, rien d’autre. Je voyais les coups venir, et je ne me défendais pas forcément, à vrai dire je me laissais faire, ma bonne âme et ma soif de vivre n’étaient plus présentes depuis un petit moment. Cependant, j’avais une certaine rage accumulée, alors après quelques coups touchant surtout mon ego, je décidais de me relever et d’asséner quelques coups à mon tour. À ma grande surprise, un mec s’approcha de notre pseudo-groupe pour arrêter la machine alors qu’au même moment, un mec me poussa pour que je m’éclate sur le sol. Je reprenais alors ma respiration en les regardant dégager comme des chiens galeux. Un seul mec avait réussi à les dégager alors que moi j’étais impuissant, j’ignorais ce que je devais ressentir à ce moment précis. Je me relevais alors et posais mon regard, un peu interloqué, sur mon interlocuteur qui venait de poser sa main sur mon épaule. « Merci, ça va j’ai connu pire. » Je dépoussiérais alors mes vêtements et admirais mon tee-shirt à présent déchiré. « T’inquiète pas, j’ai l’habitude de ce genre de mec… » Je ne voulais pas passer pour une victime, et pourtant…

(Invité)

Tu n'avais pas pu laisser faire la scène qui était en train de se dérouler sous tes yeux. C'était inhumain de voir quelqu'un en train de se faire intimider de la sorte. Ça aurait été encore plus inhumain si tu les avais laissé faire, que tu avais passé ton chemin sans rien dire. Toi, ce genre de chose, ça te touche. Des gens qui vivent dans le taxage, la menace, l'intimidation et tout ça, ça te rends vraiment agressif. C'est quasiment un miracle que tu n'aies pas fracassé la mâchoire du type. Enfin bref, il valait mieux que tu concentres tes pensées vers le jeune homme. « Merci, ça va j’ai connu pire. » répondit-il en se levant pour dépoussiérer son t-shirt déchiré... Il faisait pitié, le mec. Petit comme il est, c'est injuste qu'il se soit retrouvé encerclé de la sorte. Peu importe ce qu'il a pu dire ou faire, il ne méritait pas de connaître un tel sort. « T’inquiète pas, j’ai l’habitude de ce genre de mec… » finit-il par dire comme pour essayer de te rassurer et de banaliser la situation. Tu passas une main dans tes cheveux pour les replacer et chercha un bref instant quoi dire ou quoi faire... Tu n'étais pas très doué pour ça, mais n'empêche que tu ne voulais pas ne rien faire. « T'as vraiment l'habitude de ça ? » dis-tu, surpris. « Alors c'est pas prudent de se promener seul... » dis-tu avant de croiser tes bras sur ton torse, le fixant incrédule. « Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais ces mecs semblaient vraiment t'en vouloir... Que t'ait l'habitude ou non, c'est pas une raison pour les laisser faire. » finis-tu par ajouter, sur un ton sec, presque bête. Bah quoi ? Le jeune homme n'avait pas àse laisser traiter ainsi.

(Invité)

I need somebody, help.

Je m’étais fait tabasser plus d’une fois dans ma vie. Mon père avait régulièrement pris l’habitude de me cramer ces cigarettes sur la peau, de me gifler jusqu’à ce que ma joue devienne bleue, ce genre de chose. Ma première vraie bagarre s’était déroulée après ma première cuite. Une fille était venue me rejoindre, me faisant des avances, avant de s’endormir lamentablement dans son vomi sur mon lit. Le lendemain, son petit ami avait littéralement fracassé ma porte pour m’en mettre une, et honnêtement, s’il ne s’était pas pris ma commode après une esquive de ma part, je crois que je ne m’en serai pas sorti vivant. La seconde fois et non des moindres, c’était au bal de fin d’année de l’année dernière où là, j’avais atterri dans le coma et j’étais devenu amnésique. Quelle vie de merde tout de même, heureusement que j’avais l’habitude d’avoir une vie méprisable. « je ne vais pas m’arrêter de vivre parce que des brutes épaisses veulent ma peau… » Je me contentais de hausser les épaules comme si de rien n’était, qu’est-ce que je pouvais faire après tout ? « Oui et c’est certainement avec mes petits bras musclés que je vais les arrêter. J’ai dû oublier de mettre mon costume de super-héros, ça doit être ça. » Mon ton s’était fait sarcastique sur le coup, une pointe de méchanceté s'était échappée de mes lèvres. J’enfouissais alors mes mains dans mes poches et soufflais longuement avant de reposer mon regard sur mon interlocuteur, plus serein. « Désolé c’est juste que… pourquoi tu prends ma défense en fait ? »

(Invité)

« je ne vais pas m’arrêter de vivre parce que des brutes épaisses veulent ma peau… » Tu soupiras légèrement, les bras toujours croisés contre ton torse. Il n'avait pas tort, d'un sens. Il ne faut pas s'arrêter de vivre parce que certaines personnes en ont contre nous. Il faut plutôt essayer d'aller de l'avant, faire sa vie et puis voilà. Cela dit, il y a certaines limites... Quand c'est rendu qu'on a pris pour habitude de se faire maltraiter de la sorte, ça devient légèrement plus... grâve. On a tendance à surprotéger les femmes qui se font battre parce que souvent, elles n'ont pas la capacité de se défendre elle-même. Or, l'inverse est tout aussi vrai pour un mec. Ce n'est pas parce que c'est un homme qu'il faut le laisser se démerder tout seul en disant « Ah ! C'est un mec, il est capable. »... « Oui et c’est certainement avec mes petits bras musclés que je vais les arrêter. J’ai dû oublier de mettre mon costume de super-héros, ça doit être ça. » L'homme semblait visiblement contrarié par ta remarque. Tu aurais peut-être dû passer ton chemin, baisser les yeux et faire comme si tu n'avais rien vue... Cela dit, ce n'est pas ton genre d'agir ainsi. Tu fonces dans le tas et tu fais ce que tu as à faire sans te poser de question. C'est tout. Tu décroisas tes bras et commenças à faire les cent pas autour du mec. Tu aurais aussi pu partir tout de suite, mais une petite voix à l'intérieur de toi te disais de rester... Après un long silence, sa voix se fit entendre à nouveau. Cette fois, un peu plus calme et posée que la précédente. « Désolé c’est juste que… pourquoi tu prends ma défense en fait ? » Tu haussas les épaules en soupirant doucement. « J'en sais rien, en fait. J'aurais pu te laisser te débrouiller seul, ouais... Mais à en juger par ce que je voyais, tu te serais sûrement retrouvé à l'hôpital... » dis-tu du tact au tact. Après quelques secondes à réfléchir en te grattant le haut de la tête, tu soupiras une nouvelle fois et avança pour être un peu plus près de lui. « Je suis comme ça, moi. Je suis peut-être un mec qui sait se défendre, mais j'aurais aimé, si j'avais été à ta place, me faire aider aussi. C'est pas parce que j'avais pitié de toi ou quoi... » finis-tu par dire, doucement... Tu aimerais croire que dans le monde dans lequel on vit actuellement, il y a encore des gens biens qui peuvent faire une différence... ~

(Invité)

I need somebody, help.

Ma vie était loin d’être rose. Oh j’aurais pu en faire rêver plus d’un avec la partie haute de l’iceberg, après j’étais un gosse de riche élevé dans une belle villa dans une magnifique ville, avec des parents aimants, un mec qui n’avait jamais rien eu à payer de sa vie, qui n’avait qu’à profiter, qu’à vivre dans les gigantesques pièces de sa baraque, qu’à se faire conduire par son chauffeur perso, mais en réalité, cette image n’était qu’un vague reflet du plus énorme mensonge qui a pu exister dans ma vie. En réalité, j’avais quasiment été séquestré durant toute mon enfance par un père qui ne voulait pas me laisser sortir et me faire des amis. Il avait pris l’habitude de se défouler sur moi grâce à sa ceinture, j’étais même devenu son cendrier perso, des cicatrices sur mes bras témoignaient de ces actes de violence, voilà pourquoi je portais constamment des tee-shirts à manches longues, malheureusement là, une de mes manches était déchirée. J’avais été renié parce que j’avais souhaité faire médecine au lieu de politique, j’étais donc sans sous, j’avais été mis à la porte, j’avais dû me saigner pour m’inscrire à Harvard, oh et j’avais récemment appris que j’avais une sœur princesse du Danemark, rien que ça. « J’ai une carte de fidélité là-bas, ça aide. » Je me contentais de hausser les épaules en l’observant tourner autour de moi. Autrefois, je rasais les murs de l’université, les gens me trouvaient trop glauque pour m’approcher, seulement au bal de fin d’année, on m’avait tabassé pour me laisser pour mort, et j’avais fini sur un lit d’hôpital, dans le coma. J’avais également échappé de près à la mort après avoir fait une crise cardiaque durant l’épidémie, et j’en passe, j’aurais tellement d’anecdote qui ferait rager la faucheuse en personne… « Hum c’est vrai que si j’avais tes… atouts, je pense que je me ferai moins emmerder. » Je le regardais alors de haut en bas, il était du genre musclé, fier et fort, disons qu’il impressionnait, qu’il était loin d’être un mec me ressemblant, grand et fin, une espèce de coton tige sur patte.

(Invité)

Un peu dépité par la situation, tu te décidas à t'asseoir par terre, relevant les genoux et passant tes bras autour, joignant les mains ensemble. Tu secouas légèrement la tête en signe d'incompréhension. Comment l'humanité pouvait être aussi stupide ? Comment des gens comme toi pouvait être aussi méchant gratuitement ? « J’ai une carte de fidélité là-bas, ça aide. » Comment pouvait-il parler de la sorte ? Paraître si... détendu face à tout ça ? Il était là, devant toi, avec son shirt à manche longue tout déchiré... C'était triste, mais ce qui l'était davantage c'est qu'il semblait trouver ça correcte, habituel. Ça, ça te dépassait. Tu levas les yeux au ciel, lui montrant un peu ton indifférence face à son genre d'humour noir. « Hum c’est vrai que si j’avais tes… atouts, je pense que je me ferai moins emmerder. » Tu soupiras doucement. S'il savait par quoi tu passes pour avoir ce corps-là, il ne le vanterait peut-être pas autant. Entre crise de boulimie atroce et séance de gym intensive, tout ça en passant par la casse psychologue et nutritionniste... Il n'a absolument rien à t'envier et encore moins ton corps. Corps qui pourrait en faire rêver certaine alors qu'à toi, c'est tout l'inverse. Tu pris quelques minutes pour réfléchir à tout ça, à la scène que tu venais de voir... Tu te demandais si tu n'aurais pas plus dû le laisser faire, le laisser seul... Quoi que... Non. « Écoute... T'as peut-être pas envie d'en parler mec... Mais j'serais curieux de savoir ce que tu peux bien avoir fait au monde pour qu'il te remercie de la sorte en retour... » demandas-tu, toujours en restant tranquillement assis par terre. ~

(Invité)

I need somebody, help.

J’avais à présent l’habitude de ce genre de situation. Quand on y pense, je devrais avoir ma place dans le livre des records, je n’ai jamais frôlé la mort que 3 ou 4 fois si on compte les fois importantes. La plus récente était l’épidémie qui avait failli avoir raison de moi en me provocant un arrêter cardiaque. Un léger sourire s’empara de mon visage, je trouvais cela tellement stupide, tellement ironique. À croire que j’étais trop résistant, que j’arrivais à échapper à la grande faucheuse et que pour ça, elle me faisait tabasser rapidement histoire que je n’oublie pas qu’elle est tout près de moi, et que je n’oublie pas la douleur. Imaginer ce genre de chose était à la fois très utopiste et très étrange, mais qu’importe, je n’étais plus à ça prêt. Je décidais alors de m’asseoir aux côtés du mec qui avait fait fuir agresseur, soufflant longuement. Je posais alors mon regard sur mes mains, je venais d’attraper un maigre bout de bois que je m’amusais à faire tourner entre mes doigts. J’écoutais Lawrence qui m’avouait qu’il était curieux, je ne pouvais pas lui en vouloir, c’était la réaction de chaque personne me fréquentant. « C’est… compliqué. Mais je vais te faire la version courte. D’après ce que je sais, avant, j’étais un vrai connard, un mec hyper glauque qui faisait peur à tout le monde à Harvard. Moi tout ce dont je me souviens c’est ma vie de maintenant, je veux dire que mon dernier souvenir remonte à il y a un an. Je me suis fait tabasser à mort par une bande de brutes au bal et depuis je suis amnésique. Les gens ne comprennent pas ça, pour eux je suis toujours ce mec type bizarre qui a été accusé de meurtre. » Je posais alors mon regard sur le mec qui semblait effaré. « Tu peux t’en aller si tu veux, te mettre à courir, fuir, je ne t’en voudrais pas. »

(Invité)

Sans même connaître une seule parcelle de l'histoire du jeune homme, tu te doutais bien que ça ne serait pas facile à entendre. Néanmoins, tu crois fermement qu'il y a toujours de meilleures façons de régler des conflits que par la douleur et la brutalité. Peu importe le crime commis, il y a toujours moyens de s'organiser autrement pour le régler... Le jeune homme prit donc place près de toi et tu le fixas ensuite, attendant patiemment une suite de sa part. « C’est… compliqué. Mais je vais te faire la version courte. D’après ce que je sais, avant, j’étais un vrai connard, un mec hyper glauque qui faisait peur à tout le monde à Harvard. Moi tout ce dont je me souviens c’est ma vie de maintenant, je veux dire que mon dernier souvenir remonte à il y a un an. Je me suis fait tabasser à mort par une bande de brutes au bal et depuis je suis amnésique. Les gens ne comprennent pas ça, pour eux je suis toujours ce mec type bizarre qui a été accusé de meurtre. » Tes yeux s'agrandirent davantage, comme si la surprise te gagnait aux premiers abords. Après quoi tu essayas de démêler ce qu'il venait de te dire... Il était accusé de meurtre, ce qui ne veut forcément pas dire qu'il l'avait commis. Évidemment, tu ne connaissais pas toutes les circonstances, mais ta première idée ne changeait pas : ce n'était pas à ses brutes de lui faire payer. S'il avait commis un crime ou quoi, c'était à la juste de s'en occuper. Connard ou pas. « Tu peux t’en aller si tu veux, te mettre à courir, fuir, je ne t’en voudrais pas. » Tu secouas alors rapidement la tête. « Non, non, non. Je ne suis pas le genre à fuir quelqu'un à cause d'histoires dans ce genre... » commenças-tu alors, calmement. « Tu as été accusé de meurtre. Accusé. C'est pas comme si tu avais été reconnu comme étant le meurtrier, non ? Et... D'accord, tu étais un connard... Mais après ? Y'en a partout des connards alors je ne vois pas pourquoi on s'en prend à toi en particulier. » Tu soupiras doucement, passant une main dans tes cheveux pour les ébouriffer. « Et pour ton amnésie... Ça doit déjà être le pire des sorts qui soit, ça... Ne plus te souvenir de rien... » dis-tu, désolé de ce qui pouvait lui arriver... ~

(Invité)

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