Rhys Kyle Mason ► Nicolas Simoes

« Il ne faut envier personne : les bons ne sont pas dignes d’envie, et les méchants, plus ils réussissent plus ils se font de mal à eux-mêmes. »

Je n'avais jamais imaginé que je me souviendrais autant de cette époque pourtant si futile pour certain, et amusante pour d'autre. J'avais encore toute mon innocence et la joie de pouvoir chaque jour jouer aux côtés de mes camarades. Malheureusement à cet époque, j'étais quelque peu rondouillard, ce qui avait le don de divertir les enfants autour de moi. Pourtant, je n'y portais pas plus attention, préférant les distractions devant moi, et puis, ce n'était pas mon poids plus important qui allait mettre un frein entre mes amis et moi. Du moins, c'est ce que je pensais. Jusqu’à ce qu'arrive deux nouveaux élèves. Frère et soeur, plus soudé que jamais, qui du haut de mes huit ans, m'avait fait vivre un vrais cauchemar. Je n'imaginais pas bien ce qui se passait, mais peu à peu, mes amis me délaissait pour aller avec ce double infernale, sans parler que tout deux n'arrêtaient pas de se moquer, de me faire tomber dans la cours, dans les escaliers ou bien encore à m'humilier quand il leur convenait bon de le faire. On ne se rend pas bien compte de la méchanceté des enfants et pourtant, je la vivais dans ce temps là. Tout le monde avait prit leur partie et je me retrouvais seul. De plus, j'étais bien trop fier et obstiné pour expliquer à mes parents la cause de mes blessures tantôt superficiels, tantôt plus grave. Je m'étais donc tu et j'avais peu à peu nourris une rancœur envers mes deux camarades qui prenaient tout deux un malin plaisir à me rabaisser, à me faire mal, bien au de-là du physique. Mon mentale subissait aussi, j'avais le coeur meurtrie et plus aucune confiance en ma personne. Tout n'avait plus aucun sens. Tout ce que j'attendais, c’était d'atteindre l'établissement suivant et de me débarrasser enfin de mes bourreaux.

« On ne naît pas Homme on le devient. » -Erasme.

L'entrée au High School, ne m'avait pas parut une bonne idée au départ, étant donné que mes camarades m'avaient suivit, tout comme le duo que je détestais. Mais j'étais déterminé à changer. Je m'étais donc mis au sport en travaillant mes muscles, afin de changer mon physique que j'avais finis par détester. Le surf, le boxe, et la course, m'avait aidé à me redonner confiant peu à peu. Etant un Australien pur sang, j'avais finis par maîtriser l'art du surf. Mes parents quant à eux, me soutenais dans ma démarche en mettant toute la famille à la diète complète. J'avais donc finis par perdre plusieurs kilos, tout comme je perdais les regards insistant sur ma personne. Et c'est seulement en deux ans que j'avais acquit ma taille d'aujourd'hui, sans parler que des muscles s'étaient développés. Des abdominaux, des bras un peu plus imposant et mes yeux bleu qui semblait enfin faire de l'effet. D'ailleurs, peu à peu, j'arrivais à avoir une certaine notoriété envers la gente féminine, et j'en profitais pour faire mes premières expériences. Premiers baisers, la premières fois qui en suivirent bien d'autre, l'art de draguer, de plaire et de se sentir enfin quelqu'un. J'avais enfin reprit confiance en moi. Bien sûr, je n'en étais pas moins bête pour autant. Si mes parents avaient voulu m'accompagner dans ma démarche, il m'avait fait un compromis. Je devais être sérieux dans mes études et surtout développer mes capacités ainsi que mes facilités. J'obtenais alors les meilleures résultats m'apportant alors une confiance en moi, d'autant plus importante. Tellement importante que j'avais finis par perdre pied. La preuve ? La fille du duo infernale avait finit par tomber dans mes filets. Et après un long jeu de séduction j'avais finis par coucher avec elle en lui promettant mille et une chose alors que mon seul but était de lui faire payer son arrogance d'autre fois et le mal qu'elle m'avait fait. Durant nos ébats j'avais installé une caméra dans ma chambre, et je l'avais donc posté sur youtube sans en comprendre les répercussions. Outre la vidéo qui s'était fait supprimer par l'hébergeur lui même. La jeune femme avait par la suite tenté de se suicidé sans succès. Je m'étais donc vengé mais le résultat n'était guère plaisant à mes yeux. J'avais sa tentative sur la conscience et la peur de voir ses envies s’exaucer enfin. Je ne pensais pas que cette vengeance au goût finalement amer allait tourner de cette manière. Tentant maintes et maintes fois de m'excuser, la jeune femme avait finit par couper les ponts et j'avais finis par me faire un peu plus petit. La culpabilité présente m'avait poussé à boire un peu plus, ainsi qu'à fumer quelques produits illicites. Je ne suis jamais tombé dans l'excès, mais cette période de ma vie m'a rendue plus fêtard, car c'est seulement en m’amusant que j'arrivais à oublier mes problèmes. A ce moment-là, j'avais aussi commencer peu à peu à apprendre la guitare et à en jouer. Ne sachant pas chanter, j'en faisais pour le plaisir de jouer, de me sentir vivre à travers quelques notes de musique. Une manière de me concentrer sur autre chose que les cours ou bien le sport. Ma manière pour me remonter le morale.

«  L'amour, on le désire ou on le renie. »

A peine le temps de dire ouf, que je m'étais retrouver à l'université, et pas n'importe laquelle. Harvard. J'avais réussis le teste grâce à mon travail acharner qui n'avait pas faiblit. C'est alors que le choix de confrérie s'était imposé à moi. Bien que je fasse partie d'une famille plutôt aisé, je n'avais pas l'intention de rejoindre les rangs des Eliots. J'avais déjà eu ma période d'être méprisé, et de celui qui m'éprise pour vouloir revivre ça. J'avais grandis que ce soit en âge, en taille ou bien encore dans ma tête. J'avais appris de mes quelques erreurs et je ne comptais pas remettre le couvert. J'avais donc choisis la Quincy House en pensant que mon expérience m'aiderait à comprendre les gens puisque j'avais une oreille plus attentive à présent. Je portais alors mes études vers la médecine vétérinaire, étant un grand amoureux des animaux depuis ma tendre enfance, cette option n'était même pas à réfléchir. Dans un même temps, je m'étais installé à Harvard dans un appartement à part afin de pouvoir adopter mon chaton, Whisky. J'arrivais enfin à m’épanouir tranquillement sans avoir mes parents dans mes pattes. J'avais même trouve un petit boulot pas trop mal en tant que Barman dans un des bars de la ville. Je n'avais pas spécialement envie que mes parents subviennent à mes besoins tout au long de leur vie même si cette option, bien que confortable était alléchante. Après deux ans dans l'université, les événements s'enchaînèrent. Lors de mon retour chez mes parents que j'avais mis sous silence, histoire de leurs faire la surprise, j'avais tout d'abord vu la voiture de ma mère, et une autre qui m'étais inconnue. Et plus j'avançais dans la grande maison, et plus je trouvais étrange qu'on y trouve personne. Peut être qu'ils étaient dans le jardin ? Ma mère aimait employer un jardinier pour chérir ses très chères fleurs. Malheureusement pour moi, en voulant faire un tour rapide dans ma chambre, je tombais sûr celle de mes parents, ma mère en compagnie d'un autre type. Prit en flagrant délit d'adultère. A l'instant où cette femme, m'avait aperçu, j'avais pris les jambes à mon cou, en repartant aussi vite que j'étais venue. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Je me sentais impuissant face à cette situation. Elle venait de tromper mon père ! Ma rage, la haine et la déception s'était mêlé à mon humeur. Je ne comprenais pas. Pourquoi ? Cette femme qui me répugnait à présent m'avait appelé quelques heures après, mais je n'avais pas daigner décrocher. Je savais que ce n'étais pas mon histoire, donc, je n'avais pas à en parler à mon père. Mais à partir de cet instant, j'ignorais celle-ci et considérait ma mère comme ne faisant plus partie de ma vie. Ce que mon père n'a jamais compris. Et bizarrement cet événement me faisait douter, auprès de la gente féminine. J'avais interrompue ma relation avec ma copine de l'époque pour me concentrer sur moi même. A présent, mon rapport avec les femmes est plutôt froid en apparence et méfiant. Ma situation amoureuse est quasi inexistante, et je me contente de plan d'un soir pour réussir à garder ma vie sexuelle active. je suis tout de même un homme avec des envies. Mais alors que je pensais ma vie de nouveau stable, la bombe à Harvard chamboula de nouveau ma vie. Je perdais pendant l'espace de plusieurs semaines, mon activité principale ; le sport en ayant plusieurs fractures au niveau de mes jambes. Un monde en plus qui s'était peu à peu écroulé et qui m'avait déprimé. A présent, j'ai repris mes activités sportifs me permettant de me dépenser, bien que je ne puisse plus me donner comme j'avais l'habitude de faire. Cette bombe m'avait ôté le peu de liberté que j'avais. Je suis quelqu'un qui à arrêter de se prendre la tête au profit d'une vie plus douce, entre alcool, fumette, femmes et études. Mais je reste traumatisé par cette bombe qui m'avait terrorisé, et qui aujourd'hui encore me provoque de l'angoisses lorsque je met les pieds dans la bibliothèque.