Valentin - leçon n°1 : que serait-un hangover sans un méchant dans l'histoire ?

leçon n°1 : que serait-un hangover sans un méchant dans l'histoire ?

Elle ne s'est plus ce qui s'est passé. Elle parlait avec Jasper, fin...c'était un débat très complexe, le comment du pourquoi des sentiments inavoués...et après après vide totale. Ah si...elle se souvient avoir mangé avec les autres à midi, puis fait la fête très tard le soir. Puis, nada...plus rien. Un vide totale qui lui fait peur. Elle se lève difficilement, quelques courbatures. Elle porte une robe noire moulante...Salomée s'admire dans un miroir. Cette robe n'est pas la sienne, elle ne se rappelle pas l'avoir mise, ni même acheté...mais qui sait. L'odeur est abominable, elle aide Salomée à revenir à la réalité...mais où es-tu princesse ? lui dirait une douce voix provocatrice, une voix qu'elle connait tant. Dans quel pétrin, tu t'es encore gourée ?...Elle cherche ses affaires, mais l'appartement est un chantier. Appartement ? N'étaient-ils pas dans une maison à Honolulu ? ...Elle commence à avoir peur, ...l'appartement est sans dessus-dessous...Il y 'a quelqu'un ? demande-t-elle d'une petite voix avant de se mettre à crier. Sans réponse, elle s'assit sur canapé et se relève rapidement. IL Y A UN CORPS ETENDU...elle a peur, Salomée prie limite. Premier réflexe attraper quelque chose de dur, elle prend une lampe. Le corps étendu se mouve, c'est un homme torse nu...elle l’assomme.

Salomée & Valentin

Le gros bordel sérieux ! J'avais justement évité d'aller au Spring Break pour cette raison, pour éviter de finir dans de tels états qui me défoncent le crâne, qui m'empêche de connaître toutes les étapes de ma soirée passée avec mes amis, ou même avec des filles. A peine deux ou trois jours à Hawaï qui me voilà dans un état pas possible, tellement que je n'arrivais pas à me lever. Je pouvais juste deviner que j'étais allongé sur un canapé. Où ça ? Sûrement dans ma chambre, ou celle de quelqu'un d'autre, elles se ressemblent toutes ici. Mais un poids m'extirpa de ma nonchalence en m'arracha un petit cri rauque de douleur, mais en fait plus de surprise que d'autre chose. C'était la voix de Salomée qui demandait s'il y avait quelqu'un. Bah oui évidemment, c'est pas demain la veille que j'abandonnerais ma princesse ... Je me redressais difficilement pour me mettre assis sur le canapé quand je remarquais que mon amie était vraiment sexy dans cette robe. C'est vraiment celle qu'elle avait la veille ?

Valentin & Salomée

Salomée s'arrêta de respirer avant de reconnaître la voix de ce cher Spinelli. Elle fit tombé son poêle sur son pied en hurlant,...aaah, mais toi alors !!!!...tu m'as fait PEUR !...Elle reprit son souffle en tremblant. Ensuite, Salomée attrapa ses cheveux et fit mine de les arracher avant de reprendre son état normal. Souffle princesse, ce n'était pas un ravisseur ou que sais-je. Elle roula des yeux en soupirant...et bien, peut-être que tu sais comment on a finit comme ça ? ...Elle passe ses mains sur sa robe, ...je ne me rappelles pas l'avoir acheté...et de plus, nous ne sommes plus dans la maison louée par les Winthrops. Lomée s'approcha des tentures qui recouvrait une grande fenêtre, elle passa sa tête à travers. Quelques immeubles en ruines, l'humidité qui y règne, pas le magnifique soleil hawaïen,..on est dans un trou perdu.Elle passait une main dans ses cheveux. En gros, ils étaient dans la merde, encore une autre merde.

Salomée & Valentin

C'était soit du à l'effet de l'alcool et de l'adrénaline soit au fait que j'avais un corps trop musclé, mais je n'avais pratiquement rien senti quand Salomée m'avait assomé. Heureusement pour moi elle avait raté ma tête, encore une chance ! Mais je n'avais pas épargné son pauvre petit coeur que j'avais vraisemblablement effrayé. Elle me fit rire quand elle me fit savoir que je l'avais bien fait peur Elle me demanda ensuite si je savais ce qu'il s'était passé et fallait bien avouer que j'avais un sérieux trou noir, mais pour ça, il ne me fallait pas beaucoup d'alcool donc on était pas sorti de l'auberge. Je n'ai qu'un pauvre trou noir malheureusement. Dis-je en me frottant le crâne. Puis elle me fit savoir qu'elle ne rappelait même pas avoir acheté sa robe et un sourire apparut sur mon visage, même si la situation commençait à faire flipper un peu, surtout qu'elle remarqua qu'on était pas dans les bungalows qu'on avait loué, mais dans un trou perdu apparemment. Une légère inquiétude m'empara et je me redressais pour remarquer que pour ma part j'étais en caleçon. Super... Ralais-je dans ma barbe. Ca m'étonnait même de ne pas avoir fini nu comme un ver me connaissant. Je partais donc à la recherche de mes vêtements tout en rassurant mon amie. On a vécu pire, on devrait pouvoir retrouver le chemin tout de même, c'est pas comme si Hawaï était super grand ...