Sabah&Evannah&Sara-Lou - « vivons de champagne et de malboro light »

« Vivons de champagne et de malboro light. »

Assise au bureau de ta chambre tu fini de griffonner quelques mots sur un bout de papier, ce bout de papier là c'est ton discours, les plus grand de ta confrérie t'en ont chargé et ne peux décidément pas les décevoir, tu relis tout, a te paraît pas mal. Tu enfiles ton petit gilet de laine et sort de la Eliot House en te dirigeant vers Cambridge Common, certains sont déjà là. Tu les salue d'un sourire, t'as pas vraiment eu de mal à parler avec eux, bien sûr vous êtes du même milieu puis t'as toujours été plus ou moins sociable quand même. Une fille sur la scène installée te tend la main, c'est Evannah une fille des Eliot, plutôt sympa d'ailleurs tu la connais pas vraiment mais bon ça ne risque de pas trop tarder, tu attrapes sa main et grimpe sur la scène par son aide « Merci » tu jettes un coup d'oeil sur ton papier et la regarde à nouveau « Dis … tu pense que c'est bien » c'est vrai après tout si ça se trouve c'est vraiment merdique ce que tu as écris, enfin tu en doute mais on ne sait jamais. Tu lui tends pour qu'elle le regarde, tu sais bien que tu ne pourras pas tout modifier étant donné que tu es censée le lire à quatorze heure et qu'il l'est bientôt l'heure dite mais bon ...

le discours:

(Invité)

Le bizutage… Evannah se souvenait du sien comme si c’était hier ! Et d’ailleurs, ce n’était pas si loin que ça. Ce jour-là, c’était autour d’une petite nouvelle de passer à la casserole. Elle ne la connaissait pas encore énormément, mais pour avoir déjà discuté avec elle, Evannah l’appréciait déjà beaucoup. Elle l’attendait d’ailleurs dans le parc de Cambridge Common, avec une grande partie des autres Eliots. Une estrade avait été aménagée et des chaises étaient installées devant, de sorte que les anciens de la maison puissent tous être installés. Eva, elle, elle patientait le temps que la jeune bizute arrive, pour l’aider un peu peut-être, ou tout simplement pour lui donner un peu de courage. Ca pouvait être terrorisant de faire un discours devant toutes ces personnes, à plus forte raison quand ils sont plus âgés et qu’on ne les connait pas vraiment.
La jeune fille arriva bien vite - Eva pouvait déjà la voir arriver dans le parc de là où elle était -, et une fois qu’elle se trouva au bord de l’estrade, Evannah lui tendit la main pour l’aider à monter, un sourire encourageant sur les lèvres. Elles se trouvèrent bien vite côte à côte. « De rien », lui répondit-elle quand elle la remercia. Et d’ailleurs, la petite nouvelle lui demandait son avis. Evannah regarda la feuille. « Fais-moi voir », lui dit-elle gentiment. Elle voulait bien lire ce qu’elle avait écrit, évidemment, et elle lui prit le papier des mains. Elle lit ce qu’elle avait marqué, et un sourire se dessina sur ses lèvres. « C’est parfait », lui dit-elle, contente. « Tu vas très bien t’en sortir, j’en suis certaine ». Ce serait bientôt à elle.

(Invité)

« Vivons de champagne et de malboro light. »

Tu attends que Evannah est fini de lire, elle lève la tête vers toi te disant « C’est parfait » tu souris, « Tu vas très bien t’en sortir, j’en suis certaine » tu la regarde en souriant, te disant que cette fille est drôlement sympa. Un des plus vieux viens te taper sur l'épaule pour te dire que c'est à toi, tu hoches la tête allé go, tu t'approches du bord de la scène pause ton discours au sol à côté de toi, tu observes quelques secondes les gens face à toi avant de commencer « Harvardiens, Harvardiennes... » les regards se tournent vers toi puis tu reprends « N'avait vous donc jamais rêvé de faire partie de l’élite ? De boire du champagne en guise d’apéritif et pas seulement pour les grandes occasion ? » tu les regarde un par un, aperçois quelques uns des Eliot au fond et leur sourit avant de poursuivre « De jouir du compte en banque de vos parents, d'entrer dans des boutiques comme Barneys, Lord & Taylor, Begdorf Good Manet j'en passe sans dire « non je regarde simplement » à la vendeuse venant vous accoster ? » tu fais une courte pause en lançant des regards interrogateurs un peu partout dans l'assemblée qui te laisse parler, tu trouves ça d'ailleurs plutôt flatteur mais tu te dis bien qu'à un moment y a une rebelle qui va chercher la merde. « Sauf que voilà nous avons ces privilèges, certains d'entre vous l'ont aussi, oh ça nous le savons bien mais beaucoup ne l'assume pas, par pudeur ou je ne sais quoi. Regardez nous, rejoignez nous, arrêtez de faire vos rebelle et jouissez enfin de ce luxe que vous avez la chance d'avoir. » t'as fini ton discours, tu te tourne vers Evannah et lui souris.

(Invité)

Tu sais même pas ce que tu fous là. T'es juste là comme les autres. Qui est ce qui t'as trainé ici ? Aucune idée. T'es peut être trop défoncée pour t'en rappeller. Ouais, ça doit être ça. T'es pas du genre à "participer" aux événements de l'université. Ouais, d'ordinaire, t'en as rien à faire. Mais t'es quand même là. Assise sur le banc, au fond et face à la scène. T'attends que ça passe. Pour te tirer. Une fille s'avance sur la scène, tu relève les yeux vers elle. Elle ne te dit rien. Mais tu l'écoutes quand même. « Harvardiens, harvardiennes, n'avait vous donc jamais rêvé de faire partie de l’élite ? De boire du champagne en guise d’apéritif et pas seulement pour les grandes occasion ? De jouir du compte en banque de vos parents, d'entrer dans des boutiques comme Barneys, Lord & Taylor, Begdorf Good Manet j'en passe sans dire « non je regarde simplement » à la vendeuse venant vous accoster ? Sauf que voilà nous avons ces privilèges, certains d'entre vous l'ont aussi, oh ça nous le savons bien mais beaucoup ne l'assume pas, par pudeur ou je ne sais quoi. Regardez nous, rejoignez nous, arrêtez de faire vos rebelle et jouissez enfin de ce luxe que vous avez la chance d'avoir. » T'éclates de rire. Est-elle sérieuse ? C'est quoi ce discours à la con ? Des gens se retournent vers toi mais tu les ignores. Et tu continues de rire à mesure qu'elle avance dans son discours. T'avais déjà les Eliots en ligne de mire en bon Mather qui se respecte. Mais alors là.. C'est la goutte d'eau. T'arrives pas à comprendre comment on peut être snob à ce point. Certes, l'argent est une chose importante mais de là à l'étaler comme ça.. T'attends qu'elle termine et descende de la scène pour aller lui toucher deux mots. Ouais, t'es d'humeur à être acide aujourd'hui. Tu te lèves et la rejoins. Ne faisant même pas gaffe à la blonde qui l'accompagne. « - T'appelles ça un discours, sérieusement ? » Tu ris, une seconde fois. « - Sincèrement, on a vu mieux comme discours dans l'histoire d'Harvard. Aussi superficiel que vous tous, chers membres de la si prestigieuse Eliot House. » Tu la regardes, d'un air dégoûté. « - Je me remercie chaque jour d'avoir refusé ma place parmi vous, vraiment. »

(Invité)

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