the truth always hurts ☆ (césar & leevy)

the truth always hurts

Cet après-midi, rien de prévu. Pas de cours et les révisions ? Très peu pour moi. En faite, je voulais juste passer un peu de temps avec lui. On s'est expliqué il y a peu avant la fin du spring break, mais ce n'est plus comme avant ou du moins c'est l'impression que j'ai. Attrapant mon sac que j'ai posé sur mon épaule, je suis rapidement partie en direction du quartier "étudiant". Oui, je l'ai toujours appelé ainsi parce qu'il y a plus d'étudiants que d'habitants de Cambridge dans ce quartier et il n'est pas rare de ne pas croiser quelqu'un qu'on connait. Après quelques minutes, je suis arrivé en bas de l'immeuble pour rejoindre l'étage où vivait César ? Le prévenir, juste à la dernière minutes et c'est avec un oui qu'il m'a dit qu'il voulait bien sortir. Le sourire aux lèvres, j'a frappé trois coups contre la porte avant de voir son visage angélique. Oui, il a ce visage si doux qui pourrait en faire craquer plus d'une « Hey » dis-je en posant mes mains sur son torse et de venir l'embrasser tendrement. Un geste simple qui m'a tellement manqué « Tu es prêt ? »

J'avais trouvé un défouloir dans le fait de bosser mes cours. Aussi étrange que cela puisse penser pour certains, ça me détendait. Par dessus tout, j'avais la tête remplie par mes cours. Pas de place pour le fait de penser à mon père, à ma mère, à ma soeur, à ses histoires de mariages arrangés, ni à Meadow, ou encore à Leevy. Ne surtout pas penser à Leevy. Alors que je continuais ma journée studieuse, vêtu entre la tenue "normale" et le confortable, je m'étais aménagé mon coin bureau avec un sachet de biscuits et un grand bol de chocolat. Bref, j'étais en mode solitaire. Meadow m'avait appelé pour me demander si j'étais partant pour sortir. A vrai dire, j'étais bien installé mais j'acceptais malgré tout. Je ne l'avais pas tellement vue depuis le SB et il fallait que je fasse des efforts, que je sorte mon nez dehors et qu'on passe du temps, tous les deux. J'avais à peine eu le temps de troquer mon survêtement pour un jean qu'on frappa à la porte. J'alla ouvrir, espérant que j'avais l'air sortable, n'ayant pas eu le temps de beaucoup me préparer. Meadow se tenait dans l'encadrement de la porte et vint me mettre les mains sur le torse avant de m'embrasser tendrement, je lui rendis mon baiser, non sans sentir un poids de culpabilité m'alourdir. Je lui adressa un de mes plus beaux sourires avant de répondre. Presque, laisse moi juste attraper une veste et mon portable et je suis à toi. Dis-je en mettant une main sur son visage, caressant brièvement sa joue avec mon pouce avant de re-rentrer dans mon appartement.

(c) darkdreams/marine

Cela faisait déjà plusieurs jours que Leevy avait cesser tout contact avec César et elle n'allait pas se mentir ; c'était dur, tellement dur. Elle essayait de penser à autre chose, faire des activités, faire de nouvelle rencontre mais il ne sortait pas de sa tête. Il avait raison depuis le début quand il disait que ça ne servait à rien et que ça n'aiderait en aucun cas à passer à autre chose. La cabot était en se moment dans sa chambre, n'ayant plus cour et n'ayant rien de prévu. Elle se sentait bien trop seule et elle détestait se sentiment de solitude. Elle lâchait alors un soupire vu que cette histoire avec César lui revenait en tête. Elle finit par se lever de son lit ayant décidée elle ne sait pas pourquoi de passer le voir. Juste pour prendre des nouvelles. Elle quitta alors son appartement pour marcher jusqu'à celui du brunet, elle prit ensuite l'ascenseur et monta à son étage. Elle prenait alors une légère inspiration, elle se sentait assez stressée. Elle avait vraiment peur de se faire rejeter. Une fois en face de son appartement elle pût apercevoir Meadow devant la porte, apparemment ils étaient près à sortir. Elle mordit alors sa lèvre gênée se trouvant vraiment stupide d'avoir trouver le seul moment pour voir César au moment ou sa copine était présente. Le pire dans tout ça est que la brune était une très bonne amie de Leevy et elle n'était au courant de rien. Hey.. Je crois que je dérange.. Dit-elle en commençant déjà à reculer vers l'ascenseur ne préférant pas que César sache qu'elle était passée.