MAKSIM LUBIM ALEKSEIEVITCH ► RJ King

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle N. et j'ai 23 ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à Bazzart.  Le forum est beau, grand & les membres sont chaleureux alors j'ai décidé de m'inscrire.  J'utilise RJ King comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ ça peut varier, je sais faire du long comme du court mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Je vous aime déjà .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

"Dans une famille, on est attaché les uns aux autres par des fils invisibles qui nous ligotent, même quand on les coupe"

Vladivostok, Russie. 'Je vous déclare mari et femme' et tout le blabla qui suit et qui n'est pas vraiment écouté par les mariés tellement ils sont heureux. C'est comme ça que tout mariage devrait se passer, pas vrai? Sauf que ce n'est pas toujours le cas. Ici, ce ne l'était pas. Quand on venait d'une grande famille de politiciens, on se devait d'épouser des personnes de la haute bourgeoisie. C'était ainsi, il ne fallait même pas discuter. Vladimir n'avait donc pas eu d'autre choix que de dire oui à Natalia, une jeune chirurgienne remplie d'ambitions et qui provenait d'une aussi haute famille que lui. Dans un sens, il avait eu de la chance, la jeune femme était fort jolie, cultivée et agréable. Cela suffirait à faire un beau mariage. Les deux jeunes époux suivaient donc le protocole. La prochaine étape était les enfants. Comme de coutume, après un an de mariage, Natalia mit au monde non pas un mais deux enfants: Vassili & Maksim. Vassili avait été le premier à voir le jour. C'était le bébé le plus petit et le moins gros des jumeaux. Il avait d'ailleurs du être placé en couveuse quelques jours. Tandis que Maksim se portait à merveille. La joie aurait dû envahir les deux parents. Sauf que Vladimir n'était pas présent, trop occupé par ses voyages (à cette époque, il était ministre des affaires étrangères) et Natalia avait bien d'autres projets que de s'occuper de ses jumeaux. Les deux petits furent donc confié à une nourrice: une dame qui avait l'âge d'être leur grand-mère mais qui les aimait réellement. On ne sait donc comment Vladimir et Natalia réussirent à avoir un dernier enfant: Klara naquit donc deux ans plus tard. Le même scénario se reproduisit. Et les trois enfants grandirent entourés de leur nourrice, et quand ils eurent l'âge, d'un instituteur particulier. Ils ne manquaient de rien, vraiment. Sauf de l'amour de leurs parents. Etait-ce pour ça qu'ils étaient si soudés? Probablement. Une chose était certaine: on ne les voyait jamais l'un sans l'autre et qui s'attaquait à un Alekseïevitch s'attaquait aux trois.

Tout aurait donc pu continuer à se passer comme ça. Sauf que le malheur n'épargne personne, même les riches. Maksim et Vassili venaient de fêter leur huit ans. C'étaient des petits garçons épanouis. Maksim était un peu plus turbulent, un peu plus tête en l'air que son frère. Mais tous les deux obtenaient d'excellents résultats scolaires. Et tous les deux surprotégeaient la petite dernière. Ce jour-là fut un tournant dans leurs vies. Ils jouaient au parc, comme souvent. Leur nourrice n'était jamais très loin et les deux petits garçons faisaient la course alors que Klara les suivait péniblement. Tout à coup, Vassili s'était effondré. Il n'y avait pas eu de signe prédisant ce malaise et au départ, Maksim avait cru que son frère avait trébuché. Sauf que ce n'était pas le cas. Inconscient, Vassili avait été amené à l'hôpital. On avait fini par lui diagnostiquer une leucémie. A 8 ans, Maksim ne comprenait pas très bien tout ce que cela engendrait. Tout ce qu'il savait c'était que son jumeau n'était pas bien et il refusait de quitter sa chambre. Natalia avait fini par se résoudre à laisser dormir les deux enfants à l'hôpital. Maksim n'avait d'ailleurs jamais vu autant sa maman qu'à ces instants. Les traitements de Vassili furent longs et éprouvants pour le petit garçon. La maladie lui donna enfin un répit. Il était en rémission, on ne savait pas si la maladie reviendrait un jour, elle pouvait attaquer n'importe quand. Mais à 10 ans, on est insouciant et Maksim était tout simplement heureux de retrouver son frère, avec qui il fit les 400 coups.

12 ans et l'âge d'aller au collège. Première fois aussi que les jumeaux mettaient un pied dans une école, puisqu'auparavant ils avaient un instituteur particulier. Très vite Vassili se montrait plus attentif que son frère, plus assidu aussi. Tandis que Maksim était plutôt le roi pour se faire des amis et donc se faire accepter, lui et son frère, dans une petite bande. Alors qu'ils n'étaient en cours que de deux mois, Vassili fit une rechute. La leucémie l'attaqua une nouvelle fois et ce fut une nouvelle fois l'hospitalisation, une nouvelle fois la chambre stérile et les traitements aux nombreux effets secondaires. De nouveau Maksim fut présent pour son jumeau et lui rendit visite tous les jours. Vassili était fort, il allait encore se battre, la maladie ne gagnerait pas. C'était du moins ce que Maksim se forçait à penser à chaque fois qu'il quittait son frère, la peur au ventre qu'on lui annonce une mauvaise nouvelle.

13 ans. Sur le gâteau d'anniversaire, il n'y avait plus Vassili & Maksim. Il n'y avait que Maksim tout court. La leucémie avait été la plus forte, elle n'avait laissé aucune chance à Vassili, l'emportant après quelques mois de souffrance. Maksim ne s'en était pas remis, il avait cru que la terre se dérobait sous ses pieds ce jour où on lui avait annoncé la triste nouvelle. A présent, ils n'étaient plus deux, il était tout seul. Maksim s'était alors muré dans un silence pendant quelques semaines et seule Klara arrivait à l'approcher. Seule elle arrivait à le comprendre. Alors qu'elle était la cadette, ce fut Klara qui porta son frère tout au lond de ces mois où Maksim se sentit orphelin. Il refusait de sourire, refusait presque de s'alimenter. La descente aux enfers allaient d'ailleurs continuer. A 15 ans, Vassili lui laissait toujours un vide immense. Maksim fit de mauvaises rencontres, des personnes plus âgées avec qui il apprit à fumer puis à boire. A 16 ans, il s'offrait sa première cuite. Ses parents semblaient bien trop occupés que pour voir la détresse de leur aîné. Klara était toujours là pour lui mais la demoiselle semblait impuissante face à cette destruction. A 17 ans, Maksim voulut rejoindre son frère et c'était seul dans sa chambre qu'il avalait une boîte de médicaments. C'était Klara qui le retrouva inanimé et qui appela les secours. Un ultime appel à l'aide, qui fut cette fois entendu par ses parents. Ils ne réagirent cependant pas de la manière dont le jeune adolescent avait espéré. En effet, à la place de l'entourer d'amour, ils le placèrent dans un centre afin que Maksim règle son addiction avec l'alcool et le manque de son frère. Garder un alcoolique dépressif chez eux était tout simplement une mauvaise image pour une famille aussi connue qu'eux. Ils avaient donc inventé que Maksim était parti étudier dans un autre pays. Une excuse comme une autre. C'était dans ce centre qu'il la rencontra: elle avait le même âge que lui, venait aussi d'une famille aisée russe et tout comme lui avait le coeur déchiré en mille morceaux. C'était deux écorchés de la vie. Deux adolescents complètement paumés qui se firent confiance, s'entraidèrent et s'aimèrent.

"Je n'ai aucune excuse à te faire pour la façon dont j'essaye de réparer ce que tu as brisé "

2 ans que leur relation durait. Maksim avait petit à petit repris goût à la vie, grâce à elle, et pour elle. Le bonheur semblait enfin frapper à sa porte. Il était amoureux et il entrait en deuxième année de médecine, ayant réussi à négocier ses études avec son père, qui le voyait suivre les mêmes traces que lui. Son père avait d'ailleurs eu une promotion et était passé premier ministre russe. Tout semblait sourire au jeune homme, âgé de 19 ans. Mais encore une fois, la vie lui joua des tours. Ils avaient rendez-vous chez lui, dans le petit appartement que son père lui louait non loin de l'université. Quand elle avait passé la porte, il avait de suite vu que quelque chose n'allait pas très bien alors têtu, il avait cherché à comprendre. 'Il n'y a rien Maksim vraiment' Elle avait relevé la tête de son épaule et pour lui prouver, l'avait embrassé. Maksim avait secoué la tête. Têtu comme une mule, le jeune homme avait persévéré. Elle avait baissé la tête avant de murmurer: 'Je suis enceinte' Maksim n'en avait pas cru ses oreilles. Il pensait qu'elle se protégeait et n'envisageait pas un enfant de si tôt. Pourtant, maintenant qu'il était là, il se voyait bien père. Un sourire béat s'était donc étiré sur son visage. 'Mais c'est super!' Sa chérie ne semblait pas soulagée par sa réaction. Elle avait encore baissé la tête un peu plus bas. 'Non Maks'. Il n'est peut-être pas de toi.' C'était comme une douche froide. En une seconde, il comprenait qu'il était cocu et qu'en plus elle était enceinte. La colère monta en lui et il la chassa de son appartement sans lui laisser le temps de s'expliquer. Il ne voulait plus la revoir, plus lui parler. En le trompant, elle tirait un trait sur leur histoire.  

Harvard. Changer d'air, c'était tout ce qu'il lui fallait. Et Maksim n'eut aucun mal à faire accepter son dossier à Harvard, l'université qu'il visait. Loin de la Russie, loin de ses vieux démons, il voulait repartir de zéro. Cela fait maintenant deux ans qu'il est à Harvard. Deux années pendant lesquelles il lui est arrivée d'autres aventures, où il a continué à fumer, à sortir (sans pour autant replonger dans l'alcool) et à accumuler les femmes (un moyen comme un autre de l'oublier). De plus, il se sent de plus en plus attiré par les hommes. Bisexuel? Certainement mais il ne l'a encore révélé à personne.