the last person I want to talk to (PV Charlie W)

Je n'arrivais pas à comprendre. A chaque soirée en groupe, j'avais cette foutue malchance de tomber dans une dispute ou bien encore d'être la cause de la dispute. Comme si la soirée a Punta Cana, quand Avery m'avait foutue un poing dans la tronche n'avait pas suffit. Mais malheureusement pour moi, j'avais une attirance pour une fille aussi impulsive que moi, et la gifle qu'elle avait donné a Caly m'avait conforté dans l'idée qu'elle l'était et que je n'aurai jamais du quitter la jeune Mather des yeux. D'autant plus que Priape, l'ex copain de la jolie Dunster était là lui aussi, ainsi que son frère Emrys. Je n'était pas au courant de leur lien familiale et je sentais d'ici que le jeune Winthrop allait m'en faire baver. Après un mal aise suivit d'un moment intriguant avec Dixie, j'avais finis par quitter la fête à cause de la fatigue occasionné par le trajet en avion. Une fois dans l'immense hôtel, je gravis rapidement les marches jusqu'à notre étage en faisant une halte au salon qui nous était réservé. J'avais encore du mal que l'université puisse nous payer d'aussi beau appartement mais je devais avouer que je savourais ma chance. Remarquant qu'une personne était là, j'allumais les spots en réglant leurs intensité au plus bas. Et c'est seulement en entendant les paroles du jeune Dunster que je reconnaissais enfin la personne en question. Piape. Merde. Ma chance légendaire me poursuivait on dirait. Son ton cynique et désagréable le fit lever les yeux aux ciels. Je n'avais pas spécialement de rancœur à son égard étant donné qu'il ne m'avait rien fait mais il en détenait. A cause de notre nuit avec son ex copine. Écoute Priape, je suis pas d'humeur alors si tu as quelque chose a me dire, ne tourne pas autour du pot. Dis-je en soupirant. Notre brève liaison avec la jolie Dunster ne représentait rien pour moi et s'il fallait que je lui dise maintes et maintes fois, j'etais prêt à lui dire. Je n'aimais pas les tensions, surtout quand ça concernait les femmes. Leurs pouvoirs sur nous, être masculins étaient parfois monstrueux.

M'approchant doucement de la cuisine, mon élan fut bien vite coupé par celui du jeune Dunster qui me plaquait rapidement contre le mur de la pièce. Je n'avais pas compris ce qu'il se passait sur le moment et encore moins ce qu'il voulait de moi. Mise à part que j'avais couché avec son ex pour m'aider à oublier des sentiments devenue trop gênant, je ne voyais pas d'autre chose. Son ton menaçant ne m’effrayais pas, tout comme sa poigne qui arrivait à me tenir contre ce mur. J'étais conscient qu'il pouvait me frapper mais sa colère, d'une certaine manière j'arrivais à la comprendre. J'avais tout de même frapper un Winthrop pour les beaux yeux de Dixie, il y a quelques mois de cela. « Si tu t’avises encore de faire du mal à Caly ou à Dixie, je t’assure que tu es un homme mort… » Caly ? Pour Dixie à la limite je pouvais comprendre mais pourquoi faire du mal à la jeune Dunster ? Attend. Réfléchissant quelques secondes, je commençais à comprendre que, bien que le couple soit fraîchement séparé, Priape semblait toujours prêt à défendre sa belle. Le problème, c'est qu'il ne voyait pas du tout qu'elle ne m'intéressais pas. Calypso était une jeune femme intéressante et douce, que je garderai sans doute parmi mes amis, mais jamais en petite amie. Je lui laissais volontiers. « Mais qu'est-ce que tu fou ? » Parvenais-je à lui dire en le regardant droit dans les yeux. « Mes histoires avec Dixie ne te regarde pas ! Et si tu ne veux pas que je fasse de mal à Calypso -bien que je n'en ai pas l'intention- retourne avec elle, bon sang ! »

Je ne comprenais pas sa réaction vis à vis de Dixie. Il avait couche avec elle pour y être aussi attache que ça ? D'autant plus que je n'aimais pas sa façon de me catégoriser. J'avais peut être couché avec son ex copine mais ça ne faisais pas de moi le dernier des enfoirés. Peut être qu'il était son ami mais ça ne lui donnait en aucun le droit de juger ma manière de me comporter envers elle. Je ressentais des choses pour elle, j'avais des sentiments et bien que je n'arrivais pas à l'exprimer de la bonne manière, il ne pouvait pas savoir ce que je ressentais pour elle. Et c'est alors qu'il me ramena son baratin de père frustré envers le copain de sa fille. Elle avait surement connut des événements ultérieures, oui, et alors ?  La faire souffrir ? Comme si c'était mon but ! Il me prenait pour un con ou quoi ? Resté calme jusque là, je sentais que mes nerfs arrivaient de moins en moins à le supporter. Mais redescend sur terre. Merde. T'es qui pout me juger de la sorte ? Tu crois que je veux me faire toutes les filles parce que ça m'amuse ? Mais arrête, bordel ! Tu me connais au moins ? J'aime Dixie. Ouais. Ça t'en bouche un coin, non ? Cette fille, c'est bien la dernière que je veux faire souffrir. Dis-je avec dureté. Ce n'était une surprise pour personne ; quand le sujet tournait autour de Dixie, sujet donc sensible, je m'énervais facilement. Portant les mains sur les siennes, j'enfonçais le peu d'ongle que je possédais pour les plantés dans sa chair afin de le faire lâcher prise. Heureusement pour moi, j'arrivais enfin à m'échapper de son emprise. Calmement je me dirigeais vers le cuisine en commun en me préparant un verre d'eau. Je passais doucement ma main au niveau de mon cou en serrant les dents. La sauté ? Mais t'es vulgaire avec ta propre copine ou je rêve ? J'ai pas voulu la sauté comme tu dis. J'avais besoin d'un break et on s'est trouvé, fin de l'histoire. Et puis ça se voit que t'en es mordue alors fonce, merde. Qu'est ce que t'attend ? M'emmerde pas. J'ai déjà quelqu'un en vue. Par contre évite de t'y prendre comme ce soir. C'est pas sympa les gifles. Ouais, je le cherchais, après tout il m'avait offert un accueil qui ne me plaisait pas du tout. Si il daignait utiliser ses poings j'allais répliquer. Et bien que je ne sois pas aussi grand et carré que lui, je faisais de la boxe et je n'oserais pas une seule seconde a me battre s'il commençait à faire l'idiot.

Je souriais intérieurement de ses paroles qui n'avaient aucun sens venant de sa bouche. Ne pas faire de mal à Dixie, je savais bien que sans le vouloir je le faisais, mais il n'avait pas à me donner des leçons vu son niveau avec Calypso. Il l'a blessait certainement plus que moi avec Dixie. Je ne répondit donc pas à cette allusion en préférant boire tranquillement mon verre pour le reposer dans l'évier.« Ne t'en fait pas, c'est réciproque. » Dis-je alors quand il m'assura qu'il ne voulait pas me connaître. En tout cas, de ce que je pouvais voir, ce type était infecte, je comprenais Calypso de l'avoir lâcher sur le coup ou du moins je priais pour qu'il ne soit pas aussi énervant tout le temps. « Tu ne sais pas ce que je veux ? Ne cherche pas. Je te laisse volontier Calypso, alors cesse de voir rouge quand je suis là. » Dis-je sur un ton qui se voulait appuyé. Je savais pertinemment que ce qu'il l'inquiétait le plus c'était sa Calypso, malheureusement pour lui, je ne pouvais rien faire. Mise à part l'aider à les réconcilier ce qui pourrait paraître fou quelque part. A sa réflexion sur ma manière de m'y prendre avec Dixie, je soupirai en me demandant si il ne le faisait pas exprès. Je le savais tout ça, je savais que j'étais le pire mec qui puisse exister mais c'était ma personnalité. Je voulais construire quelque chose avec Dixie, mais j'avais juste du mal à me l'avouer et à faire face à cette futur histoire. Mon côté célibataire je m'en fichais pas mal, mais c'était la confiance envers la jolie Mather qui était beaucoup plus difficile. Ma dernière rupture s'était soldé sur un échec, et on m'avait fait cocue en prime, je ne voulais plus de ça. « Je sais tout ça, j'avais pas spécialement besoin que tu me le dise pour le savoir.. » Dis-je en le regardant enfin dans les yeux. Le mépris qu'il m'offrait n'avait rien de justifié, et ses menaces encore moins. « Peut être bien, mais c'est ici que je suis pourtant, et je vais me coucher. » Dis-je en répondant sur le fait que je devrai plutôt être avec elle que là devant lui. Je me foutais de son avis et de ses mots, je savais ce que j'étais entrain de vivre avec elle et c'était le principale.