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bouc émissaire temporaire (ft. Lila-Grace & Dexter)

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bouc émissaire temporaire
 
fiche par ©century sex  

J’étais de mauvaise humeur ces derniers temps, j’en voulais au monde, je m’en voulais à moi-même. Il me fallait quelque chose sur quoi passer ma colère, évacuer le méchant... et le club de débat était exactement ce qu’il me fallait. Je n’avais jamais été pro violence, je ne voulais pas épuiser mon corps, mais faire taire mon esprit l’espace de quelques instants. Je ne demandais qu’à me trouver une distraction pour oublier le désastre qu’était ma vie amoureuse. J’étais complètement pathétique, je laissais toujours mes relations personnelles affectés mon existence et il me fallait trouver le moyen de changer de manière fondamentale. Un autre jour pour cette transformation. Maintenant je devais m’attaquer à mon adversaire habituelle, Lila-Grace, ce prénom lui allait affreusement mal d’ailleurs. Il était trop florale et féminine pour lui convenir, c’était le diable en personne. J’exagérais, mais ça me plaisait bien qu’elle me déplaise aussi. Je me dirigeai vers notre salle de réunion, dans le département de la politique. C’était ridicule d’avoir une salle rien qu’à nous, mais ce n’était pas de notre faute si le club avait coulé si facilement et qu’il n’en restait plus qu’aujourd’hui deux membres. Quand j’entrai dans la pièce, elle était déjà là, avec son air condescendant et sa fausse modestie. Ah ce qu’elle pouvait m’énerver déjà! Ça avait été le coup de foudre instantané, je l’avais vu et puis j’avais tout de suite su qu’elle me passionnerait toujours. De la pire des manières. «On peut au moins dire que tu possèdes une qualité, la ponctualité.» Je m’assis face à elle, une table nous séparant d’un mètre seulement. Je la tenaillai des yeux, ne la lâchant jamais, c’était une de mes tactiques pour faire craquer mon opposant, un truc que j’avais appris en droit. Le sujet du jour était connu à l’avance, c’était chacun notre tours de choisir le thème pour la semaine suivante, aujourd’hui nous parlerions de la potentiel guerre entre cette chère nation et la Russie. «Laisse moi deviner, tu vas me dire que la guerre c’est un bon moyen de régler des conflits et qu’on devrait risquer de perdre des vies au nom de l’honneur? Plus rien ne m’étonnerait venant de ta part Boleyn.» Je lâchai un dernier soupire. J’y allais sans doute fort, mais j’étais en colère. J’avais retenu cette boule de rage caché au fond de moi depuis trop longtemps.  
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Dexter & Lila-Grace Հ bouc émissaire temporaire.
Lila-Grace venait tout juste de boucler son Longchamp bleu, récemment acquis. Le saisissant d'une main, et son Iphone dans l'autre, elle s'extirpa hors de la maison des Quincy, dans lequel elle résidait momentanément, en statut de bizut, puis emprunta le chemin qui menait à la salle consacrée aux débats, un club de l'université, auquel elle appartenait depuis quelques temps. En effet, étant étudiante en politique, et avec de grandes espérances pour les années à venir, notamment son rêve d'intégrer la vie politique américaine, devenir présidente, voire première ministre en Angleterre, Lila-Grace voyait ce club comme un essai pour son futur métier, à savoir réussir à se montrer convaincante, s'exprimer clairement sur ses idées, etc...  Arrivant à destination, la blonde constata que la salle était vide. Le club ayant malheureusement perdu de sa popularité, il ne restait plus qu'elle, ainsi qu'un autre membre, Dexter, contre qui elle allait devoir débattre, donc. Et ce dernier n'était pas encore présent. Profitant de son absence pour s'installer confortablement à la table habituelle, Boleyn ôta sa veste en jean clair, ajusta son haut blanc, passa une main dans ses cheveux pour les remettre en ordre, puis dénichant de son sac, son bloc-notes et un stylo, elle attendit patiemment que son « adversaire » se ramène. Ce qui ne tarda pas, par ailleurs, elle le vit passer le pas de la porte. Entre Dexter et elle, ça avait collé immédiatement ; mais pas de la meilleure des manières, au contraire. Pourtant, malgré leurs fréquents désaccords, Inès ne pouvait nier qu'elle aimait bien ça, c'était bizarre à expliquer mais vrai. Arrivé à sa hauteur, il débuta la conversation avec un « On peut au moins dire que tu possèdes une qualité, la ponctualité ». Sans se démonter, l'habitude faisant, Boleyn lui répondit simplement, accompagné d'un sourire en prime : « Disons que la ponctualité est une qualité des politiciens, et que tu n'as, apparemment pas. » Entre eux deux, c'était toujours œil pour œil, dent pour dent. Elle le regarda prendre place, et de ce qu'elle put en constater, aujourd'hui, il avait l'air légèrement plus « agressif » du moins dans ses gestes. D'ailleurs, il ne perdit pas une seconde pour continuer, une fois assis : « Laisse moi deviner, tu vas me dire que la guerre c’est un bon moyen de régler des conflits et qu’on devrait risquer de perdre des vies au nom de l’honneur? Plus rien ne m’étonnerait venant de ta part Boleyn. ». Il y allait fort, c'était clair, mais elle ne comptait pas se laisser faire. Lâchant un léger rire ironique, Inès répliqua, jouant avec son stylo : « Ah parce que c'est ce que j'ai dis ? Je ne pense pas que la guerre soit nécessaire, excepté lorsque le pays en tort ne s'exécute pas de manière diplomatique. Parce que tu penses que c'est normal que la Russie veuille contrôler et prendre possession de la Crimée, par exemple ? » Marquant une pause, elle ajouta aussitôt, d'un ton plus calme : « Tu devrais contrôler ton agressivité, parce que ça n'a pas l'air d'aller hein. »  

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Elle m’énervait déjà, ainsi coiffée, ainsi habillée. Sa richesse se constatait à des kilomètres, s’en devenait intimidant pour les gens, comme moi, qui n’avait jamais connu le luxe de la sécurité financière. Je l’attaquai dès ma première occasion, lui consédant déjà un point, comme il était coutume de le faire lors de débats. « Disons que la ponctualité est une qualité des politiciens, et que tu n'as, apparemment pas. » J’osai les épaules, si elle croyais m’atteindre avec de telles bétises elle se mettait le doigt dans l’oeil. J’ai toujours voulu être avocat de toutes manières! «Tant mieux, merci, quel cauchemar serait ma vie si je souhaitais me joindre à la bande des politiciens corrompus. Mes compatis pour ton futur d’ailleurs.» Contrairement à moi, la politique la touchait on ne peut plus directement, elle aspirait à la grandeur des jours de présidence, elle vivait en plein irréalisme, cette pauvre enfant. Le sujet du jour était la guerre, c’était une bonne occasion de l’accuser d’entretenir les idéaux les plus cruels. Je n’étais pas de bonne humeur aujourd’hui de toutes manières, je savais bien qu’elle avait la capacité de survivre à chacune de mes attaques, c’était ce qui rendait nos séances intéressantes, j’avais une adversaire de taille et d’honneur. « Ah parce que c'est ce que j'ai dis ? Je ne pense pas que la guerre soit nécessaire, excepté lorsque le pays en tort ne s'exécute pas de manière diplomatique. Parce que tu penses que c'est normal que la Russie veuille contrôler et prendre possession de la Crimée, par exemple ? » Évidemment, elle pensait ainsi. Pour moi la vie n’avait simplement pas de coût, c’était la priorité à privilégié sur tous les plans. « Tu devrais contrôler ton agressivité, parce que ça n'a pas l'air d'aller hein. » Alors je me m’apprêtais à lui répondre, elle me devança d’une réplique agaçante. Je serrai les dents, prêt à lui sauter à la gorge pour avoir osé parler aussi familièrement de ma vie, elle ne savait absolument rien de celle-ci, elle n’avait pas le droit de s’y attaquer. «Laisse ma vie personnelle en dehors de ça. Fais pas semblant que ça t’intéresse.» J’avais des problèmes de coeur, c’était toujours la même chose, je me sentais cruellement seul. J’aurais pu renchérir en lui disant que le peuple de la Crimée s’était démocratiquement énoncé sur leur appartenance russe, mais je choisi un tout autre angle, c’est elle qui avait commencé après tout. «A-t-on déjà brisé le coeur Lila-Grace, sincèrement, complètement, as-tu déjà survécut à ce genre de blessure?» Je ne le demandais évidemment pas gratuitement, il y avait une raison à tout, mais je devais attendre sa réponse pour poursuivre.
 
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