KATARINA & EURYDICE

Je n'avais toujours rien fait de ma journée .. Cela devait faire des heures de j'attendais dans mon bureau, à boire un coup et fumer un des nombreux joints que j'avais eu la joie de confisquer. J'attendais d'avoir quelque chose à faire, je n'allais pas aller me promener pour le plaisir sur le campus. Je n'avais pas vraiment envie de voir tous ses étudiants aujourd'hui sans raison apparente .. Mais tout en expirant doucement la fumée, mon téléphone sonna, j'ai alors enlevé mes pieds de mon bureau, m'asseyant de manière plus commode pour prendre l'appel. « Lieutenant ? Vous êtes libre là ? Enfin .. Vous n'avez rien à faire ? » Je soupirai un moment, il balbutiait, avait du mal à finir ses phrases, il semblait assez hésitant. J'étais vraiment si tyrannique que ça ?! Il devait être nouveau, j'étais connu pour des excès de violence, des élèves souvent, de simples habitants à la rigueur .. mais jamais envers mes collègues ! « Hum .. Abrège .. Tu veux m'envoyer quelqu'un c'est ça ? C'est quoi son nom ? » Je me suis remise comme à mon habitude avec les pieds sur le bureau .. « Mademoiselle Hedbrand-Schwarz je crois .. Ça vous dit quelque chose. » J'eus un petit rire retenu « Eurydice ?! .. Je vois, amène là dans mon bureau. » Il raccrocha alors. Je supposais alors le message passé.

Les minutes passèrent, Eurydice allait donc bientôt arriver. Je jettai un coup d'oeil à mon bureau, j'avais les pieds dessus, un cendrier plein, un sac avec quelques cigarettes confisquées, ma bouteille dans un autre coin. Ça n'avait rien d'un vrai bureau de lieutenant, c'était tout enfumé, je devais empester l'alcool. Après tout je ne cherchais pas non plus à faire bonne impression. On toquait alors à ma porte. « Lieutenant Aleksovski ? La voilà. » La porte s'ouvrait alors, Eurydice entra dans mon bureau ..

Spoiler:

(en cours)

Santé, je porte un toast à ma mort. Le whisky tourne autour de moi, mes yeux roule d'avant en arrière, j'crois bien que j'vais vomir. C'est bon, j'suis prête. Rendez-vous chez chiens, ils vous renifleront le cul à la recherche du moindre délit . Un seul nom tourne dans ma tête, ce putain de nom : Katarina. Quel poison coule dans mes veines depuis que tu m'as touché ? Le temps passe, au fond je me perds. Qui suis-je ? J'aurais préféré crevée que d'avouer ne pas me connaitre, j'aurais préféré crever qu'avouer avoir besoin de ses réponses, d'avoir besoin de la voir. D'une démarche mal assuré, j'avance vers le poste, insultant les passants. J'aime profiter de mon aspect pour derverser la haine qui me remplie, la peur qui me remplie. Elle est quelque part là dedans, enfermant dans une cage dorée mon vrai moi. Que m'a t-elle volé ? Une volée de jurons traverse ma bouche alors que j'entre dans le commiseria. Oh, j'vous ai pas dit ? Un des chien me tient serré contre lui. Il pue l'aftercheve et un truc comme... le shampoing à l'avocat. Les menottes serrent tellement mes poignets que je lâche un gémissement. Un petit nouveau est installé à un bureau, je décide de chercher la merde jusqu'au bout et lui crache au visage.