Allez, on se dépêche ! (amaliya)

À peine avais-je finis les cours que je me dirigeais avec hâte dans mon lieu de travail, Quel ne fut pas ma surprise lorsque je vus avec surprise autant de gens, je me changeais rapidement et je commençais alors mon service.

Cela faisait maintenant trois heures que je travaillais non-stop. J'étais pressée et épuisée. Ce Mac do était spécial un jour c'était comme si les gens n'avaient pas vu l'existence de ce lieu et le lendemain c'est comme s'ils se rendaient compte qu'il existait et ils venaient tous en même temps. Je n'en pouvais plus. Et pour bien ajouter l'agacement que je ressentais une jeune femme venais de se plaindre en me regardant. Je la fixais essayant de me contenir du mieux que je pouvais. J'inspirais.

"écoutez madame, on fait du mieux que l'on peut avec le petit effectif que nous sommes. Faites preuve de patiente comme tout le monde. Il n'y a pas que vous qui êtes pressée." J'essayais tout de même de garder un ton un peu "aimable" à ce qu'il paraîtrait le client serait roi... Connerie ouais. Elle n'était pas la seule à attendre, nous-même n'avions pas encore mangé pour pouvoir nous occuper de tout le monde présent.

Sérieusement? Est-ce qu'elle était sérieuse ? De quel droit elle venait et se permettait de parler comme si j'étais son employé personnel. Mais elle a du culot! Je venais de lui dire clairement que l'on fait notre maximum et 30 secondes plus tard elle vient se plaindre encore?! Elle a cru qu'on était ses esclaves ou quoi?! Cliente ou pas cliente qu'elle ne prenne pas ce ton avec moi. En quoi et pourquoi je m'amuserais à faire les choses lentement ? Pour me laisser mourir de faim ? Ça m'énerve les gens qui ne comprennent pas qu'ils ne sont pas les seuls à être servi.

"Ecoutez, je n'ai pas que ça à faire de faire patienter les gens pour rien. On s'active comme on peut après si vous pensez mieux faire prenez ma place et moi je jouerais la cliente chiante on verra bien si vous aimerez ça. On est bien d'accord sur le fait que vous n'êtes pas seule donc laissez les gens devant être servi et patientez, c'est comme ça que ça fonctionne." Lui dis-je sur le même ton que celui qu'elle avait employé.

Ce n'est pas parce que je la servais qu'elle pouvait se permettre d'être désagréable. Apparemment c'était trop dur à comprendre qu'on était peu, que l'on n'était pas né que pour travailler ici, et que nous aussi, on peut être épuisé. Nooon c'est tellement dur de comprendre le personnel d'un fast-food. Je n'ai fait que lui répondre avec la manière hautaine qu'elle avait employé envers moi. Si elle se sent agressé tant mieux comme ça, elle sentira ce qu'elle fait aux autres.