(+ Jasmine) Un bon chat est un chat mort

© Kaiji
Il avait enfin récupéré les clés de sa voiture, et cela faisait un bien fou d'être au volant de cette dernière, surtout après qu'elle ait été fâcheusement embouteillé par une salope de lycéenne avec tout juste son permis en poche. Qu'elle ait connu l'enfer quoi.. Un permis que la petite ingénue n'aura pas pu profité bien longtemps puisque le jeune allemand s'est aussitôt empressé de lui faire sauter, aucun risque qu'elle ne recommence celle-là. Sa liberté pleinement retrouvé, car il était hors de question que le garçon ne conduise un autre véhicule que sa magnifique Porsche Panamera blanche, signe de toute réussite sociale dans son milieu. Il avait décidé d'aller pavaner avec, histoire d'emmener sa pote Novembre faire un tour, elle qui a dû subir les multiples crises d'angoisses du garçon à chaque nouvelle journée de retard de la part du mécanicien. L'allemand prit sans tarder la direction de la Cabot House, mais un étrange spectacle vint le distraire le temps de quelques instants. C'était lui ou un clown se baladait sur le campus ? Il se mit à sourire en pensant à un autre bizutage, alors qu'il sentit un léger choc sous ses roues. Paranoïaque au plus haut point, il actionna le frein à main et se précipita hors de sa voiture. « Han putain, mais c'est pas vrai ! » s'écria-t-il, les mains attrapant instinctivement ses cheveux, comme pour garder sa tête sur son axe, de peur qu'elle ne tombe à la renverse. Le devant de la voiture était immaculée de sang, assez pour qu'on s'en aperçoive en tout cas. Une légère bosse venait d'être créée, dû sans aucun doute au choc. Le garçon fit le tour de la voiture et découvrit le corps inanimé d'un chat, gisant là sur la route. « Putain d'enculé » s'énerva-t-il, en lui assénant un bon coup de pied. Et maintenant quoi ? Il était son propriétaire, merde ? Hors de question que Gégène ramène sa belle voiture sans faire marcher une assurance, ah ça nan !

© KaijiCe jour là je ne m'étais pas douté que j'allais faire une rencontre surprenante, même deux rencontres. Je m'étais levé, tard, n'ayant pas cours, j'avais décidé d'aller faire un petit tour dehors. Je ne savais pas encore si j'allais aller en ville ou bien juste m’aérer un bon coup. En tout cas, je m'étais habillé en circonstance, une tenue de sport. Je venais de prendre ma douche, j'attachais mes cheveux et je me dirigeais en dehors de la Cabot House. C'est en sortant que je fis ma première rencontre. Un petit chat était allongé sur le perron de la maison, se roulant et miaulant espérant que l'on s'occupe un peu de lui certainement. je m'approchais alors de l'animal pour voir s'il se laissait faire et par surprise il se mit à ronronner sous mes caresses. Je sourie alors, venait m'accroupir pour mieux le caresser. Quand il se releva pour venir se frotter sur mes jambes, je décidais d'aller lui chercher un truc à manger, mais il me suivit à intérieure voulant le chasser ce qui était impossible. Je le pris alors dans mes bras, il se laissait faire totalement. Arrivé dans ma chambre cherchait quelque chose qui pourrait l'intéresser. Trouvant, un ou deux restes de la veille je lui donnais et il se régalait. Une fois terminé je décidais d'aller le remettre dehors et c'est à ce moment que je fis une autre rencontre ou du moins le chat. Cette fois-ci elle était bien plus horrible que celle qu'il venait de faire étant donné qu'il passait en dessous d'une voiture. Je fus choqué de ce que je voyais, le chauffard s’arrêtait et je l'entendis protester. Je restait prostré sur le pallier de la porte, fixant cette pauvre bête qui était maintenant morte. J'avais comme envie de pleurer. Le jeune homme qui venait de commettre ce massacre, regardait atour de lui surement pour voir si on l'avait vu ou un truc du genre. Son regard tombait sur moi qui me sentait pas très bien d'un coup. Il se dirigeait en ma direction et je m’avançais également, furieuse et sous le choque de voir autant de sang.
" Ca va pas de rouler aussi vite, complétement malade ! " M'exclamais-je.

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Il avait beau maugréer, s'arracher les cheveux, il se demandait comment il allait pouvoir se débarrasser de ces quelques traces rouges. Non pas que c'était totalement indélébile, mais ça restait du sang de chat quand même, il n'allait pas tenter le diable en nettoyant ça lui-même. La libération vint bien vite quand il entendit au loin une nana brailler. Elle pouvait être aussi bien témoin que propriétaire, elle allait s'en mordre les doigts de l'enguirlander de la sorte. Déjà, il grinçait des dents et se dirigea aussitôt vers elle. « C'est une voiture qui a besoin de vitesse, tout comme vous avez besoin de garder vos sale bêtes dans vos chambres, Cabots » lança-t-il, oubliant pour un moment qu'il aurait rêvé d'intégrer cette maison. Arrivé à sa hauteur, il croisa les bras et la jugea de son air supérieur. « Si c'est ton chat, va falloir que tu paye le contrôle technique, la nouvelle couche de peinture et un bon resto gastro » lui fit-il savoir, déterminé à en découdre jusqu'au bout. Dans d'autres circonstances, il aurait tout simplement lui proposer un spa, massages et cocktails pour sceller une nouvelle amitié (entendez pas là traîner quoi, car des vrais potes, il n'en avait pas), mais elle venait de tout gâcher en lui lançant des injonctions comme celle-ci. Eugene Venteiheimer n'était pas de ceux qui laissait filer les criminelles, Ô que non ! Il avait un goût assez prononcer pour la justice, et il ne repartirait pas d'ici sans avoir gagner gain de cause.

© KaijiJe venais d’assister en directe à la mort du chat que je venais de trouver et de nourrir. J'étais soudainement écœurée, c'était dégueulasse le spectacle que cela donnait. Un type venait de sortir de sa voiture visiblement furax que ce chat ce soit retrouvé sous ses roues. Je venais à m'approcher un peu, mais pas trop quand même pour l’engueuler. Il était fautif, il roulait à une vitesse non autorisé dans le coin, ce n'était pas étonnant que ce pauvre chat ai terminé comme ça.
« C'est une voiture qui a besoin de vitesse, tout comme vous avez besoin de garder vos sale bêtes dans vos chambres, Cabots » Me répondait-il. Non, mais quel toupet, il avait tord et en plus il osait dire que c'était de ma faute ? Il croisait les bras, comme pour bouder et il me regardait prenant un air supérieur qui n'avait pas lieu d'être.
« Si c'est ton chat, va falloir que tu paye le contrôle technique, la nouvelle couche de peinture et un bon resto gastro » Je le fixais, arquant même un sourcil. Il était sérieux là ? Je me mise à rigoler, pour qui il se prend ce mec ?
" Ce n'est pas mon chat et je ne payerais jamais cela à un mec qui pense qu'il a tous ses droits alors que c'est lui le fautif. Tu roulais trop vite sur cette zone et si tu veux te lancer là dedans je peux être bien plus méchante. " Fallait le recadrer un peu le petit, non ? J'en revenais pas mes yeux, il devait surement faire partit du campus, mais avant ça je ne lui avais encore jamais adressé la parole et franchement je m'en serais bien passé.

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Ce n'était qu'un chat merde, il allait falloir qu'elle s'en remette la petite ingénue là. C'était pas le sien en plus, alors pourquoi faisait-elle autant de comédie ? Autant il portait les Cabot en haute estime, autant il pensait que cette fausse image de meufs défendant les droits des animaux et de la chaussée n'était pas du tout crédible. Ça se trouve, elle aurait elle aussi écrasé ce même foutu chat s'il s'était retrouvé sur son satané chemin ! « J'ai l'impression qu'il faudra que tu consultes, heureusement, y'a pas de véto à appeler, j'imagine qu'il faut juste jeter le corps à la poubelle nan ? » fit-il, se sachant blessant et totalement détestable à ce moment-là. Les pincettes n'existaient pas avec lui, et ouais, il allait falloir balancer le corps autre part car il risquerait de se le reprendre sur son chemin du retour ! Mais imaginant le bon coeur de la jeune blondinette, il ne put s'empêcher d'ajouter un peu plus de sarcasmes à ses propos. « Ou alors je te laisse le soin de lui choisir une belle place sur ta pelouse ? ». Il aimait malmener les gens oui, il adorait ça, c'était un peu son petit carburant au quotidien. Dommage que ça n'en était pas encore à l'état de faire fonctionner une voiture, comme ça il n'aurait absolument pas besoin d'essence ! Mais en vrai, outre les petites remarques qu'il pouvait apporter, il se demandait vraiment s'il pouvait repartir comme ça, la laissant à son vieux chagrin, ou si elle comptait encore papoter avec lui. Debout en face d'elle, il n'arqua qu'un sourcil, attendant la moindre réponse de sa part.

© KaijiJe me demandais sue quel énergumène je venais de tomber. Il venait même à reporter la faute sur moi alors que c'était lui qui avait écraser ce chat. C'était pas le mien et alors ? Cela m’empêchait d'être en colère car un idiot roulait trop vite ? « J'ai l'impression qu'il faudra que tu consultes, heureusement, y'a pas de véto à appeler, j'imagine qu'il faut juste jeter le corps à la poubelle nan ? » Je le regardais avec mépris avec son faux air supérieur. Je devrais consulter, je pense qu'il faudrait déjà qu'il s'occupe de lui.
" C'est ça ! " Ne disant rien d'autre, j'étais énervé contre ce mec qui sortait d'on ne sait où.
« Ou alors je te laisse le soin de lui choisir une belle place sur ta pelouse ? ». Venait-il à en rajouter une couche. Je jetais un dernier coup d’œil en direction de la pauvre bête.
" Je te laisse le soin de choisir. " J'allais certainement pas l'aider, il manquerait plus que ça. C'était trop pour moi, ce genre de personne je n'aimais pas du tout. Lui lançant alors un regard noir, je tournais le dos et m’apprêtais à le planter là.

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Eugene s'attendait à une véritable joute verbale, il avait besoin de décompresser, de passer ses nerfs sur quelqu'un, faute d'avoir déjà tué le chat et l'avoir rué de coups avec ses belles chaussures. Merde, ses chaussures ! Il leur accorda toute son attention, se fichant en fait de ce que pouvait bien raconter la petite blondinette. Ça va, elles n'avaient rien, il allait falloir qu'il les emmène chez sa gouvernante, chez son père, elle-seule savait y faire avec ses pompes. Il redressa le visage afin de pouvoir répondre quelques piques mais il eut la désagréable surprise de se retrouver à moitié seul. Nan ? Elle comptait partir, déjà ? Elle ne voulait pas s'énerver ? Il le fallait merde ! Il n'était pas dit qu'il aurait l'occasion de s'en prendre à quelqu'un d'ici son retour à la Mather House. Elle avait déjà le dos tourné mais Gegene ne s'avoua pas vaincu. « Eh toi attends » l'interpella-t-il, en faisant le tour et venant se planter devant elle. « Genre, tu restes calme comme ça ? C'est culotté » avoua-t-il avec un brin de séduction dans la voix. « Tu t'appelles ? J'voudrais au moins savoir à qui j'ai tué le chat » fit-il, en affichant un sourire sur le visage, comme si la situation était drôle en fin de compte. L'effet Cabot ça, pour sûr.

© KaijiJ'étais un peu dégouté et ce type en face de moi m'énervait clairement. Voulant en rester là et faire aucun commentaires de plus je tournais les talons. Alors que je commençais à rejoindre la Cabot House et surtout en pensant que le jeune homme avait lâché l'affaire, je fus surprise de l'entendre encore me parler.
« Eh toi attends » Je me stoppais alors, jetant un coup d’œil derrière moi. Je le vis s'approcher. Il me voulait quoi encore ?
« Genre, tu restes calme comme ça ? C'est culotté » Il disait cela sur un ton différent que le précédent. Je lui faisais alors face, haussant les épaules. Il croyait quoi, que j'allais ramasser ce qu'il venait de faire à sa place ?
" Et alors y a quoi de culotté là dedans ? " Non, mais franchement... De plus il ne s’arrêtait pas à cela.
« Tu t'appelles ? J'voudrais au moins savoir à qui j'ai tué le chat » Un de mes sourcils s'arqua de surprise, voilà qu'il voulait savoir mon prénom maintenant, il avait même l'air amusé.
" Ca t'aiderait à te pardonner si je te le dis ? " lui lançais-je.

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La joute verbale qu'il avait tant convoité, dès lorsqu'il avait écrasé ce foutu chat et pris en grippe cette foutue Cabot, semblait bien loin maintenant. Cette dernière ne semblait pas vouloir se prendre la tête, et au final, elle n'avait peut-être pas tort. C'est vrai que si un jour on accusait Eugene d'avoir bousillé la voiture d'un autre avec du sang de chat, lui aussi esquiverait et tournerait les talons aussitôt. Mais là, ce n'était pas le cas, et il fallait bien régler cette histoire pendant qu'elle était chaude. Ce qu'il y avait de culotté ? C'était simple. « Bah, m'ignorer quoi, c'est culotté ça, imprudent même, j'aurais pu décidé de te suivre et te faire du mal » balança-t-il, en feignant la menace et en prenant un air mystérieux, quasi psychopathe. Okay, il n'était pas crédible et il abandonna bien vite cette expression. Le théâtre oui, mais pas tous les rôles non plus. Un gay comme lui était déjà assez méchant, manquerait plus qu'il ait des tendances meurtrières ! Trop soucieux de tâché ses vêtements, il ne pourrait jamais. « Me faire pardonner ? J'ai rien fait de mal moi .. Allez, balance ton nom ! » s'impatienta-t-il, il voulait vraiment savoir qui était cette effrontée, sur qui il pourrait tenter de se fournir des informations.

© KaijiIl était toujours là, visiblement il ne voulait pas lâcher le morceau. Que je lui tourne le dos comme ça, ne semblait pas lui plaire, d'ailleurs beaucoup de chose avait l'air d'être dans le même cas. Cela devait faire dix minutes qu'on était là et il n'avait fait que se plaindre, râler et balancer ses tords sur moi.  C'est claire ce mec avait tout faux.
« Bah, m'ignorer quoi, c'est culotté ça, imprudent même, j'aurais pu décidé de te suivre et te faire du mal » A ce moment il prenait un drôle d'air, il avait un problème non ? Sérieux, il ferait peut-être mieux de consulter. Je le regardais un peu perplexe sur son attitude et son expression. Je ne sais pas ce qu'il voulait ou bien essayait de faire.
" Tu veux me faire peur en plus ? " Mon sourcil s'arqua, comme un défi, mais j'enchainais sur son autre phrase.
« Me faire pardonner ? J'ai rien fait de mal moi .. Allez, balance ton nom ! » C'était moi qui n'avait rien fait, surtout. D'ailleurs ce chat n'était même pas à moi. Contrairement à lui je ne roulais pas trop vite sur une route limité.
" Certainement pas, si tu veux vraiment le savoir, tu n'auras qu'à chercher ! " Pffff' franchement il se prend pour qui ce mec. Il m'énervait c'était une évidence, ce genre, je ne supporte pas et même si je pouvais être hautaine de temps en temps, je n'étais pas débile contrairement à lui.
" T'as autre chose à me dire ou c'est bon, je peux rentrer sans que tu me sautes dessus ? " Ouais, car niveau agression il était bon.