MATHEO ET BAMBI ❧ A little drink with me ?

Fumant ma clope tout en quittant le campus après mon dernière heure de cours je venais sans tarder prendre le chemin de ma maison, passant d'abord devant la maison des bleus pour y voir les potins possible. J'aime me faufilait un peu partout et c'est ainsi que dans leur salle commune je venais trouvé une belle bouteille de bourbon assez vieux et qui doit couter une belle petite fortune, merci papa pour m'avoir fait découvrir les petits plaisirs de l'alcool si jeune. Attrapant la bouteille je prenais la fuite sans pour autant courir comme un voleur, je n'ai rien à caché et sans plus tarder je venais alors rejoindre le complexe ou je pris la direction du stade. Une fois installé sur les bancs des visiteurs je pris mon téléphone pour envoyer un sms à MA Bambi, ma blondasse et ma pote de beuveries. Je souriais en coin en lui annonçant simplement qu'une bonne bouteille l'attendais au Harvard Stadium et qu'elle a exactement cinq minutes pour ramener son p'tit cul ici de peur que je la commence seul.

Cinq minutes… pfeuh, c’était presque trop long ! Une chance cependant que Bambi ait élu domicile dans sa chambre de la Mather House et pas en ville, sans quoi il lui aurait fallut blinder comme une dératée avec sa caisse pour rejoindre l’endroit indiqué par son Mathéo unique et préféré. Bah, au pire, elle n’était plus à un grillage de feu rouge près hein ! Dangerpublic.com et vous avez notre chère monténégrine nationale… mais rien ne l’empêcha donc de ramener son exceptionnel petit cul jusqu’au Harvard Stadium où elle lança un grand signe en sautillant à son Mather préféré, toute persuadée qu’elle était que la soirée n’allait pas engendrer la morosité au moins, surtout s’il avait pris ZE bouteille, comme il en avait l’habitude. « Mon chou, cinq minutes, c’était l’éternité, j’ai fais trois minutes quarante secondes, et toc ! » fit-elle en lui offrant la sempiternelle bise de coutume pour mieux s’asseoir à ses côtés quelques secondes. « J’ose espérer que t’as amené du bon ! On a un standing à respecter bordel ! »

J'attends patiemment que mon amie débarque et la connaissant cinq minutes risque de largement lui suffire. Enfin, il est possible que je me trompe mais, Bambi a su pas mal me surprendre pour beaucoup de choses. Observant la bonne bouteille que j'avais emprunter pour ne pas dire voler chez les bleus. « Mon chou, cinq minutes, c’était l’éternité, j’ai fais trois minutes quarante secondes, et toc ! » Je me mis à sourire doucement en levant les yeux au ciel. Répondant à sa bise je venais ajouté. J'ai pris large pour être sur que tu viennes c'tout. Pwaah ! Quel mauvaise fois Florès, ouais hein (a) Bref, je venais la regarder et très vite elle comprenait ou cette soirée nous emmènera. « J’ose espérer que t’as amené du bon ! On a un standing à respecter bordel ! » Je me mis à sourire en lui lançant un clin d'oeil. Regarde ça, un huit ans d'âge venu tout droit de la salle commune des Eliots ! Ils payent pour notre soirée privé ce soir, c'est pas beau ça ? Je me mis à tout doucement en ouvrant la bouteille et lui tendant celle ci j'ajouté. Honneur aux femmes ! J'attendais qu'elle goutte à cette merveille.

« Me disais aussi que c’était tout toi ! » singea-t-elle sans méchanceté, à moitié hilare, au sujet des fameuses cinq minutes prévues pour arriver jusqu’au stade et donc à Mathéo. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bambi avait eu un cul monstre pour ne pas avoir dormi en ville la veille, sans quoi elle aurait été bonne pour que son standing devienne moisi… quelle « honte » pour quelqu’un s’amusant sans arrêt à surprendre autrui de toutes les manières possibles ! Mais en attendant, elle n’avait pas manqué à sa réputation et cela laissait augurer beaucoup de bonnes choses pour la suite… « Tu l’as volé aux Eliots ? Bordel tu mérites un Oscar, ça c’est du coup de folie ou je m’y connais pas ! » fit-elle en applaudissant presque pompeusement son exploit, se payant la tête des bleus par la même occasion car après tout c’est bon la honte. Cela ne l’empêcha pas de choper la bouteille d’une main pour mieux la porter à ses lèvres, s’offrant une bonne rasade avant de lâcher un « huuumm » parfaitement significatif. « Goûte ça franchement c’est un aller direct pour le paradis, surtout quand on sait d’où ça vient ! »