Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGirl, no need to be nervous ❝ MICAH & ZIPPORA ❞.
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Girl, no need to be nervous ❝ MICAH & ZIPPORA ❞.

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ZIPPORA and MICAH
Girl here we are, in this big old empty room staring at each other, who's gonna make the first move.




Adossé contre un arbre, dans le parc du campus, tu restes un moment en silence, savourant l’ambiance agréable d’un printemps charmeur. Le silence. C’était rare que tu y reviennes, depuis le coma. C’était rare, tu en crevais de ce silence, alors tu avais tout fait depuis trois mois pour le remplir le plus possible, pas forcément parler, mais le remplir des bruits des autres, de la musique, n’importe quoi pour échapper à ce putain de silence. Et puis tu commençais à y revenir depuis quelques temps. A croire que tu redevenais normal, petit à petit. T’avais pourtant bien cru ne jamais redevenir celui que tu étais avant. Avant elle, avant lui, avant cette bagnole, avant le coma, avant l’hôpital. Mais visiblement la vie reprenait son cours. Que tu le veuilles ou pas, que tu y arrives ou pas, t’as pas le choix. Tout le monde avait espéré que tu redeviennes le même type. Drôle, sociable, amical, généreux. Mais tu n’es plus le même, tu es renfermé, comme une coquille vide. Les autres en ont eu marre d’attendre que tu redeviennes comme avant. Au fond ils ont dû se dire que c’était mort pour toi, que tu serais comme ça toute ta vie. Tu ouvres les yeux et tu regardes le ciel dégagé. Comme si t’en avais un truc à faire, de l’avis des autres. Tu baisses les yeux sur Zippora, à moitié allongée sur toi. « Qu’est-ce qu’on fou ensemble ? », tu finis par demander, avec un sourire en coin. C’est vrai. T’as rien à faire avec elle ; elle a rien de ce que t’aime chez une fille. Et pourtant, elle est devenue importante à tes yeux. T’aimes la voir, t’aimes quand vous vous chamaillez, t’aimes quand elle te dit qu’elle t’aime pas et qu’après elle reste deux heures dans tes bras. Du bout des doigts, tu effleures son bras nu, suivant le parcours de ses veines sous sa peau blanche.

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ZIPPORA and MICAH
But I am me. And you are you. We are Micah and Zippora. The worst thing you’ve ever done, the darkest thought you’ve ever had. I will stand by you through anything.




Le regard perdu dans le vide tu pensais à tout un tas de trucs. Ton éloignement envers Tex, ta peur bleue de te retrouver seule face à Bambi et tout un tas d'autre chose. Parfois, tu réfléchissais trop. Tu te posais trop question. Et la dernière phrase que t'a soeur avait prononcé résonnais dans tête comme un goût amer. "Tu fais du mal aux autres seulement pour évacuer la peine que toi tu ressens." Quelque part, elle avait raison. Tu n'avais pas toujours été cette fille froide, méchante et dépourvu de compassion. T'avais pas toujours fonctionné à la vengeance. Mais bien des choses avaient changé et finalement, tu ne savais plus vraiment qui tu étais. Comme si t'avais perdue ta dignité en même temps que ton espoir. T'avais plus d'espoir. Ici, t'étais juste connu comme Zippora, la connasse de base. Ni plus ni moins. Les gens ne cherchaient pas plus loin et tu ne leurs en donnait pas l'occasion non plus. Au pire, tu te fichais de ce qu'il pouvait penser. T'étais très bien toute seule et tu n'avais besoin de personne. Personne à part lui. Micah. Il avait débarqué dans ta vie comme un second souffle. Il faisait ressortir des choses chez toi que tu avais enfouie depuis bien trop longtemps. T'aimais pas et puis l'instant d'après, ça te terrifiait. Ce qui expliquait sûrement tes changements d'humeur beaucoup trop fréquent avec lui. A moitié affalée sur lui, tu savourais le moment. Parce que tu savais que les instants de paix avec lui n'était jamais éternel. Tu finissais toujours par paniquer et dire des choses affreuses avant de fuir. Qu'avait-il de si spécial ? Il était indéniable que quelque chose t'attirais chez lui. Parce qu'il était le seul à te rendre comme ça. Plus le temps passait, plus il comptait. Et tu ne voulais surtout pas qu'il devienne trop important. « Tu ne peux juste pas te passer de moi. » Comme à ton habitude, tu ne faisais preuve d'aucune modestie. Et c'était surtout pour ne pas avoir à lui dire que tu aimais juste passer du temps avec lui. Pour ne pas lui avouer qu'il te rendait faible. Parce que tu préférais crever que dire un truc comme ça. T'avais trop longtemps jouée à la meuf sans sentiment pour perdre aussi facilement devant lui. Ses doigts descendant le long de tes bras te firent frissonner et tu fermais les yeux quelques secondes avant de reprendre la parole. « La question est plutôt : Pourquoi toi, tu restes avec moi ? »
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« Tu ne peux juste pas te passer de moi. » Tu souries à cette phrase. Au fond elle a raison. Tu ne peux pas te passer d’elle parce qu’il y a quelque chose d’omniprésent entre vous. Ce n’est même pas possible de le décrire. C’est comme un ombre derrière vous, un truc qu’on peut ressentir que quand ça nous arrive. C’est même pas un coup de foudre, c’est même pas de l’amour. C’est plus fort, plus que tout ça. C’est juste une compréhension, une fusion de vos caractères. C’est même pas du sexe. Entre vous y’a rien que des gestes, quelques mots, des insultes et des chamailleries. Et pourtant c’est bien plus à tes yeux que ce que tu partages avec les autres filles du campus. Certaines passent dans ton lit, tu oublies pendant une heure ce que ta vie est devenue à cause d’un simple accident, tu t’éclates au pieu et puis après elles se tirent. Tu cherches pas à les retenir, tu t’en fiches. Tu n’éprouves rien. T’es comme déconnecté des sentiments, tu te laisses balader dans la vie. Et pourtant cette fille, spécialement, elle t’attire sans que tu comprennes bien pourquoi. Avec son caractère entier, elle te rappelle un peu celle que t’a aimée mais elle s’en éloigne suffisamment par ses millions d’autres traits de caractère que tu n’en viens pas à les confondre.  « La question est plutôt : Pourquoi toi, tu restes avec moi ? ». Tu te penches vers elle, suffisamment pour que tu croises son regard. « Je dois être un peu maso », tu réponds avec un sourire en coin. Tu as besoin de sa présence, c’est clair dans ta tête. Mais tu sais que tu ne peux pas lui dire. Parce que tu sais que c’est pas le genre de filles qui croit aux Contes de Fées et au Prince Charmant. Tu sais que ça existe même pas dans son monde, ou que pour elle le Prince est comme tous les autres et qu’il va se tirer avec la première courge qui passe si elle décide de le laisser entrer dans son cœur. « Mais si je suis maso, toi t’es quoi ? parce que toi aussi t’es là. Et parfois c’est toi qui viens me voir ou qui me réveille en m’appelant à quatre heures du matin parce que t’as envie », tu rétorques. Le plus fort, c’est que tu n’inventes rien. Elle t’est essentielle mais tu lui es aussi essentiel, enfin tu crois. Mais parler de sentiments avec Zippora, c’est comme chercher la mer dans le Désert de Namibie ; tu peux en crever à force d’attendre de les trouver, tellement ils sont enfouis en elle, sous cette couche d’égocentrisme feint et de douleur refoulée. Parce que tu sais qu’elle souffre ; vous souffrez tous les deux et sûrement pour ça que ça vous apaise quand vous êtes ensemble. C’est plus fort que de l’amour. C’est plus fort que de l’amitié. C’est chimique, viscéral.

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Parce qu'il n'avait aucune raison de le faire. Il n'avait aucune obligation de passer du temps avec toi. Surtout en prenant en compte le fait que la plupart du temps t'étais loin d'être agréable. T'avais pas de juste milieu. Juste une trouille incroyable de l'attachement qui te faisait totalement dériver à chaque fois que tu te rendais compte qu'il comptait un peu trop. Et t'avais jamais eu pour habitude de faire dans la dentelle. Beaucoup avant lui avait lâcher l'affaire en un temps record. Parce que t'étais pas vivable, méchante et que tu marchais à la vengeance. T'étais du genre à tout faire regretter à tout le monde. Le pardon n'existait pas pour toi, les gens ne pouvaient pas changer et t'avais forgée une tel carapace que tout le monde ou presque te considérait comme la sans coeur. Comme la Mathers à qui il ne fallait surtout pas se frotter. Et ils n'avaient pas tord. T'avais tendance à riposter de manière tordu, de façon à briser les gens. Parce qu'en les brisant, tu te sentais moins seule l'espace de quelque seconde. Tu savais que ton comportement était affreux mais t'exprimais jamais de regret. Jamais sauf envers Micah. Parce qu'il était différent. Parce qu'il avait touchée une partie de toi que tu avais laissée disparaître il y a bien des années. Parfois, tu avais l'impression que tu serais prête à n'importe quoi pour lui. Peu importait à quel point tu tentais de le sortir de ta vie, tu finissais toujours par revenir. C'était irrémédiable. Une boucle sans fin. T'avais beau lui répéter que tu l'aimais pas, que tu te fichais de lui. Tu finissais par craquer et par presque suppliais sa présence. Seulement, tu étais beaucoup trop fière pour lui avouer une chose pareille. Tu préférais qu'il ne sache rien. Parce qu'avec toi, tout était compliquée. Tu ne pouvais pas aimer sans souffrir et il n'y aurait pas d'exception. Pas même avec lui. Tu te le refusais encore et encore et pourtant, par moment, tu sentais que tu flanchais. Des gestes un peu trop attentionnée, une façon de le regarder beaucoup plus qu'amical. Plusieurs fois, tu t'étais surprise à penser qu'il était comme une âme soeur. Parce que malgré vos différences, vous vous accordiez parfaitement. Comme si l'un ne pouvait être sans l'autre, comme une évidence. Et chaque fois qu'il s'éloignait de ta personne t'avais l'impression de perdre une partie de toi. Tu souriais en croisant son regard et glissais doucement ta main dans la sienne la serrant assez fort comme pour le retenir. « Peut être que je t'aime plus que ce que je veux bien dire. » Tu savais que tu ne devais pas dire des trucs comme ça et surtout que t'allais de mordre les doigts pour avoir prononcer de tel parole mais.. T'aurais l'occasion de les retirer par la suite. Tout n'étais pas toujours aussi calme et beau et quand le ton commencerait à monter, fidèle à toi même tu lui enverrais les pires horreurs au visage pour qu'il te haïsse encore une fois. Tu passais doucement tes doigts sur les courbes de son visage observant juste chacun de ses traits comme tu aimais tant le faire. Etait-il réellement possible de vouloir autant une personne et de tout faire pour la faire fuir en même temps ? D'aimer et détester ? « Ou peut être que je joue juste avec toi. »
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Elle tente de se dérober à toi, de jouer les indifférentes, les dures à cuire. Tu la laisses faire avec indulgence, comme avec un enfant qui ferait un caprice mais qu’on sait au fond que ça va passer et que ça redeviendra comme avant. Ouais, un jour elle arrêtera tout ça, c’est probablement ça qui te fait rester avec elle. Ca et cet irrémédiable besoin de la voir, de la toucher. C’est quelque chose de vital. T’as essayé au début pourtant, tu as essayé de faire le mec qui s’en foutait. Mais pour la première fois depuis trois mois, tu ressentais un truc, tu ressentais ce truc. Et une pensée ne te quittait plus, avec ou sans elle ; elle était là et tu avais besoin d’elle, aussi garce était-elle. C’était comme un cercle infernal. Et tu attendais depuis tout ce temps de voir qui ferait le premier pas. Elle ? Toi ? C’était comme une danse, une drogue. Un pas en avant, deux pas en arrière. Parfois tu en avais marre de tout ça, mais tout de suite après cette pensée, tu avais besoin de la voir, comme pour t’excuser de ce que t’avais pensé la minute d’avant. C’était débile, mais cette relation aussi malsaine fut-elle te faisait te sentir vivant. Et cette simple sensation dépassait de loin le désagréable des situations à laquelle elle t’habituait depuis un moment déjà. Tu te penches encore un peu plus vers elle, ton visage n’est plus qu’à quelques millimètres du sien.  « Si tu jouais vraiment, tu n’aurais pas arrêté de respirer quand je t’ai demandé et tu ne serrerais pas ma main comme ça », tu murmures doucement. Avec le temps, tu as appris à tout entendre. Quand tu n’étais plus qu’un corps sans vie sur ce lit d’hôpital, privé de ta vue, tu as appris à entendre la moindre respiration, le moindre touché, la moindre sensation, la moindre intonation, tout ce qui te permettrait de comprendre, de sentir, de ressentir ce qu’il se passait autour de toi. Et si les autres sens sont revenus, tu as conservé cette aptitude, ce réflexe. Doucement, tes lèvres frôlent la peau de son cou. Tu aimerais plus, tu pourrais plus. Mais elle n’est pas aussi simple que ça, Zippora. Elle te rejetterait comme d’habitude. Tu sais qu’elle est comme ça, et tu l’as accepté au fond.  « Ca pourrait être simple entre nous », tu murmures encore à voix basse. Ca pourrait, en effet. Si elle le voulait. Mais le voulait-elle seulement ? Peut-être jouait-elle avec toi. Mais ton instinct te dit l’inverse. Ce petit quelque chose en toi te dit de te battre. Elle en vaut la peine, tu en vaux la peine. Vous en valez tous les deux la peine. Cette chose que vous partagez et qui te paralyse, cette chose que tu ne saurais pas nommer, tu la savoures quand tu la vois, mais tu ne peux t’empêcher d’espérer plus quand elle est loin.  « Ca pourrait être mieux ».

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Comme à ton habitude, tu cassais le moment. Tu sortais une fois de plus ton venin feignant l'indifférence. Alors que c'était faux. T'étais pas indifférente, c'était même carrément le contraire. Parce que jamais t'avais ressenti autant de chose qu'avec lui. Il faisait battre ton coeur de façon irrégulière, te rendait heureuse juste à travers ses sourires et malgré ça, malgré tout ce qu'il pouvait représenter à tes yeux, tu brisais le tout. Comme si tu te refusais à toi même d'être heureuse. Tu ne pouvais pas, tu ne voulais pas. Quelque part, tu sentais que si tu te laissais aller, tu finirais par souffrir. Pourquoi effleurer le bonheur du bout des doigt pour ensuite ne ressentir que douleur et peine ? Non. L'amour était éphémère. Rien n'était éternel. Et tu t'en persuadais de plus en plus. Peu importait tes envies, tes désirs. Tu ne te laisserais pas avoir, tu ne serais pas faible. Pendant longtemps, tu avais tentée de te convaincre que les gens faisaient tout pour te voir en peine, maintenant, il était clair que tu étais seul destructrice de ton bonheur. Mais soit. Comme ça tu ne souffrais pas. Tu ne laissais à personne l'occasion de te faire du mal. Ta respiration s’accélérait légèrement au rythme de ses paroles. Il était le seul à te comprendre aussi facilement, à déceler tes mensonges. Et ça te faisait peur parce que tu paraissais d'autant plus vulnérable. Et il avait raison. Tu ne jouais pas. Tu ne jouais plus avec lui depuis longtemps. Parce que tu t'étais fait prendre à ton propre piège. Parce qu'il était devenu beaucoup trop important. Il n'était pas l'un de tes vulgaires jouets. Il était ton essence vitale. Tu ne vivais pleinement que quand il était là et chaque seconde sans sa présence pouvait paraître comme un supplice. Et encore une fois tu paniquais. Parce que tout les élements s'ajustait devant tes yeux sans que tu ne veuille réellement l'accepter. Tu te mordais la lèvre inférieure tentant de garder le contrôle comme à chaque fois mais l'évidence était là. Il avait toujours était au dessus des autres. Son rire, son sourire, sa façon de plisser les yeux quand il réfléchissait. Tout ce qui le faisait était encré en toi comme si tu avais sauvegarder chaque parcelle de lui. Et quand il était loin, tu t'accrochais à vos souvenirs comme si c'était de la drogue, comme si t'étais dépendante. Et au final c'était sûrement le cas. T'avais jamais eu besoin de personne à part de lui. Ses lèvres qui frôlent légèrement ton cou, sa voix qui s'élève dans un murmure jusqu'à tes oreilles. Comment réussissait-il ça ? Tu le voulais sans l'avouer. « Rien n'est jamais simple. » Et c'était la stricte vérité. Y avait pas de chemin facile, jamais. Tout devenait beaucoup trop dur à un moment ou a un autre. Tu te redressais légèrement de manière à pouvoir lui faire complètement face et collait ton front contre le sien laissant son souffle t'enivrer. « Ça ne marcherait pas. » Défaitiste, comme toujours. Et pourtant, au fond de toi, t'avais réellement envie que ça marche. Sauf que j'avais tu te livrerais, jamais tu lui dirais l'ampleur de tes sentiments. Tout était vouée à l'échec parce que t'étais trop lâche pour faire quoi que ce soit. Trop bête pour tenter le coup. Tu déposais un baiser au coin de ses lèvres attisant l'envie que tu pouvais ressentir. T'avais jamais franchi de limite avec lui et pourtant, dieu seul savait à quel point tu pouvais en avoir envie. Serrant toujours sa main dans la tienne ta voix s'élevait à nouveau quoi que légèrement hésitante. « Promet que tu ne me laisserais pas. »
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Tu frissonnes quand elle t’embrasse. C’est sa façon à elle de te montrer qu’il n’y aura jamais plus entre vous. Tu la retiens par le bras sans vraiment comprendre pourquoi. Ce que tu sais, en revanche, c’est que tu la veux. C’est pas une histoire d’hormones ou quoi ce soit. Tu veux simplement pouvoir dire et te dire que tu peux l’aimer, vraiment. « Non, bien sûr que non, je te laisserais pas ». Tu caresses sa joue. Tu es proche d’elle, si proche. Oui, tout serait plus simple si elle disait oui. Si elle acceptait simplement de se laisser aller avec toi. « Zippora, faut que tu dépasses ça. Tu fuis encore et toujours parce que t’as peur de souffrir. Mais c’est ta vie que tu vas gâcher si t’arrêtes jamais de repousser les autres ». Ta voix est rauque ; tu espères qu’elle comprendra ce que tu ressens. Ca te fait mal de la voir se torturer comme ça toute seule. Tu détailles son visage, les courbes de ses joues, la couleur de sa peau, les mèches de ses cheveux voletant dans la brise. C’est cette Zippora que tu aimes, et pas celle qui joue les dures à cuire. Au fond tu l’aimes parce que tu sais qu’elle est capable d’être autrement, d’être autre chose, quand vous êtes rien que tous les deux. Et pourtant, une part de toi te rappelle sans cesse que sans cette bagnole, six mois plus tôt, tu l’aurais jamais calculée. T’aurais rien eu à voir avec elle, tu l’aurais zappé en deux secondes si vous vous étiez croisé un jour dans la rue ; elle n’aurait rien eu pour te séduire. Mais c’est précisément ce qu’elle est, ce qu’elle ressent, qui la rend aussi importante à tes yeux aujourd’hui. Le hasard tout simplement. « Laisse-moi t’aimer ». C’est la première fois que tu lui dis les choses comme ça. Mais parfois il faut dire les choses clairement. Même si elle se dérobe, même si elle te repousse, elle ne pourra plus faire celle qui ne comprend pas et qui se contente de jouer avec toi. Tu poses ton front contre le sien. « Laisse toi aimer ». Tu dis ça comme une supplique, comme si tu en étais arrivé à la supplier. C’était même pas qu’elle t’aime, qui te faisait la supplier, c’était simplement qu’elle se laisse aimer. Ta sœur t’avait dit la même chose, pas si longtemps après le coma, quand tu n’étais qu’une statue au milieu des gens. Tu la fixes droit dans les yeux, même si au fond de toi, quelque chose te dit que ce ne sera jamais aussi simple avec elle. Comme toujours.

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C'était bizarre de demander une tel chose, de lui faire promettre. Parce que tu faisais tout pour le repousser dès que tu sentais que la proximité était trop importante. Une total contradiction. Tu voulais pas le laisser partir, tu voulais pas qu'il soit avec quelqu'un d'autre mais tu ne voulais pas être avec lui non plus. Ou plutôt, tu ne pouvais pas. Parce que tu savais que tu aurais mal, que tu finirais par souffrir et tu aimais trop ton indépendance pour t'enchaîner à quelque chose qui te dépasserait sûrement. Tu n'avais pas prévu ça. Il n'aurait du être qu'un de plus. Une victime à qui tu n'aurais rien laissé. Sauf que t'en étais incapable. Parce qu'il avait se regard qui t'apaisait, ce sourire qui t'obnubilait et il était sûrement le seul à voir derrière ta carapace. Le seul à avoir comprit que tu n'étais pas qu'une garce. Sa main qui agrippe ton bras comme pour te retenir. Comme s'il avait comprit que c'était à ce moment précis que tu allais partir. Tu plongeais ton regard dans le sien sentant ta respiration s'accélérer au rythme de ses paroles. Ses doigts sur ta joue, sa voix qui semblait tout à coup si fatiguée et brisée. Étais-ce réellement toi qui le rendait comme ça ? T'avais tellement peur de te faire briser que t'en venais à briser les autres. Même ceux que tu aurais voulu préserver. T'inspirais profondément cherchant tes mots, cherchant quoi dire. Parce que ça ne pouvait définitivement pas se passer de la sorte. Tu fermais les yeux quelques secondes avant de prendre la parole d'une voix un peu plus sèche, un peu plus froide. Les choses allaient trop loin, beaucoup trop loin. « Et si c'est ce que je voulais ? Si j'ai vraiment envie d'être comme ça ? Je ne veux être avec personne. J'ai pas envie d'aimer quelqu'un. Pas même toi. » Tes mots semblaient dur comme la pierre, froid comme la glace mais à l'intérieur de toi, c'était un tout autre combat. Et peut être qu'il comprendrait que t'étais en train de mentir, peut être qu'il verrait que ça te déchirait de lui dire un truc pareil mais, tu ne pouvais tout bonnement pas rendre les choses simples. Tu poussais un soupir dégageant ton bras de son emprise. Fallait que tu partes, que tu t'en ailles loin de lui encore une fois. Parce que t'étais en train de craquer, tu sentais que tu devenais faible et c'était lui qui faisait ça. S'il n'était pas à tes côtés, tout redeviendrait normal. « Laisse-moi t’aimer ». T'ouvrais grand les yeux retenant un hoquet de surprise. Il venait de dire quoi ? Non, ce n'était pas possible. C'était encore pire que te faire une déclaration. Tu te mordais la lèvre inférieure. Anxieuse, terrifiée. T'avais peur. Terriblement peur et surtout, tu ne pouvais pas le laisser faire ça. Il fallait qu'il te déteste. Qu'il n'ait plus aucune envie de te voir et comme ça, les choses deviendrait sûrement plus facile. Alors tu reprenais la parole mais cette fois-ci légèrement en colère. Tu voulais qu'il te haïsse et pour ça, il fallait que tu sois la Zippora de tout les jours. La connasse sans coeur qui blessait les gens sans ressentir le moindre remord. « Arrête. C'est quoi que tu comprends pas hein ? J'ai pas envie qu'on m'aime et je ne veux aimer personne. C'est comme ça. Arrête de penser que tu me feras changer, ça n'arrivera pas. Et si jamais un jour ça se produisait tu peux être sûre que je ne te choisirais pas. T'es bête de croire qu'avec toi ça pourrait être différent. » Tu retenais tes larmes de couler, t'essayais aussi de taire les hurlements qui semblaient provenir du plus profond de toi même. T'avais mal, tu lui mentais et il allait sûrement te détester. Alors qu'en réalité ça serait lui et seulement lui. Tu ne pourrais jamais laisser quelqu'un d'autre t'approcher. Micah était une évidence, ton évidence. Et t'étais en train de le laisser s'échapper.
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Ses répliques cinglantes se répercutent en écho dans ton esprit. Tu as l’impression de revivre le jour de ton accident, la dernière fois où tu as vu Annalisa. Tu sens ton cœur se serrer mais plus que la tristesse c’est la colère qui prend le dessus. Tu sais qu’elle ment, qu’elle se ment, et c’est ça qui te rend malade. A quoi ça peut bien lui servir de toujours mentir, de toujours fuir ? Tu te sens furieux, trahi. C’est même pas le fait d’avoir espéré qu’elle te choisirait. C’est seulement que pendant un instant, t’as cru qu’elle pourrait changer, pour toi. Tu te sens blessé. Tu la repousses et tu te lèves, près à la confrontation. « Arrête Zippora, arrête. Tu dis que tu veux pas aimer mais l’amour c’est comme tout le reste, tu choisis pas quand ça arrive ». C’est la première fois que tu hausses vraiment le ton avec elle. D’habitude c’est elle qui s’énerve, qui pique sa crise. D’habitude c’est toi qui écoute, qui sourit parfois et qui lui dit de se calmer. D’habitude c’est différent. Mais elle passe à côté de sa vie, elle passe à côté de vous, à côté de votre histoire. Et ça tu ne peux pas le supporter. Vous vous fixez durement, comme si vous étiez prêts à vous bondir dessus, comme deux fauves. Ca te brûle de l’intérieur, tu veux lui dire, tu veux qu’elle comprenne mais tu n’arrives même pas à mettre des mots dessus. « Mais très bien, très bien. Repousse ceux qui t’aiment mais un jour,  tu te retrouveras toute seule. Tu détruis tous ceux que tu aimes parce que t’as peur d’être toi ». Ca te fait mal, mais c’est nécessaire. Tu veux qu’elle se prenne à la figure tout ce qu’elle inflige aux autres. Ta voix ne tremble pas ; elle est froide et rauque, comme tes sentiments. « T’es incapable d’aimer ». Sur cette dernière accusation, tu tournes les talons sans te retourner. Qu’elle reste avec sa culpabilité, si elle en est capable.

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T'avais mal, bordel ce que t'avais mal. Et t'étais même sûre de ne jamais avoir autant souffert dans ta vie. C'était comme si on te broyait le coeur. Comme si on te brisait les membres un par un. T'aurais pu hurler de douleur tant tu te sentais anéantie à l'intérieur de toi. Comme si t'avais un trou béant dans la poitrine, une sensation de vide. Et ses paroles n'arrangeait rien, bien au contraire. C'était encore pire. Un couteau qu'on t'enfonçait de plus en plus profondément mais, tu te retenais. Tu te retenais de fondre en larme. Parce que t'étais Zippora et que Zippora ne pleurait jamais. Pourquoi avait-il fallut que tu le rencontres ? Tout était tellement plus simple avant lui. Tu jouais avec les gens, les brisaient et ça ne te faisait rien parce que tu t'en foutais. Sauf que là c'était pas le cas. Evidemment que ce n'était pas le cas. Tout avait été différent avec lui. Depuis le début. Comme une sorte d'attraction, le genre de truc qui prenait aux tripes. Et t'étais incapable de te passer de lui, même si tu le voulais, même si tu faisais tout pour. Tu finissais toujours pas craquer et revenir et c'était malsain. Parce que tu ne supportais pas vivre comme ça. C'était ingérable. « Et j'ai fais le choix que ça ne m'arrive pas. Je ne veux pas. » C'était bête de dire ça parce qu'il avait raison. Il t'étais tombée dessus sans que tu ne le veuilles et tu ne pouvais plus refoulée ce que tu ressentais envers lui malgré tout tes efforts. Tu te levais essayant de rester froide et impassible. Tu voulais pas qu'il voit à quel point ça pouvait te toucher. Tu voulais pas qu'il sente ce que tu pouvais ressentir. Parce qu'il comprendrait que t'étais dingue de lui et tu voulais pas. Tu voulais pas qu'il sache ce que tu pouvais éprouver pour sa personne. « T'a pas le droit de dire ça. T'a pas le droit de me juger comme ça. Dis moi à quoi ça m'avancerait de laisser quelqu'un entrer dans ma vie, de te laisser entrer ? Parce que tu finiras par me laisser. Je le sais. Alors arrête. Je veux pas souffrir et je te laisserais pas me faire ça. » T'avais presque hurler. T'avais hurler comme pour faire sortir toute la douleur intérieure. Et il s'éloignait. Tu le regardais tourner les talons laissant ses derniers mots se répercutaient dans ton esprit. Incapable d'aimer. C'était faux. Terriblement faux. T'aimais juste pas beaucoup de personne. Tu donnais juste pas tout ce que tu pouvais ressentir. Tu te protégeais. Mais t'étais pas incapable d'aimer. Bien au contraire. Sinon, tu ne serais pas dans cette position. Le voir partir, ça te tuais au fond et tu pouvais pas laisser faire. Tu voulais pas qu'il s'éloigne, tu voulais pas le perdre. Alors tu lui courrais presque après lui attrapant la main pour le tourner vers toi. T'avais les larmes aux yeux et à ce moment tu semblais plus faible que jamais. « Je suis capable d'aimer. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime toi. » Bordel, tu venais vraiment de dire ça ?
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