The night's on fire ♥ Lullaby-Dafnée.

« Lullaby-Dafnée Charline Carter-Fuentes.
25 Août 1992, à 14h25. »
Je vois le jour en plein été, au cœur de Manhattan.
Je suis la précieuse fille de Manuela Fuentes & de Peter Carter.
Précieuse ? Mais pourquoi je suis tant précieuse que ça ?
Simple, mes parents ont eu beaucoup de mal pour m’avoir. Après mon frère, ma mère faisait fausses-couches sur fausses couches, ils avaient essayé pleins de choses pour être parents. Et au final cela à porter ces fruits.
Mes parents se sont rencontrés lorsque ma mère était en voyage à Boston, pour son travail.
Mon père était au même endroit, pour les mêmes raisons.
Ils logeaient dans le même hôtel et avaient tout les deux eu un problème avec les clés de leur chambre –en réalité, la réceptionniste les avaient inversées par erreur.-
Après cela, mon père a invité ma mère a mangé, et ainsi de suite.
Mais leur voyage respectif touchait à leur fin, et ma mère venait du Mexique, mon père de NY. Problème.
Ils se sont quittés, et ne se sont plus revu pendant des années.
Ma mère a déménagé à NY, elle avait une offre dans un atelier de rénovation des œuvres d’art qu’elle ne pouvait refuser.
Là, elle à découvert que le fiancé de la femme qui l’avait embauché était l’homme qu’elle avait rencontré des années auparavant, Peter –mon père.-
Quand mon père a vu ma mère, il est retombé sous son charme, et inversement.
Au bout de quelques mois, mon père a quitté sa fiancée, et est parti avec ma mère.
Quelques années après, ils ont eu mon frère.
J’adore cette histoire, elle est tellement romantique, et fait tellement comme dans les films…
Bref, ou j’en étais ?... Ah oui, ma naissance !
C’était donc merveilleux pour toute la famille que je sois venue au monde. Mon frère est jaloux, mais heureux d’avoir une petite sœur.
Je fus chouchoutée pendant toute mon enfance, et mon adolescence –encore maintenant, soit dit en passant.-
Ma mère m’emmenait souvent avec elle au travail, et j’adorais l’accompagner.
Elle me montrait des toiles sublimes, anciennes, des œuvres oubliées…
Vers mes 14ans, elle m’a montré comment faire, et j’ai pu l’aider pour essayer, elle disait que j’étais douée. J’adorais vraiment faire ça.
Puis j’ai eu 16ans, et être la petite-fille à ses parents, c’était plus ce que je voulais.
Je me suis ‘rebellée’. J’ai trainé avec les mauvaises personnes dans les mauvais endroits.
Je sortais beaucoup,…
Ca me plaisait mais je ne faisais pas attention aux conséquences.
Finalement, c’est le meilleur ami de mon frère qui m’a aidé à sortir de ce cercle vicieux de sortir, de boissons, de gars,…
Il m’a aidé, et je me sentais tellement seule, fragile, vulnérable, que je suis tombée amoureuse de lui. Il était toujours chez nous, et je trainais avec mon frère et lui.
Au bout de quelques mois, je lui ai avoué. On est sorti ensemble.
Je me suis impliquée comme jamais dans cette relation. Je l’aimais tellement.
Puis il est parti à l’université, me laissant seule, désemparée. A nouveau.
Et je n’avais plus de bouée de sauvetage. J’ai cependant resisté à tout ce que je faisais avant.
Plus de drogues, de boissons, et de coup d’un soir.
Après je suis allée à l’université. La meilleure Harvard. En section histoire de l’art. -J'ai beaucoup hésité avant de choisir cette section, j'aime beaucoup le chant, l'art en général, alors...-
Ma mère était tellement fière de moi.
J’ai intégré la meilleure fraternité du campus, et je me suis fait des amis de dingues.
Je jongle en parfait équilibre entre mes cours, les soirées, mes ami( e)s, et le reste.
Je n’ai jamais revu mon ex, celui qu’une partie de moi n’a jamais oublié, et n’oubliera jamais. Mais je me suis faite à ce sentiment de vide au fond de mon coeur.
Je me dis qu'il ne sait pas ce qu'il a laissé derrière lui en partant. Je suis fière de ce que je suis devenue. Une femme pleine de vie, qui essaye de profiter au maximum de sa jeunesse et de sa ... beauté.