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C'est le 20 mars 1991 à Montpelier dans le Vermont, que les membres de la famille Walasing m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Blaise. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine depuis 5 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que animateur d'une nocturne à la radio, insomniaques bonsoir ! (facultatif) Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Elliot. | Blaise Aaron Walasing Looks alot like Douglas Booth |
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Marlow' et j'ai 21 ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à un top-site. J'ai vu de la lumière alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Douglas Booth comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tearsflight. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Lauréane et Joan-Frances.
Mot de la fin ? ▲ A vos souhaits ? :boulet:
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)
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APRÈS LA BOMBE Je n'étais là, mais comme tout le pays, j'ai été bouleversé par la nouvelle. Le fait qu'on puisse toucher à la jeunesse dorée américaine et surtout à cette élite a déclenché un véritable raz-de-marée médiatique. Pourtant je vais vous dire, ça m'a touché parce que c'était pas loin de chez moi, parce que je connais des étudiants mais au fond, ça ne m'a pas ébranler autant que les horreurs que j'ai pu voir en Afrique entre le Congo et le Nigeria. C'est vrai que cet évènement est terrible, qu'il a marqué toute une génération et qu'on en parlera sûrement chaque année pendant un siècle mais pour moi, ça ne vaudra jamais un génocide ou une guerre civile. En règle général, j'évite soigneusement le sujet. | Dunster Il ne faut pas se voiler la face : j'ai le talent nécessaire pour faire partie de cette maison. Il suffit de voir mes résultats excellents - j'ai même sauté une classe-. J'aime ce que je fais et je me donne les moyens de réussir, quitte à tomber parfois dans l'acharnement. L'obstination est un de mes traits de caractère les plus marqués et même si ça peut sembler étrange, mon rêve a toujours été de venir à Harvard et d'entrer chez les Dunster. Enfin, comme ça, je peux paraitre arrogant mais la vérité, c'est que j'ai beaucoup d'ambition dans la vie et que je sais que cette maison me tirera vers le haut et que j'ai aussi des choses à lui apporter. Je suis généreux : ce qu'on me donne, je le rend au centuple. Eliott Ma mère était Eliott. C'est un peu comme si j'étais déjà de la famille même si ce n'est qu'un petit cousin éloigné minable. C'est vrai que même si ma famille est aisée, on est loin du palmarès de certains membres des bleus. Néanmoins, j'ai l'impression que je pourrais me faire à cette élite, je pourrais me sentir bien dans cette maison malgré certaines de mes opinions politiques... |
HOW CAN I UNDERSTAND HOW YOU VAPORISED LIKE ETHER MY LOVE ? AND SO I
SMILE TO HIDE ALL MY SORROW IN A WHILE YOU’LL JUST BE ONE MORE SCAR
Je suis né dans un trou perdu. Le Vermont. D'accord, dans la capitale du Vermont... J'avoue, ce n'est peut-être pas un coin si paumé que ça et puis, j'ai plutôt bien grandi. Après tout, appartenir à une famille aisée et puissante du Vermont, c'est un peu comme être roi de Brooklyn à New-York. Parce que oui, j'ai oublié de vous dire, ma famille n'a jamais manqué de rien : de l'argent et de l'espace. On ne manque jamais d'espace dans le Vermont. Par contre d'argent... Enfin bref, là n'est pas la question. Je suis pris en sandwich entre un grand frère trop parfait et une petite sœur rebelle mais qui le cache bien. Je ne crois pas pouvoir dire que j'ai jamais été proche d'eux. Pareil en ce qui concerne ma mère avocate ou mon père pilote. Ouai, pilote d'avion, ça en jette non ?! Jusqu'à ce qu'on réalise que ça signifie de voir son géniteur entre deux portes et à peine quelques jours par mois. Cependant, aussi étrange que cela puisse paraitre, c'est avec lui que j'ai tissé le plus de lien. Quand, il était là, il faisait en sorte de nous consacrer du temps, de nous aimer. Parce qu'il savait. Il le voyait : quand notre mère était à la maison, elle n'était pas vraiment là, planquée derrière des piles et des piles de dossiers. Attention, ça n'avait rien à voir avec nous. Je crois qu'elle était ambitieuse, ou plutôt l'était devenue pour contrer le manque due à l'absence de mon père. Je suis convaincu que tous les deux s'aiment vraiment et que lorsqu'ils prendront leur retraite, ils couleront des jours heureux. Ils le méritent même s'ils n'ont pas toujours su comme s'y prendre avec leurs trois mômes si différents. Néanmoins, avec le temps, chacun d'entre nous s'est construit un petit univers parallèle, une famille en dehors de cette maison imposante et parfois si froide.
Tous les trois, nous avions élaboré des techniques bien différentes : Robb jouait les crâneurs. Imaginez le sportif aux dents trop blanches qui roule en cabriolet hors de prix et change de cheerleader tous les mois et vous aurez plus ou moins compris le concept. Et puis il y avait Hannah, belle à en crever mais qui refusait obstinément de le montrer. Grande gueule et toujours collée. Trop libre, trop intelligente, trop engagée. Quant à moi, j'essayais à tout prix de ne pas tomber dans l'un de ces extrêmes. A un point tel que je suis tombé dans le travers suivant : étiquette de l'intello bonjour ! Heureusement, ce fut de courte durée mais pendant cette période, j'ai compris que les enfants peuvent être cruels, très cruels, sauf quand on leur offre exactement ce qui les intéressent. C'est à partir de là que j'ai commencé à dealer. Dealer des devoirs et des notes. C'est vrai que dis comme ça, c'est carrément ringard. Mais j'ai brusquement été propulsé dans la vraie vie. Je suis sorti de ma bulle et c'est là que je l'ai rencontrée. Joan. Si on m'avait dit que le lycée ce serait aussi bien, peut-être que j'aurais sauté une deuxième classe au collège. Enfin bref. Joan était hors catégorie. Nous étions amis d'abord. Joan et moi, je n'y croyais pas vraiment. Pourtant, à mesure que nous passions du temps ensemble, ça n'a plus semblé si invraisemblable. Jusqu'à ce que ça devienne une réalité. J'ignore le déroulement exact du processus qui fait que du jour au lendemain, une amie devient plus que ça. Tout comme le fait que ça puisse durer et durer encore m'est inconnu. Je l'ai vraiment aimée, même si je n'ai jamais pu le lui dire, handicapé des sentiments comme je l'étais. Durant ces années, j'avais beaucoup changé. Grâce à elle, grâce à moi, malgré tout le reste. J'étais devenu ce type ordinaire que je rêvais d'être : sympa, ouvert, souriant et bavard, sortant presque tous les soirs. Ce mec qui avançait dans la vie sans se préoccuper de rien. Et puis, en dernière année, mon petit trafic a été découvert. Mes rêves d'Harvard, de Yale et de Princeton se sont envolés. Joan aussi pour la jolie ville de Cambridge et cette université à laquelle j’aspirais tant.
Peut-être que ce fut le début de la fin. Je ne sais pas vraiment si la frustration de rester dans le Vermont a été le déclencheur, mais c'est un fait : peu à peu Joan et moi nous sommes détachés. En douceur, un peu comme on voit lentement s'effacer la côte du pont d'un bateau. Notre histoire s'effilochait, nous échappait. Et malgré nos efforts, tous les weekends passés ensemble à Montpelier ou à Cambridge, le temps passait et avec lui s'atténuaient nos sentiments. Elle partait sans un regard, nous nous enlacions sans émotions, je ne pouvais m'empêcher de regarder ailleurs. C'était la fin avant même qu'on s'en rendent compte, avant même qu'on puisse réagir. C'était un peu comme le départ de Lauréane qu'on avait pas vu venir. Partie en silence pour une destination inconnue. Peut-être devrais-je parlé un peu d'elle. Mais à l'époque, il n'y avait pas grand chose à dire, j'étais le petit ami de Joan et elle sa meilleure amie. Je l'aimais bien, on s'entendait à merveille et surtout on se connaissait bien. Puis elle a mis les voiles, brisant cette illusion que nous avions été amis. Fin de l'histoire. Du moins le croyais-je.
Après la rupture, je terminais ma licence de médecine dans ma petite université du Vermont. Déglingué par cette histoire, craignant un nouveau rejet d'Harvard ou de Princeton, je m'envolais pour l'Afrique. Après quelques mois au Congo, on m'envoyait au Nigeria. Le Nigeria et son soleil de plomb. Le Nigeria et... "Bordel Lauréane qu'est-ce que tu fous là !" J'ai joué le gosse, j'lui ai fais la gueule des semaines. Après tout, c'était elle qui était partie comme une voleuse, comme une enfant. Elle nous avait trahis. Elle m'avait trahi, parce qu'à présent, il n'y avait plus de nous. Et je couvais ma colère et ma frustration avec soin, bossant comme un dingue pour oublier ce foutoir. Me tenant loin d'elle, loin, loin... Puis beaucoup trop près. Cette nuit-là et les quelques autres qui suivirent ne me semblèrent pas anormales. Là-bas, les perspectives sont différentes. Je ne m'en voulais pas, je ne t'en voulais plus. Presque. Jamais je ne nous avais imaginé ensemble de cette façon. Puis j'ai commencé à ressentir un malaise peut-être parce qu'au fond, j'aimais toujours Joan. On a tout arrêté mais c'était fait. Quelques mois plus tard, notre univers est devenu un champ de ruine, attaqué par des rebelles. A nouveau, Lauréane avait disparu de ma scène, emportée vers les Etats-Unis avec des blessures graves mais pas inquiétantes. On m'a renvoyé quelques temps au Congo puis une lettre est arrivée. Invraisemblable mais vrai : ma petite soeur avait envoyé mon dossier d'admission à Harvard. J'étais accepté au vu de mes notes exemplaires à l'université du Vermont, ils tiraient un trait sur mes erreurs de lycée. Je pliais bagages peu de temps plus tard, direction Cambridge et le fabuleux merdier de mes relations sentimentales.
Tous les trois, nous avions élaboré des techniques bien différentes : Robb jouait les crâneurs. Imaginez le sportif aux dents trop blanches qui roule en cabriolet hors de prix et change de cheerleader tous les mois et vous aurez plus ou moins compris le concept. Et puis il y avait Hannah, belle à en crever mais qui refusait obstinément de le montrer. Grande gueule et toujours collée. Trop libre, trop intelligente, trop engagée. Quant à moi, j'essayais à tout prix de ne pas tomber dans l'un de ces extrêmes. A un point tel que je suis tombé dans le travers suivant : étiquette de l'intello bonjour ! Heureusement, ce fut de courte durée mais pendant cette période, j'ai compris que les enfants peuvent être cruels, très cruels, sauf quand on leur offre exactement ce qui les intéressent. C'est à partir de là que j'ai commencé à dealer. Dealer des devoirs et des notes. C'est vrai que dis comme ça, c'est carrément ringard. Mais j'ai brusquement été propulsé dans la vraie vie. Je suis sorti de ma bulle et c'est là que je l'ai rencontrée. Joan. Si on m'avait dit que le lycée ce serait aussi bien, peut-être que j'aurais sauté une deuxième classe au collège. Enfin bref. Joan était hors catégorie. Nous étions amis d'abord. Joan et moi, je n'y croyais pas vraiment. Pourtant, à mesure que nous passions du temps ensemble, ça n'a plus semblé si invraisemblable. Jusqu'à ce que ça devienne une réalité. J'ignore le déroulement exact du processus qui fait que du jour au lendemain, une amie devient plus que ça. Tout comme le fait que ça puisse durer et durer encore m'est inconnu. Je l'ai vraiment aimée, même si je n'ai jamais pu le lui dire, handicapé des sentiments comme je l'étais. Durant ces années, j'avais beaucoup changé. Grâce à elle, grâce à moi, malgré tout le reste. J'étais devenu ce type ordinaire que je rêvais d'être : sympa, ouvert, souriant et bavard, sortant presque tous les soirs. Ce mec qui avançait dans la vie sans se préoccuper de rien. Et puis, en dernière année, mon petit trafic a été découvert. Mes rêves d'Harvard, de Yale et de Princeton se sont envolés. Joan aussi pour la jolie ville de Cambridge et cette université à laquelle j’aspirais tant.
Peut-être que ce fut le début de la fin. Je ne sais pas vraiment si la frustration de rester dans le Vermont a été le déclencheur, mais c'est un fait : peu à peu Joan et moi nous sommes détachés. En douceur, un peu comme on voit lentement s'effacer la côte du pont d'un bateau. Notre histoire s'effilochait, nous échappait. Et malgré nos efforts, tous les weekends passés ensemble à Montpelier ou à Cambridge, le temps passait et avec lui s'atténuaient nos sentiments. Elle partait sans un regard, nous nous enlacions sans émotions, je ne pouvais m'empêcher de regarder ailleurs. C'était la fin avant même qu'on s'en rendent compte, avant même qu'on puisse réagir. C'était un peu comme le départ de Lauréane qu'on avait pas vu venir. Partie en silence pour une destination inconnue. Peut-être devrais-je parlé un peu d'elle. Mais à l'époque, il n'y avait pas grand chose à dire, j'étais le petit ami de Joan et elle sa meilleure amie. Je l'aimais bien, on s'entendait à merveille et surtout on se connaissait bien. Puis elle a mis les voiles, brisant cette illusion que nous avions été amis. Fin de l'histoire. Du moins le croyais-je.
Après la rupture, je terminais ma licence de médecine dans ma petite université du Vermont. Déglingué par cette histoire, craignant un nouveau rejet d'Harvard ou de Princeton, je m'envolais pour l'Afrique. Après quelques mois au Congo, on m'envoyait au Nigeria. Le Nigeria et son soleil de plomb. Le Nigeria et... "Bordel Lauréane qu'est-ce que tu fous là !" J'ai joué le gosse, j'lui ai fais la gueule des semaines. Après tout, c'était elle qui était partie comme une voleuse, comme une enfant. Elle nous avait trahis. Elle m'avait trahi, parce qu'à présent, il n'y avait plus de nous. Et je couvais ma colère et ma frustration avec soin, bossant comme un dingue pour oublier ce foutoir. Me tenant loin d'elle, loin, loin... Puis beaucoup trop près. Cette nuit-là et les quelques autres qui suivirent ne me semblèrent pas anormales. Là-bas, les perspectives sont différentes. Je ne m'en voulais pas, je ne t'en voulais plus. Presque. Jamais je ne nous avais imaginé ensemble de cette façon. Puis j'ai commencé à ressentir un malaise peut-être parce qu'au fond, j'aimais toujours Joan. On a tout arrêté mais c'était fait. Quelques mois plus tard, notre univers est devenu un champ de ruine, attaqué par des rebelles. A nouveau, Lauréane avait disparu de ma scène, emportée vers les Etats-Unis avec des blessures graves mais pas inquiétantes. On m'a renvoyé quelques temps au Congo puis une lettre est arrivée. Invraisemblable mais vrai : ma petite soeur avait envoyé mon dossier d'admission à Harvard. J'étais accepté au vu de mes notes exemplaires à l'université du Vermont, ils tiraient un trait sur mes erreurs de lycée. Je pliais bagages peu de temps plus tard, direction Cambridge et le fabuleux merdier de mes relations sentimentales.
The End
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