Eloïse Delville ► Anna Kendrick

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle la duchesse et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Briony.  J'admire le design du forum   :*7:  alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Anna Kendrick comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Philia. Je fais environ nombre mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ C'est Ellie pour les intimes    
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

Je m’appelle Eloïse Delville, mais tout le monde me surnomme Ellie. Je suis une française pure souche, chauvine du bout des cheveux jusqu’aux ongles de mes orteils. J’aime tout ce qui fait la réputation de la France, surtout quand elle surpasse l’Amérique sur certains points … Je me suis certainement fait des ennemis dans cette école à cause de cet aspect de ma personnalité. Je suis timide, je n’ose pas approcher les gens frontalement. Mais une fois que je connais la personne je me laisse aller ! Je suis assez généreuse, j’aime apporter mon aide aux autres. Je suis romantique, artiste dans l’âme, créative, ouverte, impulsive parfois explosive, passionnée et appliquée… Enfin tout ça ne nous avance pas trop !

Je m’étais dit que je ne quitterai jamais la France et me voici désormais à Harvard. Eh oui, malgré tout l’amour que j’ai pour mon pays natal, je suis partie. Il faut savoir que tout ne se passait pas très bien dans mon entourage. Je viens d’une famille aisée. Ma mère est mannequin et mon père est à la tête d’une grande entreprise. Il a toujours rêvé d'avoir un fils modèle qui lui succéderait à la tête de son entreprise. Pas de bol, son premier enfant était une fille. Moi. Alors il a déchainé toute sa colère sur ma mère et moi pendant 15 ans. Il est extrêmement colérique et violent, et il lui est arrivé de nous battre. J’en ai encore les traces sur mes poignets : trois belles cicatrices sur chaque bras. J’ai tellement honte que je les cache sous des tonnes de bracelets et de rubans. Je ne les évoque jamais. Personne n’est au courant. Il répétait sans cesse que je n’aurais jamais dû venir au monde. J’avais l’impression de ne servir à rien. J’étais... un déchet. Ses ardeurs se sont un peu calmées quand mon petit frère Charles est né 5 ans après moi. Ce n’est pas pour autant qu’il a arrêté de me haïr. C’est réciproque de toute façon, je ne peux pas le voir en peinture. Alors la vie a continué ainsi, je devais à la fois supporter mon père et mon démon de petit frère. Une vraie terreur. Sous prétexte que notre père le « préférait », il s’autorisait à me dire toutes les horreurs du monde. Depuis qu’il est bébé, mon père fait tout pour l’éloigner de moi. J’étais plus seule que jamais. Je me suis réfugiée dans les livres, le dessin, le chant et le théâtre. Je n’ai suivi que des cours par correspondance, mais c’est finalement pour ma mère qu’il m’a autorisée à m’inscrire dans une école d’architecture. J’y ai passé deux ans. Deux ans dans mon élément, donnant enfin un sens à ma vie. Je voulais que mes parents soient fiers de moi. Je me suis fait des amis pour leur montrer que j’étais une fille modèle, bien entourée. Parlons-en de ces amis. Tous des hypocrites qui me côtoyaient seulement parce que mes parents étaient influents et bien vus en société. S’ils savaient. J’ai enchaîné petit-ami sur petit-ami.  Ceux-là motivés pour les mêmes raisons : popularité, influence… Moi qui me perd souvent dans des romans à l’eau de rose, j’ai largement eu le temps d’être déçue et dégoutée de l’amour des hommes dans la vraie vie.
Puis mon père a trompé ma mère, et la procédure de divorce fut entamée. Non sans mal, il a quand même osé nous menacer. Mais j’ai poussé ma mère à ne pas céder. Mon père était tellement sur les nerfs qu’il a remis toute la faute sur mes épaules. Je ne supportais plus cette ambiance désastreuse. Il fallait que je m’éloigne, que je prenne l’air. Alors s’il fallait partir, autant partir le plus loin  possible, changer de continent. J’ai donc décidé de m’en aller. Charles m’avait regardé quitter la maison avec des yeux tristes. Me reconnaissait-il enfin comme sa sœur ?
Et j’ai découvert l’Amérique. De par les connaissances de mon père, ma mère a réussi à m’inscrire à Harvard où j’étudie à présent l’architecture et le théâtre. Les arts me permettent de m’évader. J’aime écrire, chanter, jouer un rôle, laisser mon esprit imaginer les choses les plus improbables. Ça va bientôt faire deux ans que je suis à Harvard. Personne ne sait que je possède des moyens, ni que je fais du mannequina à côté pour avoir mon propre argent afin de gagner une certaine indépendance vis à vis de ma famille. Je n’ai jamais montré mes cicatrices non plus. Je n'ai qu'une crainte : devenir comme mon père. Je ne souhaite qu’une chose : qu’on m’apprécie pour celle que je suis et non pas pour les parents que j’ai. J’ai décidé d’être moi-même.