C'est le 31 janvier 1989 à Chicago, que les membres de la famille Ferrero-Whitefield m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Killian Milo. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne jusqu'en 2011 & actuellement riche. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine (majeure) & neuroscience (mineure) depuis sept ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather ou les Dunster.
BLINISOUL
Looks alot like Shiloh Fernandez
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle BLINISOUL mais appelez-moi Amy et j'ai 22 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à sa création en premier lieu, un partenariat ensuite et par la plusse belle ensuite . Je trouve ILH toujours aussi classe et beau (gad que j'aime le vert *bave*) alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Shiloh Fernandez comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par poetically pathetic et tumblr. Je fais environ 400 à 1000+ mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ :love2: Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) participer à la roulette RP (?)
APRÈS LA BOMBE La bombe … La bombe … la chose qui vous calme pour un petit moment si vous voulez mon avis. La bombe elle m’a fait plus de peur que de mal tout simplement parce que je me trouvais dans ma résidence et que, par chance, cette dernière n’a pas été touchée, comme toutes les autres d’ailleurs. En réalité, je dois avouer avoir surtout crains pour ma sœur dont j’ignorais la localisation lorsque j’ai saisi que quelque chose n’allait pas. Voir le désastre par mes yeux c’était autre chose et ça n’a fait que redoubler mon inquiétude envers la sécurité de ma cadette qui, au final, ne se trouvait même pas sur le campus au moment de l’explosion, disons simplement qu’elle avait eu l’intelligence d’oublier son portable dans sa chambre … En bref, aucune blessure, juste de la peur et une incompréhension totale vis-à-vis de l’intellect plutôt inexistant de la personne qui a osé faire un truc aussi stupide, aussi fou et qui a le don de vous faire comprendre que, non, ces choses-là n’arrivent pas que dans les films ou aux autres.
Mather House. Parce que *bam* Pourquoi les Mather ? Parce que tout dans la vie de Killian, dans son passé et dans sa manière d’être l’emmène droit vers cette confrérie. Ancien membre de gang du temps où il vivait à Chicago et que sa vie était une misère, il ne s’est pas contenté que de transporter de la drogue, il en a également consommé bien qu’il se soit calmé sur ce point une fois sa vie merdique quittée. Accro à la cigarette, il ne fume certes pas comme un pompier mais il fume malgré tout, c’est sa drogue la plus « douce » selon lui, celle qui l’aide à se calmer lorsqu’un pique de stress le gagne. Débauché et fêtard, il l’est. Il a pris conscience assez tôt que sa vie n’allait pas durer éternellement et que, surtout, il n’en a qu’une alors autant en profiter à fond. S’amuser – tout en étant sérieux lorsqu’il le faut – importe énormément pour lui et il pourrait bien souvent coller à cette phrase mythique qu’est sex, drugs and rock’n’roll et surtout, si combat il y a il n’hésitera jamais à prendre partie pour les Mathers et à faire jouer ses poings.
Dunster House. Débauché et chercheur de merde certes, mais Killian n’en reste pas moins un étudiant qui a compris très vite que pour réussir dans la vie il faut parfois savoir être sérieux. Il l’est … le choix de ses études prouvent en partie son besoin de réussir dans sa vie, de s’en sortir et d’avoir un avenir plus décent que celui que les rues de Chicago lui proposaient. Boursier jusqu’à présent, la seule façon de parvenir à garder ses bourses c’est de travailler comme un malade pour maintenir sa moyenne à niveau et quel niveau ! Lorsqu’il s’y met, Killian est un étudiant quasi parfait aux notes excellentes. Il se donne à fond pour quelque chose qu’il aime et même s’il ne refusera jamais d’aller boire un coup ou de s’amuser, il finira ou débutera la soirée le nez dans le bouquin afin d’être certain de ne pas arriver en touriste en cours et surtout d’exceller dans chaque matière afin de parvenir à ses fins.
Tu devrais l’appeler, tu ne penses qu’il a le droit de savoir qu’il est grand-père ? Je ne lève pas les yeux vers Devon. Je garde les yeux rivés vers les jumeaux à qui je souris quand bien même n’ai-je pas réellement le cœur en joie pour le moment. Je me doutais que le sujet reviendrait sur le tapis une fois les garçons nés, mais je pensais tout de même avoir un petit peu de temps. Je connais pourtant Devon par cœur. Je sais à quel point la famille importe à ses yeux, je sais qu’il préférerait que je reprenne contact avec la mienne, seulement je ne peux tout simplement pas. J’ai malheureusement une trop grande fierté qui m’empêche de cesser d’être rancunière comme je peux l’être envers ma famille, envers mon père qui ne m’a pas soutenu comme il l’a toujours fais auparavant. Giulia ? Je lève enfin les yeux vers Devon et pousse un soupire lourd de sens. Mon attention quitte définitivement les jumeaux, je me redresse pour faire face à mon mari et croise les bras contre ma poitrine. Peut-être. Peut-être pas. Faut-il réellement que je te rappelle que mon père était contre notre mariage ? Contre notre relation tout court ? Car ce n’est que la vérité après tout. Moi fille de bonne famille – et encore c’est un euphémisme de ma part – je suis tombée sous le charme d’un américain de classe moyenne, loin de plaire à mon très cher paternel. J’étais supposée terminer mes études à Harvard puis rentrer à Monaco où j’aurais aidé mes frères avec l’entreprise de notre famille, cette entreprise que tout le monde connaît et qui porte le nom de ma famille. Seulement, rien ne s’est passé comme prévu. Je me suis laissée prendre au jeu de l’étudiante et ce beau brun ténébreux au regard bleu azur me vola mon cœur aussi stupide que cela puisse sonner. J’étais amoureuse et heureuse, mais cela ne suffisait pas à mon père qui, ayant déjà prévu tout mon avenir, m’ordonna de cesser mes enfantillages. Je le fis mais pas comme il se l’imagina. Je sais, mais ça n’en reste pas moins ton père et leur grand-père. Insista Devon. Sans doute, mais je ne suis toujours pas prête à faire un premier pas vers la réconciliation. Je me doute que tous n’attendent que ça, bien que mon père ait tout autant de fierté que moi, mais je ne le ferais pas. Je suis celle qui coupa les ponts avec tous les Ferrero et pour le moment je préfère qu’il en soit ainsi jusqu’à me sentir prête ou jusqu’au jour où les jumeaux demanderont à connaître leur grand-père, en attendant notre vie restera ce qu’elle est.
Every second counts 'cause there's no second try
Chicago, Illinois, USA ~ 1999
Merde, Logan tu fais chier. Souffle-je en quittant mon lit aussi discrètement que possible. Je déteste lorsque mon frère fait ça. Je déteste lorsqu’il joue au plus malin et qu’il fait de son mieux pour aller contre les règles imposer par nos parents. Je ne veux pas dire que je suis un gentil petit mouton, mais contrairement à lui je fais toujours de mon mieux pour ne pas me faire attraper la main dans le sac. Logan a un don pour ce qui est de ne pas être discret et, évidemment, si je me fais moi-même prendre c’est uniquement – ou tout du moins le plus souvent – parce que je m’évertue à arrêter mon jumeau. Ce soir, nous aurions dû rester dans notre lit. Une sensation désagréable au creux de mon estomac ne cesse de me faire comprendre que je ferais bien mieux de retourner me mettre sous la couette. Je le ferais avec plaisir si mon frère n’était pas sorti de la chambre ce sombre idiot. C’est une nuit qui ressemble à toutes les autres ou presque. Pour une fois nous ne sommes pas garder par Violet, la voisine, mais par notre mère. Mère flic, père pompier autant dire que l’un comme l’autre ont un métier plutôt prenant, seulement nous ne manquons de rien. Certes, les fins de semaines ne sont pas toujours faciles tant nos parents peuvent parfois avoir du mal à joindre les deux bouts mais nous nous sommes jamais plaints et nous aimons notre vie comme elle est. Ceci dit maintenant que je suis dans le couloir avec mon super pyjama bleu marine avec diverses planètes, étoiles et soucoupes volantes dessus je dois bien dire que j’aimerais juste vivre dans un appartement qui ne me donne pas l’impression de vivre au Pôle Nord durant l’hiver. Killian ? Qu’est-ce qui se passe ? Je m’arrête devant la porte qui vient de s’ouvrir. Jazmin apparaît, les cheveux en pétards et les yeux encore fermés. Je me demande de quelle manière elle s’est débrouillée pour quitter son lit et parler alors qu’elle me semble encore être en train de dormir … Retourne te coucher Jaz’. Dis-je aussi faiblement que possible pour n’être entendu qu’elle. Clairement, ma petite sœur dort toujours car ne pas se rebeller contre mes ordres ne lui ressemble pas et docilement elle repart se coucher tandis que je repars à la recherche de Logan. Je trouve ce dernier assis dans l’escalier pour je ne sais quelle raison. Qu’est-ce que tu fous ? L’interroge-je une fois assis à ses côtés. D’un geste de la main, il me fait comprendre de me taire et désigne la porte d’entrée du menton. Mon regard posé sur celle-ci, j’hausse un sourcil. C’est une porte fermée, très bien et qu’est-ce que ça m’apporte ? Je m’apprête à lui poser la question mais notre mère apparaît et, automatique, nous nous baissons. Je n’ai pas entendu la sonnette retentir et, à bien y réfléchir, j’opterais plutôt pour le fait que quelqu’un à frapper puisque, vu l’heure, nous sommes supposés dormir. Ma mère ouvre la porte et comme un seul homme, Logan et moi nous penchons pour voir qui se trouve sur le seuil. C’est oncle John … Chuchote-je en apercevant l’homme vêtu de son uniforme de pompier. Cet homme, je le connais depuis tout gamin. C’est le chef de la caserne où mon père travaille, un membre de la famille. Qu’est-ce qu’il fait là à ton avis ? Me demande Logan. J’hausse les épaules pour lui faire comprendre que je n’en sais rien. Nous continuons d’observer la scène quelques secondes – voire peut-être une minute complète – jusqu’à ce que notre mère parte dans un sanglot et que John la prenne dans ses bras. Ce n’est pas bon, ce n’est pas bon du tout et échangeant un regard avec Logan je comprends qu’il pense la même chose que moi. Maman ? Je me suis levé. Je ne m’en suis pas même rendu compte, mais je me suis levé et voilà que je descends les quelques marches me séparant de celle qui m’a mise au monde. Celle-ci se sépare de John et s’empresse de sécher ses larmes, mais il est trop tard. Qu’est-ce qui se passe ? Enchaîne mon jumeau qui a fini par me rejoindre. Pour ce qui est d’espionner discrètement, c’est fichu seulement quelque chose me dit que ça n’a pas d’importance. Les garçons, vous devriez être couchés. Tente de nous sermonner notre mère d’une voix tremblante. Ça, je pense que nous sommes au courant, ce n’est pas pour rien que j’ai poursuivi mon frère jusqu’ici, mais je garde ça pour moi. Logan et moi la fixons avec insistance pour lui faire comprendre que nous ne sommes pas dupes et, finalement, c’est John qui s’avance vers nous. Vous devriez vous asseoir les champions. Pourquoi n’ai-je pas écouté cette mauvaise impression lorsque j’ai quitté mon lit ? Maintenant c’est pire encore et pourtant je suis docilement John et mon frère jusqu’au salon loin de m’attendre à ce qu’une partie de ma vie me soit arrachée. J’échange un nouveau regard avec Logan puis je fixe le chef de notre père qui met un temps avant de savoir par où commencer. Entre nous, j’aurais préféré qu’il ne parle jamais car plus les mots lui échappent plus ma tête tourne de gauche à droite alors que des larmes me brûlent les yeux. Non, non, impossible ! Je ne le crois pas ! C’est absurde, inconcevable, insensé, invraisemblable, ridicule et tous les autres mots qui vont également dans le sens de l’impossibilité. Mon père ne peut pas nous quitter. Mon père ne peut pas être mort qu’importe le risque qu’il court à chaque fois qu’il prend une garde. Je ne veux pas y croire. Je refuse d’y croire néanmoins les larmes qui redoublent sur le visage de cette femme que j’ai toujours connu forte me font comprendre que j’aurais beau refuser de voir la vérité en face elle n’en sera pas moins incontestable. Mon père, un héro du feu, n’est plus que je l’accepte ou non, il nous a abandonné et rien ne pourra changer cela.
Tell me what you gone and done now!
Chicago, Illinois, USA ~ 2006
Je ne devrais pas être là. Je ne devrais clairement pas être là. La capuche de mon sweat sur la tête, mes doigts jouent nerveusement un rythme quelconque sur la tasse que je tiens. J’ai beau adorer ce petit café et plus particulièrement le chocolat chaud que j’ai commandé, pour la première fois depuis des années je ne me sens pas du tout à mon aise. J’ai mal au ventre et le cœur qui bat à toute vitesse. Je sais pourtant que c’est la bonne chose à faire, que je fais le bon choix mais je me sens tout de même mal car je sais que je suis en train de le trahir. Seulement, je ne peux pas le laisser faire plus longtemps. Nous faisons des conneries depuis que nous sommes entrés au lycée, je suis loin d’être blanc comme neige, mais des deux c’est lui qui a largement dépassé la limite de la connerie. Le pire ? Il semble prendre son pied et moi ça me fait peur. Je ne le reconnais pas. Je ne le reconnais plus et malgré tout ce que j’ai pu faire pour tenter de l’arrêter ce n’est pas suffisant. Vivre à Chicago n’est pas chose aisée, mais vivre à Chicago est être le fils d’un flic ? Croyez-moi c’est encore pire. Logan et moi avons tout fait pour tenter de sauver notre peau et surtout celle de notre petite sœur. Nous ne voulons pas que quoi que ce soit lui arrive. Nous voulons être certain que n’importe quels gangs de cette ville la laissera en paix, qu’elle pourra s’en sortir, avoir la belle vie contrairement à nous deux. Enfin, je sais que c’est ce que je souhaite pour ma cadette, ce que Logan en pense je ne le sais plus trop. Killian ? Je lève la tête et pose mes iris sombres sur le type qui vient d’entrer dans le café. Neal, je le reconnais sans mal. Depuis tout petit je n’ai eu de cesse de faire des allers et retours au commissariat, parfois pour voir ma mère et parfois parce que je n’ai pas été assez malin et discret. Neal est l’ancien partenaire de ma mère devenu son patron, celui qui s’occupe des Renseignements et qui fait tomber les pires caïds de la ville. Tu devrais hurler mon prénom que tout le monde sache bien que je suis ici et que je puisse me faire tuer d’ici deux jours. Grinche-je en baissant la tête. Je suis un petit con, j’en ai parfaitement conscience mais j’ai aussi peur de ce que je m’apprête à faire. Je ne fais pas attention au soupire de Neal qui prend place sur la banquette face à la mienne pour ensuite faire signe à une des serveuses. C’est toi qui m’a demandé de venir je te signale. Finit-il par me lancer. Touché ! Mais à qui puis-je me confier ? Il est clair que je ne vais pas balancer mon propre jumeau à ma mère, ça serait totalement déplacé et je sais qu’elle fera tout son possible pour étouffer l’affaire. Ce n’est pas ce que je veux. Certes, je n’ai pas plus envie que mon jumeau passe sa vie derrière les barreaux, mais ne pas essayer de l’arrêter serait comme se rendre complice de ses crimes. Je dois te parler de Logan. Dis-je sans lever la tête et continuant de jouer le même rythme autour de ma tasse. Un silence angoissant nous entoure et n’est brisé que lorsque la serveuse vient prendre la commande du policier. Je t’écoute. Me glisse-t-il tandis que la jeune femme repart d’où elle vient. Je garde ma capuche sur la tête mais je pose les yeux sur lui. Tu sais qu’on a fait des conneries lui et moi. J’accepte de payer les conséquences de ma stupidité, mais lui ? Il ne se rendra pas … jamais. Commence-je pour finir par humecter fébrilement mes lippes. Les incendies un peu partout en ville ? C’est lui … Logan a développé un goût particulier pour le feu depuis quelques années, depuis le décès de notre père. C’est le pyromane que la caserne cherche depuis deux mois. Voilà … c’est dit. Neal me fixe avec insistance comme s’il cherche à savoir si je me paie sa tête ou si je suis sérieux. J’aimerais être en train de me moquer de lui, vraiment, mais ce n’est pas le cas et mon frère risque d’avoir de plus en plus de soucis si personne ne l’arrête à temps. Tu es sûr de toi ? J’opine du chef. Sûr à cent pour cent pour l’avoir écouté me parler de sa prochaine folie. Si j’avais eu des doutes jusqu’alors, l’entendre les confirmer m’a clairement fait peur. Il n’est plus le gamin qui aimait tester les limites des adultes. Il n’est plus le frère aîné et jumeau qui m’entraînait volontairement ou non dans ses bêtises. Il n’est plus le frère aimant envers Jazmin, il est un type de dix-sept ans que je suis bien incapable de reconnaître et de considérer comme mon jumeau. C’est sa prochaine cible. Révèle-je en glissant un bout de papier vers l’homme qui s’en empara pour le mettre discrètement dans sa poche pour ensuite se lever et s’apprêter à partir malgré le café chaud qui venait tout juste d’arriver. Neal … ma mère ne doit jamais savoir que j’ai balancé mon frère. Réplique-je d’un ton presque suppliant. Accepter que son fils soit un pyromane et en prison allait déjà être difficile, savoir que c’est le jumeau de ce dernier qui l’a dénoncé allait la détruire et si je suis prêt à endosser la responsabilité de mes actes, je ne tiens pas à briser ma mère. Neal acquiesce et quitte les lieux après avoir pris soin de payer son café malgré tout. Quant à moi, je reste assis sur ma banquette, la tête tournée vers la vitre donnant sur la rue, sans cesser de taper nerveusement contre ma tasse de chocolat désormais froid.
I'll need a credit card that's got no limit
Chicago, Illinois, USA ~ 2011
Sérieux ? Je veux dire … tu plaisantes, c’est ça ? Non mais comment voulez-vous que je crois à un truc aussi gros ? C’est un peu comme me dire que le Père Noël existe réellement, c’est improbable surtout après avoir passé des années avec l’impression d’avoir été pris pour un con tous les vingt-quatre décembre. A vrai dire j’ai encore la sensation d’avoir été pris pour un con sauf que cette fois le mensonge n’est pas aussi minime que celui du Père Noël. Que ma mère fasse en sorte que je rentre à Chicago je trouvais déjà ça bien étrange, mais qu’elle en fasse de même avec ma sœur ne fit qu’éveiller encore plus ma curiosité, pourtant je m’attendais à tout sauf à ça. Imaginez donc la situation : une famille maudite du côté des mecs – un père mort, un frère en tôle et moi qui ne suis pas particulièrement brillant lorsque je m’y mets – des problèmes d’argent assez réguliers depuis des années, deux gamins qui luttent à l’école pour obtenir une bourse et entrer dans une université digne de ce nom et bam ! Du jour au lendemain vous apprenez que vous auriez pu éviter de jouer l’abruti qui transporte de la drogue d’un point A à un point B. Oui, j’ai du mal à accepter d’y croire, ça me parait tellement gros comme nouvelle. Je suis sérieuse, Killian. J’arque un sourcil et tourne la tête vers Jazmin. Visiblement, elle aussi est sur le cul pour dire les choses clairement. Je reporte mon attention sur ma mère et pousse un soupire d’agacement. T’en as d’autres des comme ça ou tu vas attendre un autre mort pour nous faire une belle annonce ? Je sens la claque avant même de la voir venir, mais je l’ai cherché. Je peux être arrogant avec n’importe qui du moment que ce n’importe qui ne fait pas partie de la famille et surtout je ne dois pas me permettre de le faire avec ma mère, sauf que là ça m’a échappé. Peu importe … Chuchote-je en massant ma joue douloureuse avant d’attraper ma veste et quitter l’appartement. J’ai besoin de fumer – oui je sais, c’est mal – pour décompresser et puisque personne ne m’a retenu je pense qu’elles ont compris bien qu’une fois sur les marches de notre immeuble, cigarette entre les lèvres, Jazmin me rejoint. Tu aurais pu garder ton cynisme, c’était son frère. Et ? Enfin je ne suis pas un gars sans cœur, mais son frère je ne l’ai jamais connu. Certes, il s’agissait de mon oncle, mais n’est-elle pas celle qui nous a privé de cette partie de la famille durant toutes ces années ? Et bien si, donc je pars du principe que je n’ai pas tellement à me reprocher. Donc, t’es de son côté ? Tu apprends que si on porte le même nom que sur les pots de Nutella ce n’est pas un hasard et tu ne lui en veux pas ? Jazmin hausse les épaules ce qui a le don de m’agacer. Je porte une nouvelle fois ma cigarette à mes lèvres, je tire une longue bouffée et j’expire la fumée lentement ce qui me calme. Venant du gars qui a balancé Logan tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je tourne brusquement la tête vers elle au point que je n’aurais pas été surpris de me briser la nuque. Elle sait ? Sérieusement ? Comment ? T’es mon frère Killian, dès qu’il a été arrêté j’ai vu quelque chose se briser en toi. Tu sais que cacher la vérité à tes proches ce n’est pas facile, surtout quand tu n’es pas fier … c’est la même chose pour maman alors arrêtes de jouer le crétin. Un point pour elle … Pourquoi ai-je tendance à oublier à quel point elle peut-être perspicace ? Ce n’est pas pour rien qu’elle a décidé de se lancer dans la psychologie une fois le lycée terminé même si je me pensais tout de même plus doué pour cacher certaines choses. Si tu le dis … Oui, j’insiste sur mon côté petit con entêté, mais je suis un chieur né alors autant que je remplisse mon rôle correctement, non ? Je finis ma cigarette que j’écrase au sol avant de ramasser le mégot pour le jeter dans l’une des poubelles un peu plus loin. Posté devant ma sœur, les mains dans les poches de ma veste, je plante mon regard dans l’azur du sien. Donc on va juste accepter d’être des petits héritiers de pots de Nutella ? Demande-je le plus sérieusement du monde tandis que Jazmin sourit. Ferrero ce n’est pas que le Nutella, idiot. Y a aussi les Kinder, les Ferrero Rocher, les Raffaelo, les … J’ai levé la main pour la faire cesser de parler. Je pense avoir compris l’essentiel, soit que nos fesses se trouvent sur un empire de confiseries et de chocolats … sincèrement ça me fait une belle jambe de le savoir.
I'm gonna make it all right but not right now
Cambridge, Massachusetts, USA ~ 2014
Killian … tu penses quoi de la petite Eliot qu’on a croisé l’autre jour ? Il n’est tout de même pas sérieux ? Il se moque de moi, n’est-ce pas ? Je suis tout de même entré en conflit avec des types que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam pour sa belle gueule et la seule façon qu’il trouve de me remercier est de me poser une question sur une fille dont j’aimerais ne pas me souvenir aussi facilement. Seulement, je connais Jason par cœur et je ne devrais pas être surpris par cet intérêt qu’il porte à tout ce qui porte une jupe ou, concrètement, à toutes personnes étant de sexe opposé. Quant à celle dont il parle, je la connais et j’aimerais que ça ne soit pas le cas. Elle fait partie de ce monde auquel je ne veux pas appartenir, ce monde auquel ma sœur semble s’être adaptée un peu trop vite à mon goût, mais grand bien lui fasse. Même après pratiquement deux ans à vivre ma « nouvelle vie » je ne parviens toujours pas à m’habituer. Certaines personnes agissent différemment avec moi et je suppose que je dois remercier la bombe qu’a lâché ma mère puisqu’elle me permet de voir quelques proches autrement, mais non. Je n’aime tout simplement pas cette vie ou ce que l’on attend de moi à cause de cette dernière. Visiblement le seul héritier masculin et potable – puisque mon frère n’a toujours pas la chance de quitter sa petite prison à Chicago – je suis présumé reprendre les rênes de cette entreprise qui appartient à ma famille, autant dire qu’ils peuvent toujours courir car j’ai d’autres projets. Mais qu’importe, ce n’est pas le sujet. C’est, justement, une Eliot et en pleine instance de divorce. Elle n’est pas pour toi, voilà ce que je pense. Dis-je sans même lancer un regard à mon ami. J’attrape un gant que je passe sous l’eau froide et je l’applique doucement sur mon œil histoire de le faire dégonfler, le coquard n’est désormais plus qu’une habitude pour moi. Comment ça « pas pour moi » ? Tu n’aurais pas des vues sur elle ? Je manque de m’étouffer avec ma propre salive. Le gant toujours posé sur mon visage, je me tourne pour porter mon œil valide sur Jason. Moi ? Avoir des vues sur elle ? Certes, elle est loin d’être repoussante, cependant elle est le type même de fille que je ne suis pas capable de supporter hormis pour la rendre folle. Fille à papa coincée tandis que je suis le pauvre type qui n’a et ne cherche que des merdes, incompatibles et de toute manière je ne suis pas intéressé. Tu me demandes ce que j’en pense, je te réponds ça ne veut pas dire que j’ai une quelconque pensée derrière là tête, loin de là. T’as pas autres choses à foutre, sérieux ? Non, non je ne suis absolument pas en train de m’emporter … pas du tout. Ce n’est pas comme si Jason est clairement en train de chercher des ennuis encore une fois. S’être battu ce soir pour avoir tourné autour d’une femme déjà prise ne semble pas lui avoir suffi, non prendre ce qui ne lui appartient pas l’amuse et je suis un ami assez con pour venir le défendre à chaque fois que les choses tournent mal, preuves en sont les ecchymoses sur mon visage. Très bien Grumpy j’ai saisi le message, on ne touche pas. Je lève les yeux au ciel en poussant un soupire. Libre à lui de croire ce qu’il veut, je ne compte pas entrer dans le débat, ça serait lui faire beaucoup trop d’honneur à mon goût pour ce soir. Le plus important est ce que moi je sais : jamais, ô grand jamais, je n’irais m’intéresser de près ou de loin à Candice.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études / Métier : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : GLEEK!
Icon :
Faceclaim : Milo Ventimiglia
Crédits : fakementine avatar), lumos solem (gif profil)
Multicomptes : Billie & Horace
Description (1) : Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
Bienvenuuuuuue sur le forum Bon courage pour la rédaction
(Jasper O. Ellington)
deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa