J’ai vu le jour il y a maintenant vingt-trois ans. Washington m’a vu naître quelques minutes avant mon frère jumeau. Mon père est le bras droit de notre cher président Obama, ma mère est une riche héritière d’un grand créateur de mode. Ce qui finalement a eu un effet de nous voir débarquer dans un monde ou l’argent coule à flot et où nous ne connaissons pas une seconde ce qu’est de vivre dans la difficulté et l’inquiétude de ne pas avoir assez d’argent. C’est pas quelque chose que l’on souhaite à chacun mais, il est vrai que nous n’avons jamais manqué de rien même si, notre mère n’a pas été là pour nous élever. La raison ? Je ne la connais pas, du moins pas encore mais je sais une chose, mon père en est la cause.
FLASHBACK :
« William ! Je peux savoir ce qu’est cette lettre ? On divorce ? » Il venait la regarder avec son petit air surpris mais surtout son petit sourire en coin des lèvres. Attrapant son verre de bourbon il venait ajouter. « Et bien tout est dit ma pauvre Dylan, tu es aujourd’hui sur le point de perdre tout ce que ton petit papa a construit pour toi. » Elle le regardait avec stupéfaction, de quoi est-il en train de parler ? Qu’est-ce qu’il a fait et pourquoi ? Elle fronçait le regard, en colère. « Tu peux rien contre moi ! » Il riait doucement en venant se relever de son grand fauteuil en cuir caché derrière son bureau. C’était ainsi, un jeu de puissance, d’argent. C’était comme cela depuis le début et pourtant cette femme l’aimait, du moins, elle l’a aimé. Leur mariage n’a rien de faux, il était bien réel mais cela n’a plus rien à voir, tout a changé. « Mais Dylan, c’est trop tard. Tu as voulu grandir, tu as voulu être une femme libre ? Et bien tu vas l’être mais tu n’auras plus rien, plus d’argent, plus de pouvoir juste toi. » Il sirotait son verre devant elle avait fierté, c’était une victoire pour lui et tout cela venait se concrétiser lorsque l’avocat de l’homme venait arriver et déclarer à la jeune femme les lignes importantes de ce divorce. « Vous aurez comme obligation de ne jamais reprendre contact avec vos enfants, resté loin de votre mari et surtout vous aurez le droit d’emmener uniquement vos propres affaires, les vêtements de hautes coutures et tout le reste vous serons repris et revendus. » La jeune femme était mise au pied du mur, elle n’avait pas le choix. « Tu peux pas m’enlever mes fils ! T’as pas le droit. » Les larmes coulaient et il hochait simplement la tête en ajoutant sèchement. « Les clauses sont non négociable, tu n’as plus qu’à signer Dylan. » Et sous la contrainte, la peur d’être détruire totalement elle signe. Les hommes de mains de l’homme ne mirent pas de temps pour tout embarquer, laissant les garçons orphelins de leurs mères et c’est également ainsi que Dylan Lauren, fille du grand Ralph Lauren met fin à sa vie de bourge et décide de changer d’identité, quittant Washington pour rejoindre la campagne du Texas, Dallas plus précisément.
FIN DU FLASHBACK.
Dix-sept ans ont passés, des mensonges et particulièrement un père tout simplement con. Je supportais pas ma vie de bourge, je faisais tout pour détruire et rendre dingue mon père. C’était devenu un rituel et rapidement mon père avait su me pourrir l’existence sans me couper les vivres non plus. Il ne pouvait pas, je pouvais lui détruire bien plus que ces quelques billets sur un compte vip dans la plus grande banque des Etats Unis. C’est ça d’être le bras droit du président, c’est que parfois des informations sont filtrés et que l’on a aussi un appui bien plus fort que l’argent. Alizée, fille de mon père qui est n’est autre que le fruit d’une aventure française et qui aujourd’hui débarque dans nos vies un peu plus pour voir mon père lui offrir tous ce qu’elle désire, la fille parfaite selon lui. «
Putain, je vais lui faire avaler ses paroles de bourges. » Mon frère jumeau se mit à rire et mon père nous fusilla du regard. Un repas ô en couleur vu que finalement les filles du président mais le président lui-même était là, regardant notre chère demi-sœur faire ses prouesses de pouf. Je jouais avec la nourriture dans mon assiette avant de finalement entendre mon père nous offrir l’autorisation de quitter la table et donc de laisser les deux hommes rejoindre le bureau de mon père pour laisser la femme du président en notre compagnie. C’était presque frustrant pour elle de se retrouver ici alors qu’aucune compagne n’est vu au bras de mon cher père. «
Mathéo c’est ça ? » Je venais regarder la jeune femme en hochant la tête. «
Yep. » Je n’avais pas envie d’être courtois mais, la jeune femme devait presque le ressentir. «
J’ai vu que tu avais l’air ennuyer par ce repas, je sais combien parfois cela est pesant, mes filles n’ont pas toujours l’air aussi enjoué. » J’eus un sourire en levant les yeux au ciel. «
Pourtant tout le pays vous idolâtre ! » Elle souriait doucement. «
Oui mais parce que nous avons le devoir d’être présentable et d’être là pour le pays mais, parfois il est vrai que nous préférons une sortie en famille loin des regards indiscrets. » Tu parles, une ballade en famille ? J’en connaîtrais jamais une. Ma mère s’est tiré et mon père se contre fou de nous. «
Elles ont au moins la chance d’avoir une mère à leur côtés. » Elle me regardait bizarrement avec tendresse, je n’avais pas l’habitude de ça et mon frère était déjà en compagnie des filles Obama pour discuter tranquillement alors que l’autre pétasse de demi-sœur s’amuser à s’admirer dans un miroir au téléphone avec je ne sais qui. «
Elle te manque souvent ? » - «
Tous les jours. » Je soupirais, c’était la première fois que je parlais ainsi et la discussion fut plus intense ensuite. Je me livré à la jeune femme ce qui finalement sans vraiment le savoir je me sentais plus proche d’elle et c’est ainsi que j’ai commencé à prendre plaisir à rejoindre la maison blanche pour quelques repas. La famille Obama est devenue presque une seconde famille pour moi, spécialement Michelle qui a su m’offrir quelque moment privilégié.
Quelques années plus tard c’est-à-dire à mes vingt ans j’ai pris la décision de connaître la vérité sur ma mère, j’ai commencé mes recherches et j’ai donc du cacher les résultats trouvés à mon père. Avec l’aide de la première dame des Etats Unis je venais découvrir quelques lignes importantes de cet abandon, découvrant alors que mon père n’a pas fait qu’une seule demi-sœur mais quelques une dans le pays et même dans le monde. J’ai également découverts des demi-frères mais aussi que ma mère ne s’appelait plus Dylan Lauren mais bel et bien Emily Porter. Apparemment marié à un fermier au Texas elle a une fille et semble heureuse, du moins à l’idée que Michelle s’en est faite lors d’une de ses visites officielles. J’avais presque oublié l’influence qu’elle avait sur le pays et elle m’avait même parler de l’idée de pouvoir m’accompagner là-bas pour que je puisse la connaître mais, pourquoi faire ? Cette femme nous a abandonnés moi et mon frère et n’a jamais pris la peine de revenir non ? Seulement, j’ai besoin d’en savoir plus. Quelque chose de louche se trame et mon père a découvert mes recherches et c’est pour cela qu’il a fini par m’interdire de chercher ma mère, insinuant qu’elle était morte mais, je savais que ce n’était pas le cas. Le souci c’est que, je n’ai pas encore réussi à obtenir la copie du contrat indiquant leur divorce et que je ne sais rien de tout ça. Quelque chose est faux et je découvrirais quoi, en attendant j’ai commencé l’Université à Harvard et je compte bien emmerder mon père jusqu’au bout, la fête est devenu mon premier mot d’ordre et depuis peu je suis même tombé sous le charme des effets de quelques joints ce qui est devenu mon petit passetemps favoris. En gros du gros ? J’ai découvert qu’Alizée me liés avec un type à Harvard, un certains Jorden avec qui j’ai finis pas me liés de fraternité car nous avons la jeune femme dans notre ligne de mire et qu’il est hors de question de la laisser se pavané sous nos yeux sans rien faire pour la détruire. Après tout, je suis un Florès, ce n’est pas la première fois qu’un homme de cette famille détruit une femme non ?