Thélia ❥ Everytime I think of you, I always catch my breath.

Dans ma salle de bain j’étais en train de me préparer, du moins je terminais rapidement de peaufiner ma coiffure car dans quelques minutes mon petit ami allait sonner à la porte de l’appartement. Théo m’avait appelé la veille pour savoir si j’avais rien de prévu pour ce soir, étant mon anniversaire il avait surement voulu qu’on sort ensemble pour l’occasion. & comment pouvais je lui refuser ça ? Passer un premier anniversaire à ses côtés me réjouissait, j’espérais en passer d’autres à ses côtés, alors je me voyais mal lui dire non, d’autant plus que je n’avais rien de prévu. En effet j’avais passé la journée avec mon frère et Matys, profitant d’eux à fond car avoir mon fils à mes côtés en ce jour était important et mon frère également puisque je partageais mon anniversaire avec lui. On c’était mis d’accord pour faire quelque chose en fin de semaine avec nos amis et notre famille, un petit truc sympa rien qu’avec nos proches. J’avais passé une merveilleuse journée et j’avais juste hâte qu’elle se prolonge en une superbe soirée avec l’homme que j’aime. Habillée d’une robe blanche avec un petit ruban rouge au niveau du ventre, j’avais attaché mes cheveux en une jolie tresse en épi que je positionnais sur un des côtés de mon visage. Un peu de maquillage et du rouge à lèvre rouge, tout était bon. Des talons noirs ouverts aux pieds et me voilà prête pour cette soirée. Il m’avait dit de mettre une jolie robe et j’espérais bien qu’elle allait lui plaire, tout comme moi. Attrapant une pochette dans laquelle je mis mon téléphone, je sortais de la chambre de Matys, après lui avoir déposé un dernier bisous, quand j’entendis toquer à la porte. M’arrêtant un court instant, mon cœur battait la chamade. A croire que c’était un grand soir et d’un côté oui. J’allais passer mon premier anniversaire avec lui et ça me tenait à cœur. Ouvrant la porte avec un grand sourire, je me trouvais face à face avec un bouquet de fleurs, mais pas un petit. Un beau et grand qui fit agrandir mon sourire plus qu’il ne l’était déjà. « Joyeux anniversaire ! » Attrapant le bouquet entre mes mains, je passais mes bras autour de son cou, appuyant mes avant bras sur ses épaules et avec tout l’amour que je ressentais pour lui je l’embrassais pour l’accueillir dignement et le remercier pour les fleurs. Me détachant alors de lui je me décalais légèrement. Merci, pour être avec moi ce soir et pour les fleurs. Il risquait de me dire que c’était naturel pour lui d’être là mais pour moi c’était beaucoup. J’étais vraiment heureuse de l’avoir à mes côtés et de l’avoir pour cette soirée. Laissant la porte ouverte je partis déposer les fleurs dans un vase en vitesse. Je voulais bien les garder mais hors de question qu’elles meurent aussi vite, je voulais les avoir dans l’appart quelques jours pour les admirer plus attentivement. Revenant vers la porte, je pris mon manteau et ma pochette. Sacha j’y vais, bonne soirée lançais je au pas de la porte. Désormais toute à toi dis je en fermant la porte de l’appartement. D’ailleurs j’ai oublié de te dire que j’aime te voir en costard, tu es sexy dans cette tenue. Il l’était déjà de base mais alors dans un costard c’était multiplié par 10.

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Il réagissait presque pas au baiser que je lui donnais et même si ça m’interpellais je ne disais rien, il était peut être préoccupé ou bien je l’avais surement surpris par ce baiser. Je sais que c’était pas dans son habitude de ne pas répondre à mes baisers alors j’allais pas en faire tout un foin. « Et bien.. c'est pas trop tôt.. » J’ouvris un peu les yeux. Je l’avais autant fait attendre que ça ? Non pas possible j’avais été prête avant qu’il ne toque à la porte et pour les fleurs hors de question de les laisser pourrir en les posant sans les mettre dans de l’eau. Demander à mon frère de s’en charger c’était prendre le risque qu’il oublie et qu’elles meurent. Comme on dit on est jamais mieux servi que par soi même. Sentant son bras autour de ma taille je me détendis après sa petite remarque et encore plus quand il déposa un baiser dans mon cou. Il me préparait quelque chose pour cette soirée, il voulait que j’en passe une bonne surement et ça devait le mettre vraiment pas à l’aise. C’est pour cette raison qu’il avait l’air si bizarre, si nerveux. Oui et fallait pas prendre en compte ceci Elia, il te préparait une superbe soirée car c’était certain le connaissant que ça allait être merveilleux. Il arrivait toujours à me surprendre même si à chaque fois il atteint le summum. Je le complimentais alors sur sa tenue, son costard qui lui va à la perfection. « Tu plaisantes ? Tu es tout simplement sublime. J'en ai le souffle coupé là. » Je fis un petit sourire. On allait manquer d’air à deux alors. Parce que s’il pouvait juste savoir l’effet qu’il provoquait en moi quand je le voyais dans cette tenue, ça en était à me donner des bouffées de chaleur, à m’en faire divaguer, à me rendre dingue, encore plus que je ne le suis déjà. Je le suivais alors jusqu’à sa voiture, main dans la main et je prenais place à l’intérieur alors qu’il se mettait devant le volant, enfilant sa veste. On était divinement bien assorti. « Pour commencer j'aimerais t'emmener boire un verre, dans un endroit tout à fait.. charmant. » Je hochais la tête pour approuver même si j’avais surement pas mon mot à dire dans tout ça. Je lui faisais entièrement confiance et j’avais juste hâte de voir où on allait commencer cette superbe soirée. « Alors...quoi de beau depuis la dernière fois ? » Eh bien il n’y avait pas grand-chose à dire, je me remettais doucement du spring break car deux semaines de folies et d’un coup revenir aux cours et tout le tralala c’est bien plus dur qu’on peut l’imaginer. Je tente de me remettre du spring break, par contre tu sais quoi ? J’arrive pas à me remettre que tu es pas avec moi dans mon lit le soir et au matin. & j’étais sincère. C’était vraiment compliqué de devoir faire sans lui après y avoir pris goût. On arrivait enfin à destination et j’avais pu reconnaitre l’endroit. J’étais pas que attaché aux dates mais à chaque souvenirs avec lui et forcément que je me souvenais de cette plage. Cette plage ou notre relation avait pris un tournant, ou on avait franchi une étape et où il m’avait alors avoué avoir des sentiments. Mon cœur se mit à battre la chamade rien qu’en y repensant, en revivant ce délicieux souvenir. « Et voilà. » Sortant de la voiture, je restais debout à contempler le bar/restaurant. C’était magnifique comme endroit, avec le coucher du soleil et la décoration, ainsi que l’eau juste à côté, cet endroit était plus que magnifique. Je me pinçais doucement le bras pour voir si je n’étais pas en plein sommeil, en train de rêver de cette soirée. Je me réveillais pas, c’était donc bien réel tout ça. Je savais pas que y avait ce lieu ici. J’avais pas visité la plage en long et en large. Je connaissais pas ce magnifique endroit et ça rendait cette plage encore plus belle à mes yeux car ce lieu était sur notre plage (a) C’était à partir de ce moment sur cette plage que tout avait changé pour nous et en bien. Que j’avais pu m’avouer que j’étais bien avec lui et que je voulais plus, que je voulais être avec lui et à lui tout simplement. C’est sublime dis je en déposant un baiser rapide sur ses lèvres. Je sentais que des baisers il allait en avoir des tonneeeeeeees ce soir. Prenant sa main j’avançais vers des fauteuils et surtout celui qui se repliait au dessus, permettant ainsi de faire comme un petit cocon. Oui je voulais rester dans mon cocon avec lui sans problème. Prenant place dessus je regardais le tout en détail. Tu sais que même une simple soirée au cinéma avec toi ça m’aurait fait plaisir. Oui tant qu’il était là avec moi et que je pouvais partager cet anniversaire avec lui c’est tout ce qui comptait pour moi. Mais merci de faire ça. Il se contentait pas du minimum et il avait choisi un lieu qui m’était cher, un lieu qui marquait notre histoire, il faisait rien au hasard et j’étais la fille la plus chanceuse je crois.

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J’avais rien de particulier à raconter depuis al dernière fois que je l’avais vu, hormis que c’était toujours aussi dure de faire sans lui quand je vais dormir et quand je me réveille. J’avais pris trop goût à sa présence à mes côtés et je me voyais mal faire sans lui, je devais m’y re habituer mais j’avais vraiment pas envie hélas. « Ça pourrait changer... » Comment ça ? Il voudrait bien que je viens me faufiler chaque soir dans son lit ? (a) « Enfin, je veux dire..Tes parents t'ont parler de moi, depuis le dîner sinon? » C’est vrai qu’on avait pas vraiment discuté de ce dîner. A mes yeux ils s’étaient passés à merveille mais je voulais avoir aussi son avis, son ressenti. Ils ont été super déçu de mon choix.. Je fis une pause de deux secondes à peine avant de rire un peu. Posant ma main sur sa cuisse, je caressais doucement celle-ci mais sans aucune connotation sexuelle. Juste pour le rassurer sur ce diner et ce que mes parents pensent de lui. Non je plaisante, ils étaient content de te rencontrer et comme je l’avais dit ma mère est tombée sous ton charme. Ils te trouvent sympa, tu as pas à t’inquiéter, je t’avais dit qu’ils sont super cool. Ils avaient pas de raison de ne pas l’aimer quand même, ils étaient pas du genre à juger quelqu’un facilement. & toi, tu en as pensé quoi de les voir et de Matys ? Oui que pensait il de mon fils ? Certes il allait surement pas me dire des choses méchante sur lui si c’est ce qu’il pense mais je voulais avoir son avis sur le diner, sur mes parents et comment il s’était sentit. S’il s’était sentit à l’aise au fur à mesure ou bien s’il avait été stressé toute la soirée. Puis on arriva sur le lieu, lieu sublime et qui représentait une grande étape de notre histoire. Il m’avait emmené sur notre plage et je pouvais que apprécier cela et trouvait le lieu parfait. « Je trouve aussi. » Alors qu’on s’était installé sur un des fauteuils à disposition, je l’informais qu’un simple cinéma m’aurait satisfait, après tout c’était que mon anniversaire, c’était rien de bien important quand même, juste un jour indiquant que je prends un an de plus et que je vieillis. « J'y ai songé...Mais il n'y avait rien comme films intéressants. » Je me mis à rire. Il me semblait qu’au contraire y avait quelques films intéressants mais je comprenais bien qu’il disait ça plus pour dire qu’une séance cinéma c’était pas ce qu’il avait eu envie de me donner comme soirée. & je manquais pas de le remercier. Ca faisait quoi que 5 mois qu’on était ensemble et d’autres se seraient contenté d’un simple bijou, lui il faisait tout en grand. Il était juste génial. « Je n'ai rien fait encore là. Et ne me remercie pas. Si tu voulais quelqu'un qui ne te prépare rien, il ne fallait pas me choisir. » Je fis un sourire, penchant la tête un peu sur le côté alors qu’il avait appelé un serveur pour commander du champagne et celui-ci arriva justement avec le tout en main. Le bouquet, ce lieu magnifique et cette bouteille de champagne, je t’assure que si tu en as déjà bien fait là, alors merci. Je déposais un autre baiser sur ses lèvres. Quant à ne pas le choisir si je ne voulais pas d’un copain qui me prépare de telles choses, disons que j’avais pas pu le deviner quand j’avais voulu me mettre avec lui. Je l’avais découvert par la suite et j’aimais ça mais lui dire merci c’était la moindre des choses. Je regardais le serveur nous servir une coupe de champagne et prenant celle que mon petit ami me tendit, je fis un sourire en faisant trinquant nos verres l’un contre l’autre. « À ton anniversaire et à toutes ces nombreuses années que tu vas fêter. » A mon anniversaire et que tu sois avec moi les autres années pour le fêter. Mais ça je me retenais de lui dire, le gardant bien pour moi. Je voulais pas lui faire peur non plus avec le fait que je voulais me voir avec lui dans les années à venir. Ca pouvait le faire fuir et je voulais en aucun cas qu’il prenne ses jambes à son cou. Buvant une gorgée du champagne, Théo me le prit des mains pour le déposer. « Suis-moi. » Me levant, je sentais qu’il me réservait encore quelque chose sinon pourquoi nous couper en plein pendant notre toast pour me demander de le suivre ? Lui lançant un regard, je disais rien alors que je mourais d’envie de lui demander ce qu’il était en train de faire. Je le suivais alors qu’on arrivait sur le sable. Des bougies décoraient le lieu et ça le rendait encore plus merveilleux. Je me trouvais alors comme dans une bulle et je regardais de gauche à droite, jetant un regard sur chaque bougie que je dépassais. C’est toi qui a fait ça ? dis je d’une voix basse tellement je restais bouche bée par ce décor somptueux, un peu plus avec le soleil qui se couchait. Marchant toujours pour le suivre je ne sais où, je restais ébahie et je me perdais dans mes propres pensées, jusqu’à qu’il m’en sorte en me faisant m’arrêter et venant se mettre devant moi. « Elia...J'ai quelque chose à te dire. » Je le regardais attentivement alors que mon cœur battait soudainement la chamade. J’étais encore bien trop perdu dans mes pensées, par tout ce qui avait été fait là pour comprendre quelque chose. Oui ? répondis je en le questionnant pour lui dire qu’il me dit ce qu’il avait à dire. Regardant à nouveau à gauche puis droite pour voir les bougies, le lieu puis posant ensuite mon regard sur lui, en costard et si nerveux depuis le début, je sentais que mon cœur battait de plus en plus fort. Qu’il allait carrément sortir de ma poitrine et s’enfuir sans m’attendre tellement il était en feu. Avalant ma salive, je regardais mon petit ami alors qu’à mon tour je commençais aussi à être nerveuse. Qu’est ce qu’il me préparait ? Pourquoi tout ceci ? Vite il fallait qu’il me dit ce quelque chose avant que je m’évanouisse.

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« Ce sont des personnes très charmantes et agréables. Je ne suis pas étonné que leur fille soit une perle. En ce qui concerne ton fils, j'espère qu'il m'aime bien parce que moi je l'adore. » Mon sourire s’agrandit quand il me confia adorer Matys. J’en attendais pas tant mais s’il l’adorait c’était que bon signe et de ce que j’avais pu voir Matys était en rien contre Théo. Il s’était assez bien entendu avec lui. Ce sont deux garçons alors forcément ça lui fera une présence masculine en plus et c’est que mieux pour lui. Tout c’était donc très bien passé et je comptais bien remettre ça. Peut être pas tout de suite avec mes parents, parce que j’allais pas non plus venir à chaque fois avec Théo mais au moins avec Matys. Il était toujours avec moi lui contrairement à mes parents alors c’était logique qu’il apprenne a mieux connaitre mon petit ami et Théo apprenne à mieux connaitre mon fils. Le premier pas avait été fait, y avait juste à laisser faire le reste. Je profitais donc de ce moment avec lui et ce champagne avant qu’il ne me l’enlève pour que je le suive. Je faisais donc, le laissant me guider vers le sable et la mer avec des bougies somptueuses déposées sur le sable. Ce n’était pas lui qui avait fait ça, ah donc c’était surement un bout appartenant au bar/restaurant, un morceau permettant aux amoureux ou quoi de passer un bon moment sur le sable entouré de superbes bougies pour accompagner le couché du soleil. & même si c’était pas de lui ça en restait pas moi merveilleux. Il voulait me dire quelque chose et j’avoue que je ne savais pas à quoi m’attendre. Pas du tout. Il avait l’air nerveux et il m’inquiétait presque, ce qui devait se sentir quand je lui annonça mon oui pour qu’il se lance. « Avant de me dire quoique ce soit...Je t'en prie, laisses-moi finir sans m'interrompre. » Le laisser finir ? Est ce que ça se voyait sur mon visage qu’il me faisait totalement flipper ? Il aurait surement pas fait tout ça si c’était pour me quitter mais il m’inquiétait car je savais pas du tout à quoi me tenir vu combien il était nerveux. « Il faut que je te dise que depuis que je t’ai rencontré, ma vie a pris un nouveau sens. Nous nous sommes rencontrés un soir d'été et je t'ai tout de suite trouvé merveilleuse Tu étais comme un rayon de soleil qui venait illuminé ma soirée. Je me souviens ne pas avoir résister. Je me souviens avoir souhaité qu'une chose ce soir-là et c'était de passer toujours plus de temps avec toi. Plus j'apprenais à te connaître et plus mon cœur se mettait à battre follement. Si mes souvenirs sont exacts, dans ce parc, j'étais totalement soumis à toi et nous nous connaissions depuis même pas quelques heures, c'est pour dire l'effet que tu me faisais déjà... » J’étais surement blonde sur le coup car j’étais bien loin de comprendre ce qu’il s’apprêtait à faire. Pensant juste qu’il avait envie de me dire tout ça, de dire ce qu’il avait sur le cœur, que je sache ce qu’il ressentait pour moi. Je le laissais prendre une de mes mains sans rien dire. Je devais me taire il voulait que je le laisse parler avant de dire quelque chose. « Pour te dire la vérité, je rêvais presque de ta carte d'anniversaire lorsque tu me l'as apporté. Tu m'avais certes embrassé la première ainsi que la deuxième fois mais le vrai baiser que nous avons échangés dans cette attraction, m'a laissé presque tremblant. J'ai su que quelque chose changeait en moi à cet instant même. Puis notre sortie à la plage et ce qui s'est passé ensuite chez moi...J'avais tellement peur de faire un faux pas et que tu ne te mettes à penser que je ne te voulais que pour une chose, que j'en étais réticent à la base..Mais ensuite je n'ai pas pu résister. Qui le pourrait ? Tu es tellement belle et pleine de charmes... Je ne peux que remercier le ciel de t'avoir avec moi. Tu m'as soutenu dans tellement d'épreuves alors que nous n'étions pas ensemble depuis bien longtemps que j'en reste sans voix. Tu es totalement parfaite. Puis tu as commencé à me changer petit à petit et en bien mieux... J'ai pleuré lorsque tu es parti sans moi d'Italie, lorsque je m'étais battu avec Marshall pour toi, lorsque tu m'as laissé...J'ai passé une semaine rempli d’effroi à ne plus dormir et à ne pas comprendre ce qui m'arrivais. Et j'ai enfin saisi le sens de mes peines ce soir de noël : que je ne pouvais pas me passer de toi...Elia tu es tout pour moi. Et sans toi je ne suis plus rien. Alors certes je fais des erreurs mais tous les jours j'apprends grâce à toi. Il n'y a qu'avec toi que j'ai pu entrevoir le fait de fonder une famille, qu'avec toi que j'ai ressenti le peine de ne pas être père. Je t'imagine déjà en tout et te considère comme étant toute ma vie. Tu es celle qui me complète, celle qui me comprends...pas toujours mais la plupart du temps. En même temps je suis idiot et très long à la détente. » Je souriais niaisement à chaque parole qu’il prononçait et un peu plus quand il évoqua le fait de vouloir fonder une famille avec moi ou qu’il avait été triste la fois où on avait du faire ce fameux test et d’apprendre qu’il n’allait pas être papa. Mon cœur s’arrêta même sur le coup. Avec tous ces souvenirs, nos souvenirs j’avais tellement d’émotions qui se bousculaient là que mon cœur ne comprenait plus rien à ce qui lui arrivait. « Si tu n'aurais plus voulu de moi ce soir de noël, je crois que je me serais jeter de ton immeuble tellement j'avais mal au cœur. Je suis fou de toi et désespérément amoureux de toi. Je ne conçois pas ma vie sans toi... Je t'aime Elia. » Ouvrant la bouche pour lui dire que je l’aimais aussi, j’eus à peine le temps de dire « je » qu’il reprit. « S'il-te-plaît, ne paniques pas. » Je levais alors un sourcil, pourquoi devrais je paniquer ? Je compris bien vite où il voulait en venir avec son ne panique pas et pourquoi tout cet élan d’amour et de déclaration quand je le vis mettre un genoux dans le sable, gardant ma main dans la sienne. Mon regard devint soudainement encore plus fixe que ce qu’il ne l’était auparavant. La bouche légèrement entre ouverte, je restais fixé sur son visage et sur sa posture. « Je sais que ça ne fait que cinq mois. Je sais que ce n'est pas beaucoup et que ça ne fait pas longtemps. Je sais aussi que je dois encore plus m'habituer à ta famille et que celle-ci ne s'habitue à moi. Je sais que je peux paraître fou. Mais regardes-moi. Je n'ai jamais était aussi sincère de toute ma vie lorsque je te dis que c'est toi, que je t'aime et que je suis entièrement persuadé que tu es l'amour de ma vie. En ce moment ma vie n’est faite que de bonheur et de bons moments passés en ta compagnie. Ta présence, tes petites attentions et toutes les preuves d’amour que tu me donnes chaque jour font de toi la femme idéale. Je sais que c'est toi et que ce ne sera jamais personne d'autre. Et bon sang ce que tu es belle...Ce sont tes fossettes et ce petit grain de beauté qui font que mon cœur panique chaque fois que mes yeux te regarde. C'est ta façon de plisser le nez lorsque tu n'aimes pas quelque chose, ta façon de me regarder lorsque tu veux que je retire mes lunettes. Ta façon de te mordiller la lèvre lorsque tu as envie de moi, ta façon de me faire rire lorsque tu cherches à me taquiner. Ta façon de réfléchir, de penser, d'être généreuse, pleine d'amour, de me faire croire que tout est possible à tes côtés. Cette façon bien à toi de te passer une main dans les cheveux, de m'embrasser...Tout ça font que je t'aime un peu plus chaque jour. C'est tout, c'est toi, c'est moi, c'est nous. » Mon cœur ne comprenait clairement plus rien à ce qui lui arrivait. L’entendre me citer tout ça fit venir les larmes. Je sentais que ça montait alors que je restais figée telle une statue. « Nous sommes jeunes, je sais, et aujourd'hui tu n'as que vingt-trois ans mais...Si tu permets, je veux te rendre heureuse et te faire vivre un comte de fée, te faire pleurer de joie, te border d'amour et te dire que je serais toujours là pour toi. » « Je ne suis pas en train de te forcer et qu'on prévoit ça demain..Non, nous avons tout notre temps mais... » Etait il vraiment en train de faire ce a quoi je pense là ? Mon cœur loupa une dizaine de battement et quand je le vis sortir une boîte de sa poche et l’ouvrir, pour y apercevoir une bague des plus magnifique, une larme vint rouler sur ma joue. Sayé ça commençait, la première était tombée et j’allais plus pouvoir empêcher les autres. Une seconde tomba. « Elia Eileen Swatt-Kovalevski, feras-tu un jour de moi le plus heureux des hommes en me faisant l'honneur de devenir... ma femme ? » Je sentais mon nez devenir rouge tandis que mes larmes demandaient juste à descendre. Fermant les yeux rapidement, celles-ci tombèrent sur mes joues alors que je lâchais un soupir dû aux larmes que je versais. Je hochais la tête plusieurs fois de suite. Ouiiiii lui dis je tout en pleurant alors que je le laissais mettre la bague à mon doigt. Le regardant se relever, je continuais à pleurer. Je t’aime tellement. Mes larmes continuaient de plus belle tandis que je vins passer ma main derrière sa nuque pour venir l’embrasser avec passion mais aussi avec amour, tendresse et douceur. Je me fichais que ça fasse que cinq mois ou que ce soit trop tôt. Je l’aimais tellement et on avait tellement surmonté de chose en si peu de temps que j’étais confiante pour l’avenir. On pouvait encore supporter des choses que rien ne nous séparerait. J’étais peut être naive mais on avait traversé bien des obstacles alors j’avais pas de doute. Je sais que rien ne sera toujours rose, que y aura d’autres tempêtes et orages car c’est ça la vie de couple mais j’étais prête à les affronter avec lui à mes côtés. Tu es fou, tu es fou, mais je t’aime dis je entre plusieurs baisers que je lui donnais encore. Oui il était fou de faire tout ça mais je l’aimais. J’étais encore sous le choc, sous l’effet de la demande et mon cerveau était encore embrumé pour bien comprendre tout ce qui se passait même si j’étais totalement consciente de sa demande et de ma réponse. J’étais comme dans un rêve en fait, dans un état de bonheur absolu. J’étais aux anges puis j’étais heureuse, excitée mais j’avais aussi envie de pleurer encore, pleurer de joie, de bonheur. J’avais pas de mot à mettre sur mon état, un seul n’était pas suffisant, pas devant tout cet amour, ce qu’il avait fait.

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