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TATE OSLO STARKEY fiche; terminée C'est le 09 Août 1992 à Boston, que la famille Starkey m'a accueilli dans ses bras dodus. Mes chers parents ont eu le génie de me prénommer Tate, Oslo, prénoms qui entre nous, sortent certainement de leur folle imagination. Je suis actuellement célibataire et puisque vous m'avez l'air bien curieux : bisexuel. J'assume, oui oui ! Sinon, je viens d'une classe sociale moyenne, mon père est cuisinier dans un petit restaurant en centre ville et ma mère est enseignante dans une école primaire. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en Art, et je suis maintenant en deuxième année. Enfin, pour clore cette petite présentation, je fais partie des Mather House. |
Études Je n’ai jamais rien compris aux maths. Que ce soit les algorithmes, les fonctions, les pourcentages ou même les statistiques, j’ai toujours été une brelle. Idem pour la littérature qui, entre nous, est le meilleur somnifère qu’il puisse exister en ce bas monde. L’Histoire, la Géographie, ça me rappelle des mauvais souvenirs. Non pas parce que les Guerres Mondiales m’ennuyaient profondément, mais surtout parce que j’me suis coltiné un putain d’enculé pédophile durant quatre ans au lycée. Bon après, il y avait le sport. Au football américain, j’me suis fait défoncer la gueule par un gros monstre de 120 kilos, traumatisé à vie. Au basket, j’étais tellement nain que je crois bien que je n’ai jamais réussi à attraper la balle – d’où, entre nous, ma haine envers les grandes asperges, hum –. Puis, la gym ! Ah ah, j’en vomis. Les roulades avant, arrières, les saltos foirés et cette poutre nique couilles, plus jamais. DONC, j’en viens au moment le plus croustillant, mon choix d’étude ! Roulement de tambours…Les Arts ! J’suis pas vraiment un Picasso, et encore moins un John Lennon, mais j’dois dire que ça me plait bien. Et puis, j’touche un peu à tout. Dessin, musique, théâtre. Certes j’me suis spécialisé dans le dessin, mais j’aime bien squatter incognito les autres cours, lorsque j’ai du temps libre. C’est certainement pour ça que pas mal de personnes me connaissent à Harvard ! | Caractère Tate est un petit Lion, un petit effronté qui croque la vie à pleines dents tout comme il se jetterait sur des fraises Tagada ou un paquet d’ours en chocolat. Le monde tourne autour de lui. Le système solaire n'est qu'un gros mensonge inventé par les américains. L'astronomie se réfère en réalité au système Starkeyien : toutes les planètes, les étoiles, tous les astéroïdes et tous les satellites subissent son attraction. Monsieur est le caramel, son entourage proche est le biscuit qui l'enveloppe, et le chocolat à l'extérieur n'est que le reste du monde qui ne cherche qu'à être conquis par sa grande personne. ✯ Affectueux à un point tel que pour un oui ou pour un non, il lui arrive de tendre les bras, tout mignon qu'il est, avant de demander gentiment un câlin et ce, à n’importe quel moment de la journée. Ou même, si l’envie l’en prend, il peut tout bonnement jaillir de nulle part et vous sauter au cou avec toute la maladresse et la brusquerie d’un bambin affolé. ✯ Cela dit, Tate, c'est aussi un peu comme une feuille de calcul dont on aurait rempli toutes les cases en vert, ou comme une limonade sans bulle et sans verre. Un peu comme un méli sans son mélo, ou la huitième couleur de l'arc-en-ciel. Un x avec une valeur constante, un grand jeté avec des baskets à semelles compensées. Peut-être bien un paradoxe, ça dépend de quel dictionnaire. Il serait un peu comme un manga qu'on lirait à l'occidentale, comme une émission de télé réalité présentée par un iguanodon, ou comme un crayon de papier taillé des deux côtés. Ce qui n'en fait pas vraiment un mec incompréhensible, mais juste quelqu’un d’un peu spécial. Cela dit, n’ayez crainte, il le vit bien ! |
Everyone Has Their Own Story
J'ai cru, enfant, qu'en regardant le ciel pendant des heures, mes yeux deviendraient bleus. »
Tate Oslo Starkey naît le 09 Août 1992 à Boston, dans le Massachusetts. Il est le fils de Caesar Allen Starkey et d'Anne-Lise Vadeboncoeur. Tate tient son premier prénom de son arrière grand-père Tate Lenny Starkey, ancien professeur de littérature française à Harvard. Son deuxième prénom, Oslo, lui a été donné en hommage à son oncle Oscar Locart dit «Oslo», ex-marine des États-Unis d'Amérique fusillé à Bagdad.
« Il y avait ma mère, ma mère et son sourire, ma mère et ses longs cheveux bruns, ma mère et son éternel regard inquiet. Il y avait mon père, mon père et ses idéaux révolutionnaires, son sens du devoir, et son humour décalé. Il y avait mon petit frère, Danny, et sa passion étouffante pour les jeux vidéo. Il y avait le chien, le troisième membre de la famille, un poil aussi stupide que le cadet. Il y avait la vieille baraque de Finan, son chauffage au gaz qui ne marchait qu’une fois sur deux, son papier pain dégarni, sa petite baignoire, et son balcon en ruine. Il y avait ma voisine, Aisling, et sa frimousse attachante, son rire hystérique et ses innombrables poupées. Il y avait Boston, dont la beauté se voilait toujours plus au fil des années. Il y avait le cinéma, au bout de la rue, avec ses films sans cesse remastérisés. Il y avait l'école primaire, un peu plus haut, baigné par les autoroutes et les tours gigantesques. Il y avait les innombrables métros, qui traversaient la ville. Les innombrables personnes qui affluaient de tous les côtés. Les innombrables minutes qui défilaient sur le cadrant centrale des Gratte-ciels. Les innombrables regards plongés le vide. Les innombrables pas meurtris qui fracassaient le sol. (Un temps). Il y avait le lycée, les fêtes, les clopes, l'alcool, puis mon accoutumance progressive pour la gente masculine. Il y avait la remise des diplômes, les premiers petits boulots d'été, l'interminable attente d'une réponse positive pour mon admission à Harvard. Il y avait les interminables nuits passées devant des piles de livres d'Art, stylo et feuille de brouillon en main. Il y avait les notes griffonnés, les dessins bâclés, les devoirs échoués. Il y avait les crises de nerfs, les mauvais jours, les canettes de bière. Il y avait les rendez-vous ratés, les amours éphémères. Il y avait les amis. L'insouciance (Un temps) ...Et puis, tout s’est arrêté. Brusquement. »
Le 1er Janvier 2012, le petit frère de Tate, Danny Starkey est amené d'urgence à l'Hôpital de Boston suite à un accident de la route survenu dans la nuit. Au petit matin, la nouvelle parvient aux oreilles de Tate : son cadet est tétraplégique. Secoué, choqué, et ce encore aujourd'hui, Tate tente par tous les moyens de cacher aux yeux d'Havard la condition dans laquelle se trouve son frère, ainsi que le reste de sa famille.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - SPOON/Lili. ↬ ÂGE - 16 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - France/Centre. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Bazzart. ↬ TES IMPRESSIONS - ↬ CRÉDIT(S) - Tumblr. ↬ AVATAR - Ash Stymest. ↬ LE MOT DE LA FIN - Prout. |
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