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(+Lisandru) WHAT THE FUCK ?

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LISANDRU and SKIPPY
On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu’on y était destiné ?





Les rayons de soleils venaient doucement s'infiltrer dans la chambre et après une légère protestation, tu finissais par ouvrir les yeux l'air un peu perdue. Tu ne reconnaissais pas ce qu'il y avait autour de toi et t'avais surtout un énorme mal de crâne qui te donnais l'impression que ta tête allait exploser. Après un froncement de sourcil, tu finissais pourtant par te redresser et te frottait les yeux à l'aide tes mains avant que quelque chose ne retienne ton attention. Un anneau était placé à ton annulaire gauche sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi et tu te levais d'un bon en voyant la silhouette allongée juste à côté de toi. C'était quoi ce bordel ? Qu'est ce que tu faisais là ? Tu ne comprenais absolument plus rien et alors que t'essayais vainement de te remémorer les événements de la veille, un tas de papier posés non loin t'interpella. Sans faire le moindre bruit, tu allais en cette direction et y jetais un coup d'oeil dans l'espoir d'y voir une quelconque explication. Et ce que t'y trouvas te laissa perplexe et légèrement affolée. C'était pas possible. C'était sûrement une erreur. Une blague de mauvais goût ou quelque chose comme ça mais, ça ne pouvait pas être réel. Pourtant, lire et relire les mêmes bouts de papiers ne servaient à rien. C'était marqué noir sur blanc et t'avais absolument aucun souvenir. Mariée. Tu étais désormais mariée à quelqu'un que tu ne connaissais pas et t'étais franchement en train de paniquer. Tu ne savais même pas ou tu étais et c'était encore plus déroutant. Il fallait que tu te comprennes et tu prenais ton ardoise notant soigneusement dessus : « Dis moi que c'est une blague. » avant de le secouer les papiers toujours en main pour le réveiller.

code par ARCHITECTURE

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Pourquoi est ce que mon voisin de chambre a décidé que je serai son souffre douleur cette année ? Entre les soirs où il décide de foutre son abominable CD de Minimal, et les autres où il est bien trop défoncé pour arriver à ouvrir la porte, et qu'il préfère tambouriner pour que je lui ouvre, il n'y a pas à dire, j'suis tombé sur le plus gros branlo du système scolaire américain. À croire qu'à Harvard, l'élite culturelle se mélange aux petits cons à la cuillère en argent dans l'cul et rien dans l'crâne. J'ai rien contre les fêtards, j'en suis moi même un grand. Mais putain, pas quand il commence à me secouer comme il le fait ce matin. Alors dans un grognement, sans bouger, je lui souffle.

"Basta cusi ..."

J'ouvris un oeil et eu la surprise de ne pas croiser le regard d'Alberto, mais bien d'une jeune femme totalement inconnue secouant un panneau Je me levais et lisais les papiers que cette dernière, probablement sourde muette au vue de sa manière de communiquer, secouait. Wedding ... Ouais, donc wedding je comprends ça veut dire mariage. Mariage ... MARIAGE ? Je parcourais des yeux ce document que je ne comprenais qu'à moitié, et vis à la fin ma magnifique signature d'homme probablement triomphant d'une soirée dont il ne se souviendrait pas du lendemain. J'dois avoir un sérieux problème avec l'alcool. À la Sorbonne, déjà, il n'était pas rare que j'me retrouve à vomir sur un clochard parisien qui traine sur le chemin du retour. Je passais longuement mes mains sur mon visage en soupirant, avant d'y découvrir un anneau doré qui ornait mon annulaire gauche. Comment on avait pu en arriver là. Je me levais d'un bond sans prendre entièrement garde de ma nudité sous les draps. Gêné, j'attrapais mon boxer trainant sur le sol pour le remettre assez rapidement. Je regardais la jeune femme fixement, comme pour lui faire lire sur mes lèvres, et avec un accent anglais incertain, commençait à lui parler.

"Excuse me, but ... Who are you ?"
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Tu continuais à le secouer quelque temps avant qu'il ne prenne la parole pour prononcer quelque chose que tu ne comprenais pas du tout. Et résultat, tu fronçais une nouvel fois les sourcils attendant une quelconque réaction de sa part. D'ailleurs, tu tenais toujours les papiers dans ta main et il finissait par les prendre. T'avais plus qu'à patienter. Plus qu'à attendre qu'il t'explique qu'est ce que c'était que ce truc et surtout, comme ça avait pu se produire. Parce que t'avais beau te triturer les méninges, t'avais absolument aucun souvenir et c'était pas normal. Ok, t'avais fais la fête et certes, t'avais pas forcément été raisonnable sur l'alcool mais, le fait d'avoir un gros trou noir ne t'étais encore jamais arrivée. Forcément, tu paniquais de plus en plus. Surtout quand tu commençais à voir sur son visage que lui non plus ne comprenait pas vraiment. Et puis, il se redressait laissant sa nudité exposé au grand jour et tu tournais la tête soudainement gênée. Pour qu'il soit dans cette tenue c'était forcément que vous n'aviez pas simplement jouée au scrabble mais, là, tu rougissais plus que de raison. Parce que t'étais en train de réaliser que selon ses papiers tu te trouvais face à ton "mari" et t'avais un peu de mal à assimiler l'information. Tu reprenais ton ardoise et effacer les quelques mots inscrits pour réécrire une nouvelle fois. « My name is Skippy and i think i'm your "wife" now. » Le pire dans tout ça, c'est qu'avec sa façon de s'exprimer t'avais bien cru comprendre qu'il parlait pas forcément très bien l'anglais. Génial. Entre lui qui avait du mal et toi qui parlait tout simplement, ça risquait d'être assez compliqué de se comprendre.


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Bon, et bien se retrouvait dans une chambre d'hôtel avec aucun souvenir de la veille, face à une sourde muette qui porte désormais de nom de Luccia, c'était plutôt déroutant. Skippy ? C'était pas l'nom du kangourou dont la série TV passait en boucle sur TMC quand j'étais petit ? J'pensais sérieusement pas qu'on pouvait se trimballait avec un nom pareil. Mais faut dire aussi que les gens avaient du mal avec le mien. Lisandru-Andrea. Comme si Lisandru, c'était déjà pas assez compliqué, on m'a collé le nom de mon grand père. Mode Corse, je présume.

"I am Lisandru-Andrea. But you can call me Lisu."

Je fouillais frénétiquement mes poches à la recherche d'un quelconque indice sur la soirée d'hier soir. Mais rien, mis à part un paquet de clope presque terminé dont je me dépêchais de sortir l'une d'en elle pour la porter à ma bouche et me rendre vers la fenêtre. Je m'assaillais sur le rebord en allumant ma cigarette et observant la jeune femme. Mis a part ma nudité précédente et les alliances qui nous unissaient, j'savais absolument pas ce qui s'était passé hier. J'espérais juste qu'au moins, je l'avais pas foutu enceinte. Bonjour les emmerdes. Surtout quand je serais de retour au pays. Je venais d'une région de France où la religion et les valeurs sont assez importantes. J'suis pas un de ces fanatiques de Dieu, j'viens juste d'une famille où les valeurs sont proches du catholicisme. Mais bon, au fond, si on était marié, elle pouvait bien être en cloque, c'était la logique des choses. Je chassais rapidement cette idée de ma tête et soupirais à nouveau. Quelle merde. Quelle putain de merde.

"Heuuu ... Do you have any memories about yesterday ... ?"
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Sa femme. C'était vraiment étrange pour toi d'employer ce mot. Après tout, hier tu n'étais qu'une étudiante sans intérêt, légèrement effacée et maintenant, tu te retrouvais mariée à un inconnu. C'était pas facile comme situation et quelque part, tu avais envie de pleurer. De courir te réfugier au fin fond d'un placard comme tu avais l'habitude étant petite et ne plus en ressortir. Juste t'y cacher. Parce que tu t'étais toujours sentit en sécurité comme ça et ça avait pour toi un léger côté rassurant. Sauf que là, tu ne pouvais pas t'enfuir. Il fallait que tu comprennes. Que tu saches ce qui avait bien pu se passer. Et fallait avouer que si tu partais te planquer dans le placard de la chambre il risquait de te trouver plus que bizarre. Tu finissais par t'asseoir en tailleurs sur le lit essayant de taire tes angoisses. C'était pas le moment de paniquer. Il fallait que tu sois maître de tes émotions. Tu le laissais partir vers la fenêtre et fronçais les sourcils en le voyant allumer une cigarette. T'aimais pas l'odeur mais, tu n'en laissa rien paraître préférant te concentrer sur la chose la plus importante. Autrement dit, votre mariage. T'écrivais de nouveau sur ton ardoise pour répondre à sa question puis la lui montrait. « No, sorry.. » Et s'il te posait cette question, c'était certainement parce que lui aussi n'avait aucun souvenir. Ce qui compliquait encore plus les choses. Comment se sortir d'un pétrin pareil. Tu finissais par écrire de nouveau espérant qu'il ait une réponse. « What do we do now ? »


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Cette jeune femme devait avoir un sacrés budget Veleda pour écrire tout au long de la journée sur ce foutue tableau. J'l'imaginais bien, hier, écrivant ce "Yes" d'un feutre violet à paillettes. Elle devait forcément avoir un feutre violet à paillettes pour les occasions comme celle ci. Je me demande bien où on avait pu se rencontrer. J'me souvient d'être aller à une soirée chez un Mather du nom de Luke. Un ancien pauvre, nouveau riche, mais toujours aussi drogué selon les dires. Ce mec, c'est un vrai cinglé. Il a distribué de la came à qui en voulait. Des verres de vodka, toujours plus. Encore plus. Et puis plus rien. Ce lit. Cette femme. Cette alliance probablement bon marché.

Apparemment, Skippy non plus n'avait pas de souvenir de cette fameuse journée. Entre 17 heure et ce matin, c'était le black out total. D'ailleurs, quelle heure était il ? Je regardais mon portable. 15 heure. Déjà ? On avait fait quoi cette nuit ? Je passais ma main nerveusement sur mon cou avant de sentir comme des marques de morsures qui me firent oser les sourcils. Elle était sauvage, la meuf kangourou. Enfin, j'imagine que c'est elle, vu qu'il n'y avait pas d'autre tête sortant de ce foutu lit de noces. Je jetais ma clope terminée par dessus la fenêtre et revint m'assoir sur le lit. Je fixais cette alliance comme déconcentré. Jamais j'aurai imaginé me marier. Moi l'éternel célibataire. Moi l'amoureux des femmes et des hommes, comme si un ou une ne suffisait pas à nourrir mon appétit d'amour, ou de sexe d'ailleurs. Je pense n'avoir jamais été amoureux. Je suis d'ailleurs jamais resté en couple plus de trois semaines.

"I don't know. Putain de situation de merde. What do you think we can do ?"
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Quelque part, tu espérais vraiment qu'il ait une réponse. Une solution qui permettrait de te soulager un peu. Tu n'arrêtais pas de fixer cette bague qui ornait ton doigt et signifiait ton engagement. Comment avais-tu pu signer ce contrat ? Et surtout, comment se faisait-il que tu ne t'en rappelais pas ? Tu ne te droguais pas, t'avais d'ailleurs jamais touchée à ce genre de truc et même si t'avais bu, tu ne comprenais pas comment ça avait pu être à ce point. Tu fermais les yeux essayant de te concentrer et surtout, en espérant que des bribes d'informations te reviennent. Tu demandais pas grand chose. Rien qu'un mini souvenir t'aurais suffit. Un mini truc pour te souvenir qu'est ce qui avait bien pu se passer. Est-ce qu'on t'avais versé de la drogue dans ton verre ? C'était tout à fait probable et de toute manière tu ne voyais pas d'autre explication. T'aurais tellement aimée que ce ne soit qu'un cauchemar, que rien de tout ça ne soit réel. Parce que tu ne savais vraiment pas comment te dépêtrer de cette situation. C'était pas le genre de petite bêtise facilement arrangeable. Un mariage, c'était énorme. Vraiment énorme. Il finissait par te retourner la question et la seule réponse qui te venait à l'esprit était celle-ci : « Probably divorce, no ? » C'était sûrement le truc le plus logique à faire. T'allais quand même pas restais mariée à un inconnu. Par contre, y avait un truc que tu redoutais un peu. T'étais pas une experte dans ce domaine mais, de ce que tu savais, ce genre de procédure était assez long. Cela pouvait mettre des mois voir bien plus et tu savais pas trop comment gérer la situation. T'allais vraiment devoir rester mariée avec lui pendant tout ce temps ? Et comment ça allait se passer ? Tant de question ou tu n'avais pas les réponses.


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Je massais mes tampes, des deux mains, nerveusement, comme si les souvenirs de la veilles allaient revenir. Qu'est ce qu'on avait pu foutre dans mon verre pour que j'me rappelle de rien. Et putain, depuis quand deux personnes défoncées sont acceptées en épousailles ? Ils sont vraiment chelou ces amerlocs. En France, il y a quand même un certain délais, une tonne de papier à remplir, des témoins. Comme se fait il qu'en une fin de journée et une soirée, on se retrouve marié à une vulgaire inconnu. Surtout quand on est même pas du pays d'ailleurs. J'vais avoir la police de l'immigration collée au basket.

« Probably divorce, no ? » Je soupirais bruyamment en enlevant l'alliance de mon annulaire pour la poser sur la table de chevet. J'espère que les divorces étaient aussi rapides que les mariages dans ce pays, parce que, même si la jeune femme était tout ce qu'il y a de plus charmante, j'allais pas me retrouvé marié alors que j'étais là depuis si peu de temps. De toute façon, j'pense pas qu'elle m'en tienne rigueur si j'vois d'autres femmes. Enfin, c'est pas comme si on était réellement ensemble, non.

"So ... If we're married, we must know each other ... Heu ... Hello, I'm Lisandru, I'm from Corsica, an island in ... Méditerrannée , you know what it is ? I'm actually studying in Harvard, in physical department."
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Son soupir quelque peu bruyant te laisser penser qu'il voulait lui aussi divorcer. En fait, tu l'espérais. Parce qu'il t'avais pas tellement donné de réponse concrète mais, il venait tout juste d'enlever son anneau signe qu'il ne voulait pas vraiment de cette union non plus. Ce qui était tout à fait normal. Après tout vous ne vous connaissiez pas et t'avais pas tellement envie de faire connaissance avec lui juste parce qu'au nom de la loi vous étiez désormais unis. D'ailleurs, tu redoutais un peu le divorce. Aux états-unis c'était le genre de procédure assez longue et compliqué, surtout quand tu n'avais pas d'argent. Et tu n'en avais définitivement pas. Tu te demandais d'ailleurs comment tu allais faire pour annoncer ça à ta famille d'accueil et tes amis. T'appréhendais leur réaction, ce qu'ils pourraient en dire. Rien que d'y penser, ça te donnait une migraine effroyable. Tu relevais la tête quand il reprenait la parole hésitant quelque minute. Est-ce que tu devais vraiment parler de ta vie a un inconnu ? T'étais même pas sûre de le revoir mis à part pour signer des papiers. Puis finalement, tu cédais. Fallait que t'arrête d'être constamment sur tes gardes. Alors encore une fois, tu écrivais histoire de lui parler un peu de toi aussi. « Ok, so.. I'm Skippy. I'm from Chicago and i'm studying drawing and art history. I come from a family home. My mother died and my father is in prison I think. And that's all. » T'avais jamais été très douée pour parler de toi. T'étais d'ailleurs presque sûre d'avoir dis des trucs que généralement on gardait pour soi. T'attendais qu'il ait le temps de lire ce que tu avais inscrit pour effacer et reprendre à nouveau ton feutre. « Méditerranée ? What it is ? »


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