Bad weather for the fatties [pv Kara]

Passant distraitement sa main sur le couvre-lit, Andrew posa son regard encore embrumé sur la silhouette gracile de la jeune femme dormant paisiblement à ses côtés. Il gardait le souvenir d'un moment agréable passé avec elle, la jeune femme ayant fait preuve d'une sagesse, attention, et sérénité dont il n'avait pas l'habitude mais avait été gré. Cependant il n'était pas certain de l'intégrité de leur conversation, tout comme de celles qu'il avait eues avec les autres filles, et cela le froissait un peu. Soupirant, le jeune Kenworth se leva doucement et avisa ses affaires  traînant près de la porte. Grimaçant à l'arrière-goût amer de la drogue mêlé de l’alcool, le jeune homme reposa son regard sur la brunette qui dormait toujours. Malgré la sympathique nuit qu'ils avaient passé ensemble, l’Héritier des Kenworthl n'éprouvait pas le désir de rester plus longtemps en sa compagnie et ne voyait pas ce qu'elle pourrait lui rapporter, mieux valait qu'il rentre chez lui afin de se préparer pour aller en cours… Il avait prévu de faire une grosse matinée de cours vu qu’il avait pris un peu de retard… Mais il se sentait trop mal… Que diable avait-il fait encore ? Il ne se souvenait de rien… Et qui était cette jolie brunette avec laquelle il s’était endormi ? Alors qu’il était debout, le jeune Comte tâchait de se remémorer de sa soirée de la veille !

Oh Seigneur ! Pas encore… Il venait de se souvenir de ce qu’il avait fait… Il s’assit sur un fauteuil tout en regardant son amante d’un soir… Quoique celle-ci n’était pas vraiment une amante d’un soir… En effet, en regardant bien, il distingua parfaitement maintenant la silhouette gracile et sexy de son amante officielle, Nayelie… Ouf ! Il sembla soulagé de savoir qu’il avait passé la nuit en sa compagnie, ce qui présageait qu’il dormait dans le Studio de celle-ci à l’extérieur d’Harvard vu qu’elle ne faisait pas partie des étudiantes de l’Université ! Il tourna de ce fait sa tête à la recherche d’indices qui lui confirmeraient qu’il se trouvait bel et bien dans le studio de son amante officielle ! Il grimaça légèrement, se sentant perclus de toute part… Il fallait qu’il réduise un peu sa consommation d’alcool et de drogue parce que là, ça devenait problématique – il ne souhaitait pas devenir comme un des roublards de Mathers – et il ne cessait de faire des blackouts plus puissants que jamais… Oui c’était décidé, il allait réduire sa consommation mais il ne cesserait de se rendre aux soirées ! Enfin bref… Il fallait qu’il sorte d’ici… Il s’habilla donc en vitesse, puis avant de partir, il se rendit auprès de son amante et l’embrassa légèrement dans le cou, s’imprégnant de son odeur…  Il la retourna sur le dos et entreprit de la réveiller de la manière la plus étrange mais la plus torride (en fait, il s’était employé à la réveiller à l’aide de stimulations orales…). Une fois qu’elle fut pleinement réveillée, ils firent l’amour longuement, puis une fois rassasiés, ils allèrent prendre une douche… Quel idiot, il s’était habillé pour rien tout à l’heure ! Bref, une fois sa douche prise, Drew dit au revoir à son amante et se rendit illico presto dans la Maison des Winthrop pour se vêtir plus proprement avant de se rendre en cours… Il était près de neuf heures du matin, ce qui voulait dire qu’il avait loupé le premier cours de la journée mais il s’en fichait un peu. Maintenant il avait cours d’anglais mais lorsqu’il arriva dans l’amphi avec quelques minutes de retard. Il s’était au préalable excusé auprès du professeur avant d’aller s’asseoir à côté de… Kara Jenkins… Il lui fit un clin d’œil avant de dire d’un air amusé : « J’imagine que tu ne verrais guère d’inconvénients à ce que je prenne place à tes côtés ? Merci bien ! » Il ne lui avait même pas laissé le temps de répliquer qu’il s’asseyait déjà afin de sortir ses affaires….

Ah purée quelle nuit ! Et quel réveil surtout ! Lorsqu’il avait ouvert un œil, il avait constaté que le beau temps était aux rendez-vous en cette matinée… En effet, il n’y avait nulle trace de nuages, ni même de vent qui devait souffler à seulement cinq nœuds… Une journée parfaite pour aller se promener au bord de la plage mais comme dit ci-dessous, c’était un jour de cours et même si le jeune Comte Britannique pouvait facilement devenir l’un des sécheurs professionnels du Campus, il ne pouvait sécher là ! Il avait fait une promesse importante à ses parents ; il se devait d’être plus assidu que jamais dans tous ses cours même un cours peu intéressant comme les cours d’Anglais… Bref, il s’était donc réveillé en sursaut au milieu d’une pièce avec son amante Nayelie, ce qui lui laissait présager qu’il avait passé sa soirée de la veille à faire l’amour comme des bêtes, à boire comme pas possible etc… Il avait donc réussi à réaliser son fantasme, même si ce n’était pas très dur vu le nombre de filles qui lui couraient après ! WHAT THE FUCK ! S’il n’avait pas regardé l’heure, il aurait plus qu’en retard à son cours ! Et pourtant il souhaitait sécher ! Bref ! Après son réveil plus qu’incroyable au lendemain de sa nuit de sexe de folie, il s’était rapidement dirigé vers l’amphi d’anglais afin d’assister à ce cours où il allait encore s’ennuyer comme un rat mort… A son arrivée remarquée dans la salle, le professeur lui avait fait une remarque qui l’avait fait sourire… Qu’il essaie ! Et sans tenir compte de celui-ci, il s’était dirigé vers une place inoccupée à côté de Kara Jenkins, la jolie bizut des Cabots… Il lui avait demandé s’il pouvait s’asseoir à côté d’elle sans lui laisser réellement le choix en fin de compte. En effet, pendant qu’il parlait, il s’était assis jusqu’à côté d’elle tout en déballant ses affaires… La réponse de la jeune femme ne s’était guère faite attendre, en effet elle lui avait répliqué d’un très méprisant qu’elle ne souhaitait qu’il s’installe à ses côtés et qu’il pouvait échanger sa place avec quelqu’un d’autre. Il se mit à rire gaiement sans pour autant bouger et répondit d’un ton narquois : « Eh bien très chère, il semblerait que personne ne souhaite échanger sa place avec moi et qu’importe, mon choix s’est porté sur cette place d’où je puis voir pleinement ce que notre cher professeur écrirait sur le tableau… Si Diable, cela ne te convenait guère, il est fort dommage pour toi… » Ses paroles étaient dignes de son éducation provenant de la Noblesse vu qu’il employait des termes désuets au jour d’aujourd’hui mais qui faisaient partie pleinement de son quotidien et dont il se servait régulièrement afin de draguer une jeune femme…