« Allez madame Kendrick, poussez ! Vous y êtes presque ! »
« C'est bon je suis pas conne, je sais comment ça fonctionne, c'est mon quatrième enf .... AAAAAAHHHHHH ! »
« Calme toi ma chérie, reste zen ... »Elle ? Ma mère.
Maaki Nakata, épouse
Kendrick. Une charmante dame en temps normal, mais en raison des événements, on lui pardonnera les excès de colère. Lui ?
Theodore Junior Kendrick, mon père. Complètement dévoué à sa femme, il n'en reste pas moins un homme strict, ce qui est normal vu son métier. Mais ça, j'en parlerai plus tard. Bref, revenons en à nos moutons, enfin, à moi.
C'est un bel après-midi de Mai 1994, le 13 pour être plus précis, que je vins au monde au
Pali Momi Medical Center d'Honolulu. Oui, je suis hawaïen, fils d'un américain et d'une japonaise, et j'ai grandis jusqu'à mon départ pour Harvard à Pearl Harbor. Oui oui, à Pearl Harbor, au même endroit que dans le film. Et oui, ma mère est japonaise, et non, elle ne se fait pas cracher dessus par les gens dans la rue là-bas. Ma mère, vu que j'en parle, est native du Japon directement, d'Hiratsuka pour être précis. Dans la vie de toute les jours, elle est infirmière, dans le même hôpital ou elle m'a donné la vie. Mon père, quant à lui est originaire de Burbank en Californie. il est militaire est fait partie de l'US Navy. Le Rear Admiral Theodore Jr Kendrick. Qu'est-ce que je suis fier de lui quand même ... Du coup, j'ai grandis sur l'île Ford, l'île principale de Pearl Harbor. De la fenêtre de ma chambre, je peux voir l'USS Arizona Monument ou l'USS Missouri. Niveau frère est sœur, au moment de ma naissance, ils étaient déjà 3.
Hiro Michael Kendrick, 6 ans, Aiden
Kenji Kendrick, 5 ans et Mai
Kendall Kendrick, 2 ans. Et après ma naissance, c'est encore 3 enfants qui vinrent au monde.
Meghann Yuki, 4 ans après moi et les jumeaux,
Chester Hide et Yui Demetria, 7 ans après moi. Oui, mes parents, pour satisfaire tout le monde de la famille nous ont donné deux prénoms, un normal, et un japonais. Un enfant sur deux à donc comme prénom officiel un nom américain et l'autre un nom japonais. Moi j'ai hérité du prénom américain, et je suis pas mécontent, même si j'ai rien contre Nagato.
Bref, j'ai grandis tout à fait normalement, sous l'aile des mes deux crétins de frère ainé, Hiro et Aiden. C'est d'ailleurs eux qui m'ont initié au football, et qu'est-ce qu'ils s'en mordent les doigts maintenant. A tout juste 6 ans, j'étais déjà largement meilleur qu'eux qui avaient 12 et 11 ans. La loose les vieux ! Mais je ne les remercierai jamais assez pour m'avoir fait connaître ce fabuleux sport. C'est d'ailleurs le sport que je voulais pratiquer dans ma vie future. Mon rêve, c'est de devenir un des plus grand quarterback de l'histoire de la NFL. Y'a déjà des pointures, mais je m'en fiche, je veux écrire mon nom au panthéon des stars, entrer au Hall of Fame. Et ça, j'en fais le serment, j'y arriverai. Depuis ce jour, je passe mes journées ballon à la main, à faire des passes pour améliorer ma précision. A l'heure actuelle, je pense pouvoir dire que j'ai une précision d’orfèvre, grâce aux heures incalculable à faire des passes avec mes frères. Mais ma carrière, si on peut dire ça, décolla réellement à mon entrée en High School. La
Radford High School ... Mes plus beaux souvenir dans ma jeune vie. Pourtant, ma scolarité débuta plutôt mal. J'étais numéro 3 de l'équipe, derrière les deux fils du coach. Forcement, sans piston, on n'avance pas. Mais c'est surtout à la moitié de l'année scolaire, vers Février, que ma scolarité fut "stoppée". Un entrainement tout ce qu'il y a de plus normal, on me fait la passe, je fixe un running back, j'arme la frappe et là, le trou noir. Je me fais percuté assez violemment et je tombe mal. En plus de ça, le molosse qui venait de me sacker me retombe sur la jambe de tout son poids. Résultat des courses ? Double rupture des ligaments croisés du genou droit, saison terminée, année scolaire terminée. Car ouais, j'aurai pu revenir à l'école en fauteuil, mais c'était pas prudent. Entre mes deux opérations, mes deux mois à l’hôpital et ma rééducation, c'était même pas la peine. C'est avec l'accord de mes profs que je pus redoubler pour repartir sur une nouvelle année toute neuve. Au final, j'ai rapidement réussi à prendre la place de numéro 1 afin de devenir le leader de cette équipe pour l'emmené au sommet.
Champion d'Hawaii pendant deux années avec en prime deux récompenses de
meilleur quarterback de l'état d'Hawaii. Plutôt correct n'est-ce pas ? Mes performances sur le terrain, bien aidé par mes résultats scolaires furent déterminant pour la suite de ma vie. Des bourses d'études en pagaille, une scolarité payée par l'établissement ... Et pas dans des universités bidons ... Je ne vous ferrez pas le listing, mais vous m'avez compris. Mon choix se tourna donc vers
l'université d'Alabama, afin de jouer avec les
Alabama Crimson Tide, la meilleure équipe du pays à cette époque.
Ma première année dans l'Alabama ne se passa pas aussi bien que je pus l’espérer. Pourtant, j'avais pas à me plaindre. Niveau foot, c'était le pied total, les infrastructures d'entrainement étaient digne des plus grands centre d'entrainement, rien à voir avec notre pauvre stade à Hawaii et de notre pauvre salle de muscu ... Ici, j'avais la possibilité de devenir le meilleur, j'allais pas m'en priver. Sauf qu'avec les
Crimson Tide, y'a pas de pitié entre les joueurs. On est une centaine dans l'équipe, 6 quarterbacks, je suis le numéro 2 derrière la méga-star de l'école qui est dans sa seconde année. Je râle, je joue pas beaucoup, je passe en second plan, mais je peux rien faire. Du coup, niveau cours, je glande rien, je passe mes journées à m'entrainé pour devenir numéro 1, je me prends quelques blâmes, je fais le con, je commence à sortir à droite et à gauche avec x demoiselle. Des rumeurs circulent rapidement comme quoi je picole, chose totalement fausse. Je suis rétrogradé au rang de numéro 3 puis numéro 4. Certains de mes coéquipiers ne comprennent pas, le QT n°1 également, lui même jugeant que j'étais meilleur que lui. Mais le coach ne veut rien savoir, il me blacklist. Bref, au final, une première année minable, d'autant plus qu'ici, ce n'est pas comme en High School, on a des passes droit, mais pas autant que l'on peut l'imaginé. Du coup, on me refuse le passage en 2nde année. Logique j'ai envie de dire. Progressivement, les choses vont mieux, je commence à remonter dans l'estime du coach, je repasse rapidement numéro 2, je suis même proche de faire sauter le numéro 1. Mais forcement, les choses ne se passent pas comme prévu. Match anecdotique, je suis titulaire, je joue bien, je fais énormément de bonne passe, je réussi tout ce que je tente. Jusqu'à foirer totalement une passe, qui emmène une contre-attaque et la victoire adverse. Je suis fautif, et le seul responsable, on commence à me cracher dessus dans l'équipe, alors que sur ce match, à part cette passe ratée, j'étais irréprochable. Je finis par redevenir numéro 2 jusqu'à la fin de la saison. Une fin d'année qui était censé marquer la fin de la scolarité du QT en place pour me laisser le poste de n°1. Mais non, ce gland décide de faire une année supplémentaire et de faire son année de sénior, alors que trois ans sont suffisante pour la draft. Passer une autre saison remplaçant ? Jamais de la vie. Je
décide de quitter la fac après avoir validé ma première année. Choix débile me diriez-vous. Je sais, mais pour progresser, il faut jouer. Et cette année, j'ai pas assez joué, j'ai l'impression de perdre mon temps. C'est con hein ? Mes parents me reprochèrent mon choix précipité pour l'Alabama alors que c'était peut-être plus judicieux de partir dans un endroit moins huppé. Sans doute, mais je suis assez borné comme garçon. Quand je veux réussir un truc, je tente tout ce qui est possible. Mais là pour le coup, je suis comme un con, sans fac. Quelques jours après ma courte période à rien faire, j’eus une proposition d'une équipe de l'
Arena Football League. L'AFL, c'était une ligue de foot us, mais en intérieur. Bien moins prestigieux que la NFL, forcément, j’intégrai l'équipe des San Jose SaberCats pour une saison.
Une saison titulaire, une saison ou je joue enfin tout le temps. Les performances sont parfaites, je sors des matchs d'anthologie. Mais le vrai football us me manque vraiment. Pourtant, c'est la même chose, mais la ferveur n'y est pas. Finalement, après une saison, je pris la décision de reprendre la fac et de prendre sur moi si je ne joue pas. C'est pas un coach qui aura raison de ma carrière. Période de recherche d'établissement, je ne bénéficie plus de bourse scolaire, c'est emmerdant, mais ce que j'ai touché pendant l'année me permettra de subvenir à mon inscription. C'est finalement à
Harvard que je repris ma scolarité, en reprenant mes études là ou je les avais arrêté, en seconde année. Car au final, malgré mon hiatus scolaire pendant une année, avoir sur son CV un
BCS National Championship Game ( l'équivalent du
Superbowl pour les universités ) avec les Crimson Tide, ça en jette un max.
En parallèle de l'école, je me suis trouvé un boulot de pompier bénévole. Je ne suis pas payé, mes parents me filent l'argent dont j'ai besoin quand j'en ai besoin, puis je touchais un salaire pendant mon année en AFL. Aider les personnes n'a pas de prix, surtout quand on est pompier. Je suis fier de ce que je fais, je suis fier de me coucher en me disant "Aujourd'hui, tu as sauvé des vies mon grand".
Bref, je pense avoir dit le plus important, le reste, ça sera à vous de le découvrir !