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Le ciel était bleu, les cours pour la journée terminés et je ne commençais le boulot seulement à 19h, le soleil était présent, le peu de monde sur la pelouse du yard donnait l’envie de s’y installer. C’est alors le plus simplement du monde que je me dirigeais vers le parc mon sac sur l’épaule, j’y avais mis un paquet de magazine, et mon ordinateur. Je m’installais alors dans l’herbe, le temps était au beau fixe et je n’avais, il faut l’avouer, nullement envie de bosser, alors je posais mes lunettes sur le bout de mon nez, je m’allongeais dans l’herbe les doigts de pieds en éventail et je lisais mon magazine à l’affût des dernières tendances.
J’étais encore un peu chamboulée par la prise de contact que j’avais eu avec matthéo, je ne l’avais pas encore revu, pourtant cette discussion n’avait rien d’anodin et même si je ne me sentais pas la force de m’excuser pour ce que j’avais, je tenais à lui montrer que je m’étais un peu calmée. Dire que j’avais totalement arrêté aurait été un pur mensonge, seulement j’avais appris qu’on ne pouvait pas faire de mal à ceux à qui on tient réellement au risque de les perdre, pour toujours. C’était aussi la raison de mon arrivée à Harvard, faire en sorte que la relation que j’avais avec Septembre s’arrange, ne sachant pas comme le futur était fait.
Le soleil caressais ma peau et j’étais à deux doigts de m’assoupir dans l’herbe quand j’eu l’envie de fumer une cigarette, cherchant partout mon briquet je me rendais alors compte que je n’en avais point. Je m’approchais d’un garçon qui me tournait le dos tout en gardant un œil sur tes affaires.
- « Excusez-moi vous auriez du feu ? » tenant ta cigarette du bout des doigts.
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J'avais décidé de quitter le Spring Break un peu plus tôt que prévu car j'avais eu des nouvelles de mon père qui souhaitait me voir rapidement pour parler un peu de Maéva mais aussi de l'entreprise familiale, il faut avouer que j'aurais bien préféré ne pas le voir car je le tenais plus trop dans mon estime depuis que Aaron avait débarqué dans ma vie, s'annonçant comme mon frère. Les lunettes de soleil sur mon nez, je marchais dans le parc d'Harvard un peu désert, seulement quelques étudiants avaient décidé de ne pas partir pour Punta Cana, le rêve brésilien. Alors que je marchais sans vraiment savoir où j'allais bien qu'en direction de la Mather House, mon QG depuis que j'étais arrivé ici.
Une ombre pouvait s'observer sur le sol à côté de moi, une silhouette élancée, assez grande, féminine, puis une voix résonna, cette voix qui tambourronait dans ma tête, accélérait mon coeur... certes je l'avais revu hier en arrivant à Harvard, mais je ne pensais pas la voir à seulement quelques centimètres de moi. Me retournant, je lui faisais face tout en allumant sa cigarette avec mon briquet qui me suivait partout au cas où Alexys passe par là et me roule un petit joint.
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Je m’attendais pas réellement à ce que ce soit lui qui se retourne, lui qui pointe son briquet vers moi, lui qui allume la clope que j’avais machinalement mise à la bouche quand il s’était retourné vers moi, ça faisait des années que je ne l’avais pas vu et pourtant comme une évidence je l’avais tout de suite reconnue. Après les messages échangés je ne m’attendais pas à l’avoir si vite face à moi. Il avait tant changé depuis mes seize ans, ça en était presque déroutant pourtant toujours aussi beau, je vacillais presque. Je le regardais un instant puis baissais la tête.
- « Merci » ‘dis-je avant de retourner dans mon coin, j’étais persuadée qu’il ne m’avait pas reconnu et au fond de moi j’espérais que ce soit le cas, j’avais peur de passer du temps avec lui, peur que mes vieux démons reprennent le dessus.
Je marchais doucement, j’étais tiraillée entre l’envie de disparaître et l’envie qu’il me retienne, je ne savais comment il allait agir et j’avais clairement peur de tout ça, peur de redevenir une fille horrible simplement par jalousie, je me connaissais, je savais quel pouvoir Matthéo avait sur moi et malgré tout je ne m’en sortais pas.
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Un simple merci sortait de sa bouche comme un souffle lent et faible, puis je la voyais repartir dans son coin, je la suivais du regard, elle était tellement fascinante avec ses cheveux blonds qui virevoltaient au vent, caché derrière mes lunettes je pouvais la regarder s'éloigner sans pour autant que l'on me démasque. Elle était là devant moi après tant d'années, tant de mélancolie aussi de l'avoir perdu, mais aussi beaucoup de dégoût pour ce qu'elle avait pu faire à ma vie, la rendant plus passionnée à un moment mais aussi tellement plus banale un peu plus tard. Sa simple présence, sa simple existence était pour moi une vrai chamboulement, un casse tête, un merdier sans non, je lui avais tout donné puis elle m'avait tout repris. Malgré tout je m'avançais vers elle pou finir par m'asseoir à côté d'elle, allumant ma cigarette à mon tour, un moyen de me détendre, de dénouer tous ses noeuds qu'elle venait de créer dans mon corps, je restais silencieux avant de reprendre. Je suis désolé pour les messages assassins d'hier ... M'excuser devant elle après tout ce qui s'était passé m'était juste insupportable et pourtant c'éait la seule chose que j'avais trouvé.
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Persuadée qu’il ne t’aurait pas reconnu j’avais alors décidé de ne pas échanger plus avec lui, j’avais honte de ce que j’avais pu lui faire subir et je savais parfaitement qu’il m’en voulait. Je n’aimais pas l’idée de le laisser là sans échanger d’autres mots que ce merci, pourtant ma raison avait pris le dessus et c’est en ruminant que j’étais retournée à ma place, sans ne lui adresser plus aucun mot. Mais ça c’était ce que je croyais. Assise dans l’herbe je l’observais du coin de l’œil, c’était bien vers moi qu’il se dirigeait. Je le sentais au plus profond de moi, j’avais craqué pour lui, une nouvelle fois. Il s’asseyait à mes côtés et je le regardais attendant qu’il dise quelque chose, il m’avait reconnu et j’en étais heureuse, je sentais mon cœur battre si fort qu’il pourrait en déchirer ma poitrine. C’est alors qu’il prit la parole pour briser ce silence de mort, pendant que je l’observais encore.
- « je suis désolé pour les messages assassins d’hier… » c’était définitif, il se souvenait de mon visage et m’avait reconnu.
- « je les ai mérités » dis-je simplement en retirant mes lunettes de soleil et m’installant en tailleur face à lui.
J’éteignais du bout des doigts ma cigarette dont je venais de tirer l’ultime latte, je réajustais ma robe et posais les yeux sur lui encore une fois, je ne pouvais m’en empêcher, j’avais besoin de revoir son visage, les dernières fois où j’en avais eu l’occasion étant si lointaines.
- « je ne pensais pas que tu m’aurais reconnu » je baissais alors les yeux vers la pelouse, il était définitif que je ne bosserais pas cet après-midi comme je l’avais prévu, du moins pas tant que matthéo serait à mes côtés, j’avais envie de récupérer le temps perdu mais était-il d’accord ? je l’ignorais. Je me contentais d’agir selon lui, s’il partait je n’insisterais pas et puis je vaquerais à mes occupations.
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Je me suis assis à côté d'elle sans même savoir pourquoi je lui accordais une quelconque importance, peut être que finalement sa fraicheur d'antan, son sourire et nos souvenirs de cet été canadien me manquait. C'était l'insouciance, la jeunesse, on pouvait faire ce que bon nous semblait bon pour faire chier nos parents, qu'est ce que c'était bon. Elle avouait mériter toute cette hargne que j'avais cultivé en moi depuis ces années, ce n'était peut être pas une raison pour que je lui parle de la sorte. Je ne répondais pas restant silencieux, tirant sur ma cigarette de temps à autre, profitant de cette sensation de détente que cela me procurer, je ne fumais plus depuis longtemps et pourtant à cet instant même s'en était presque une obligation, allez savoir pourquoi.
Tout était contradictoire dans ma tête, comme une partie de moi qui me criait de partir loin d'elle, des problèmes qu'elle occasionnait, de la merde dans laquelle elle m'avait mise, je la détestais tellement ... et pourtant je ne pouvais me résoudre à l'avoir perdu, Après tout commençais pouvais je l'oublier pendant que ma soeur me rappelait régulièrement le trio que l'on avait formé durant ces vacances, des bambins inconscients. Je crois que c'est ton regard qui t'a trahi ! dis je en affichant un sourire léger et simple.
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La douceur de nos souvenirs les plus tendres me hante et me revient en mémoire à la vitesse de l’éclair. Je revois son corps contre le mien, cette première fois, avec lui. T’as eu cette sensation que c’était avec lui que tu découvrais le plaisir de la chair, le plaisir d’aimer et d’être bien. T’avais clairement besoin de ça. Il t’avait fait découvrir tant de chose, puis, après ces vacances qui te restaient en mémoire tu n’imaginais pas une seule fois te trouver aussi proche de lui. Il était là, à côté de toi, à Harvard, en fumant sa clope. Les choses avaient tant changé, mais pas lui, peut-être pas toi non plus.
Tu ne pouvais pas ressentir la même chose que quand tu l’avais quitté parce que entretemps il s’en était passé des choses, t’étais tombée amoureuse à Ottawa, puis il était parti, dans un autre monde. Alors, même si il était clair que tu ressentais une attirance pour le Matthéo qui avait grandi autant que pour le petit, tu t’empêchais d’y penser puisque tu avais la sensation de tromper Max, c’était clairement trop tôt pour penser à un autre homme.
Regardant Matthéo en coin tu n’osais dire le moindre mot.
- « Je crois que c’est ton regard qui t’as trahi. » tu tournais la tête vers lui.
- « Mon regard ? Qu’est-ce qu’il avait ? » en baissant la tête une nouvelle fois.
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