La fenêtre ouverte, je chantais à tue-tête avec Kol. On aurait des adolescents revenant d’une soirée illégale à l’insu de leur parent. Le spring break était finit depuis quelques jours, mais cela ne nous avait pas empêché d’aller à un concert. « I love rock’n’roll !!! » Kol était mon cousin qui l’aurait cru ! Dire que l’on avait flirté ensemble, avant de se rendre compte que nous étions cousins. Heureusement, nous n’étions pas allés plus loin. Peut-être que des anges gardiens nous avaient préservés. Nous roulions sur une route déserte, lorsque mon cousin me prévenait que le compteur d’essence était presque à sec. Paniqué, je m’étais mise à scruté les environs à la recherche d’une station essence. Au bout de dix minutes, mes yeux s’arrêtèrent sur une petite station isolée. « Là !! » Je pointais la petite boutique du doigt. Victoire, on allait pouvoir faire le plein et éviter de tomber en panne au bord de la route. Dans ses cas-là, j’avais toujours peur que des tarés viennent nous agresser. Kol se garait et se mit à faire le plein, tandis que je sortais pour me dégourdir les jambes. « Un peu plus et tu nous laissais entre les mains d’agresseurs potentiels ! » disais-je avec un sourire malicieux au bord des lèvres.
Prudence c'était toute une histoire entre nous deux ... on avait tout d'abord commencé à flirté gentiment comme deux adultes, qui savaient ce qu'ils faisaient, j'étais encore séparé de Keyla quand ceci c'est passé et d'ailleurs en y repensent je suis heureux aujourd’hui qu'il ne s'est rien passé de plus entre nous deux car contre toute attente nous avions découvert que nous étions cousins ... c'était difficile à croire mais oui c'était bien vrai. Nous avions prévu tous les deux une petite soirée, car oui en effet tous les deux nous étions devenus très proches, comme des confidents, et puis après tout ont été tous les deux de la même famille. Nous étions allés voir un concert, qui d'ailleurs avait envoyé du lourd. « OH YEAHHHH my little slug ! » oui j'avais l'habitude de l'appeler comme ça, c'était son petit surnom, et ça depuis un petit moment déjà. Après de bonne heures de concert, nous avons repris la voiture. Après quelques kilomètres je m'étais rendu compte qu'il n'y avait pratiquement plus d'essence, on ne pouvait pas plus continuer parce que sinon on allé très vite tomber en rade. Prue finit très vite par remarquer une station essence. On était sauvé. « Un peu plus et tu nous laissais entre les mains d’agresseurs potentiels ! » Je m'étais mis à sourire tandis que moi aussi tout comme Prue je sortais de la voiture pour me diriger vers la pompe pour faire le pleins, pour ensuite aller payer dans la petite supérette à côté. « T'as peur dans le noir princesse ?! » J'aimais bien la taquiner un peu.
Après avoir fait le plein, nous rentrions à l’intérieur de la superette. Kol voulait régler la note, tandis que je flânais entre les rayons pour me dégotter un truc à manger. Il était tard et comme à chaque fin de soirée, j’avais faim. « T'as peur dans le noir princesse ?! » Je ricanais tout en plantant mon regard dans celui de Kol à l’autre bout de la boutique. « Je ne suis pas une princesse ordinaire, le noir ne me fait pas peur » Je lui tirais la langue avant de repartir à la chasse. Je ne sais pas si on pouvait me comparer à une princesse. J’étais peut-être un peu trop libéré pour ça. Alors, que je regardais les chips, je repensais à notre première rencontre. Qui aurait cru, qu’un mois auparavant, j’avais un autre cousin caché. C’était une agréable surprise. Etrangement, cela nous avait rapprochés. Je savais que je pouvais compter sur Kol. Il y avait quelque chose qui nous liait tous les deux. Si bien, que j’avais tendance à le prendre pour le frère que je n’avais pas eu. Ma mère n’avait eu que moi. Aucun autre enfant ne venait combler notre petite famille. Soudain, la cloche de la porte d’entrée se mit à tinter. Deux types avec des lunettes de soleil noir entrèrent. Ils avaient une drôle d’allure et ne m’inspirait pas conscience. L’un des deux c’était même mis à me relooker de la tête au pied. Super, les pervers étaient de sortie. Finalement, c’était peut-être mieux de tomber en panne au bord de la route. Les deux hommes me donnaient l’impression de faire un inventaire ou du repérage. Je voulais partir, mais le caissier mettait un temps fou pour lui rendre la monnaie. Je jetais un coup d’œil à Kol. Etait-il nerveux comme moi ou est-ce que j’avais abusé de la bière ? Je me rapprochais de lui, glissant instinctivement ma main dans la sienne. « Il met un temps fou l’autre… » lui glissais-je à l’oreille.
J'avais fait le plein, puis je m'étais dirigé vers la petite supérette à côté pour payer. Prue était partie dans les rayons faire je ne sais quoi, la la regardait de loin histoire de ne pas la perdre, ou cas ou elle se cacherait entre deux pacs d'eau. On sait jamais. Ça faisait bien deux minutes que j'attendais, mais qu'est-ce qu'il foutait avec sa caisse franchement ? Jusqu'à ce que deux hommes un peu bizarre surgissent de nul part et entre à l'intérieure, regardant les rayons un à un. Franchement je le sentais pas trop cet affaire, c'était quoi ce bordel ? Prue finit par revenir vers moi. En même temps j'avais pas spécialement envie qu'elle reste seule avec ses hommes à l'intérieur. « Il met un temps fou l’autre… » Oui elle avait raison, franchement s'en était même presque flippant, je savais même pas ce qu'il foutait. « Ouai t'as raison. Et t'as vu les deux mecs je le sens pas ! » lui avais-je dis en chuchotant. « Bon monsieur s'il vous plait, on est pressé donc si vous pouviez accélérer un petit peu, sa nous arrangerai ! » avais-je dis au gérant de l'établissement, en même temps c'était logique il était encore ouvert alors qu'il était tard, mais en même temps on avait autre chose à faire que de passer toute notre nuit à attendre qu'il nous rende la monnaie. Les deux hommes se rapprochèrent alors de nous. Franchement j'étais pas forcément très rassuré, même si je n'étais pas de nature inquiète d'habitude. Je m'étais retourné, les regardant fixement.
« Ouai t'as raison. Et t'as vu les deux mecs je le sens pas ! »J’acquiesçais de la tête. Moi non plus, je ne les sentais pas. « Bon monsieur s'il vous plait, on est pressé donc si vous pouviez accélérer un petit peu, sa nous arrangerai ! » Kol était en train de s’impatienter et le vieux semblait perplexe. Il nous intimait d’attendre qu’il allait chercher de la monnaie à l’arrière-boutique. Entre temps, les deux mecs bizarres étaient sortis de la boutique, laissant le libre accès à des personnes jugés plus ordinaire. Automatiquement, mes muscles se décontractèrent. « Génial, on va mettre trois cent ans avec un vieux bon pour l’asile ! » Je soupirais. Tout ce que je voulais, c’était rentré et me mettre dans mon lit tout en forçant Kol à rester avec moi pour regarder un film débile et dénué de toute logique. En attendant, je décidais de le tirer par le blouson pour l’entrainer dans un des rayons. Vu comme c’était partie, on en avait pour plusieurs minutes. Je lui montrais le rayon bonbon, le suppliant des yeux pour qu’il m’en achète. « J’ai été sage » disais-je innocemment. A peine ai-je eu le temps de prononcer ses noms, que la porte de la boutique s’ouvrait en grand, laissant passer deux hommes cagoulés. « TOUT LE MONDE A TERRE » Ils arrivaient pile au moment où le vieux refaisait surface. Instinctivement, je tirais sur le bras de Kol le forçant à s’accroupir avec moi derrière les rayons.
franchement ça commencé à m'énerver. Qu'est-ce qu'il foutait ce vieux. Il faisait une partie de solitaire ou quoi ? Parce que franchement ça faisait peut-être au moins dix minutes qu'on attendait tous les deux. « Génial, on va mettre trois cent ans avec un vieux bon pour l’asile ! » J'étais pareil qu'elle,, je trouvais ça vraiment abusé. Mais après tout ça resté quand même une personne âgée et je respectais quand même ça. Il s'était barré dans sa réserve ... putain, mais c'était pas vrai il le faisait exprès c'était franchement pas possible ou sinon c'était vraiment le plus merdique caissier de la terre, y'avait pas d'autre solution. Prue m'avait traîné jusqu'au rayon des bonbons. C'était évident, c'était une grande gourmande, et puis elle était tellement chou quand elle faisait cette tête. « J’ai été sage » J'avais sourit même énervé, elle me faisait sourire, elle était franchement extraordinaire celle-là. J'avais pris le paquet qu'elle m'avait indiquer, pour lui payer. Ouai je sais j'étais généreux, tel Jésus. Béni soit-il, et moi aussi par la même occasion tant que j'y suis. « Bon c'est vrai t'as raison ! » C'est la que deux hommes cagoulés finirent par entrer ... « TOUT LE MONDE A TERRE » Prue m'attrapa par le bras me forçant par la même occasion à m'accroupir. « Ça va allé, faut pas stresser ! » Ouai ok, c'était vraiment plus facile à dire qu'à faire.
Kol avait consenti à m’offrir ce paquet de bonbon, lorsque deux hommes étaient entrés cagoulés. Il me faisait penser à ceux qui étaient rentré un peu plus tôt. Si c’était eux, c’était très con de revenir quelques minutes après. Je forçais Kol à s’abaisser avec moi derrière le rayon, pendant que les deux voleurs gueulaient sur le pauvre petit vieux. Le caissier qui au départ m’avait agacé, me faisait mal au cœur à présent. « Ça va allé, faut pas stresser ! » C’est lui qui me disait ça ? Je me tournais vers lui et arquais un sourcil. Oui, j’avais peur, mais avec un peu de chance, ils allaient partir. Sauf que le vieux avait vraiment du mal derrière sa caisse. Pour en rajouter une couche, un des types commençait à faire une sorte de ronde dans le magasin. Il n’allait pas tarder à se rapprocher de nous. Si c’était bien les deux hommes de toutes à l’heure, j’avais du souci à me faire. J’étais une fille et vu le regard qu’ils m’avaient lancés, ça ne me disait rien qui vaille. Glissant ma main dans celle de Kol, je tentais de m’apaiser avec un contact rassurant. Comment est-ce qu’on allait faire ? Surtout que le mec se rapprochait. « Viens » Je tirais la main de Kol, avant de la lâcher et d’avancer à quatre pattes dans un autre rayon. « Faut qu’on sorte de là » Alors que je disais ses mots, mon regard se portait sur des combinaisons d’usines anti-incendie que l’on vendait pour les routiers. Je me tournais vers mon cousin, puis je regardais les combinaisons.
J'étais réellement stressé à mort, en même temps ce n'était pas tous les jours que l'on vivait ça. Et pourtant j'avais pas envie devant Prue de paraître complètement paniqué, donc je lui avais tout simplement dit qu'il fallait surtout pas stresser ... franchement pour le coup je rigolais à l'intérieur, alors que j'avais qu'une envie dans la tête me casser de la en me barrant en courant comme un malade, je lui disais ça. Franchement. J'avais regardé discrètement comme Prue ce qui se passé un peu plus loin dans le petite supérette, et j'avais pas pu m'empêché, d'avoir une certaine pitié pour le vieux qui galéré mais complet ... je le voyais bien, il n'était vraiment pas bien, en même temps comment l'être dans un moment pareil ? J'avais remarqué que les deux hommes commençaient à s'approcher de nous ... ET MERDE. Prue avait glissé sa main dans la mienne. Elle m'avait dit de venir, pour s'éloigner, et essayer par la même occasion aux hommes qui se rapprochés de plus en plus. Son regard s'était arrêté sur des combinaisons, je ne sais quoi ... ou est-ce qu'elle voulait en venir ? « Quoi ? Tu veux faire quoi avec ces combinaisons. » Oui pour le coup, mon système de déduction était un petit peu à la masse.