Punta Cana en célibataire alors que j'étais arrivée ici en étant en couple avec un Mather dont je ne voulais plus entendre le nom, ni la voix. En fait, je crois qu'au fond, je commençais à faire une réelle overdose des mecs appartenant à cette maison. Il fallait peut-être que je m'en éloigne un peu. Mais pour le moment, je faisais comme eux, ou comme ce que certains d'entre eux m'avaient appris. J'étais à la plage, assise sur le sable, une bouteille de vodka en main et je buvais, sans m'arrêter. Je n'avais pas mangé de la journée alors l'alcool me monta rapidement au cerveau. Je m'allongeais alors sur ma serviette, regardant le ciel étoilé. Les larmes ne cessaient de couler le long de mes joues. On était Jeudi et il avait rompu il y a quelques jours. Je savais parfaitement qu'il profitait déjà de son célibat, allant de nouveau à la chasse d'une nouvelle proie comme il avait si bien l'habitude d'appeler toutes ses pétasses qu'il mettait dans son lit. Dire qu'il y a peu, il me disait "Je t'aime" et qu'à cette heure-ci, il s'en tapait une autre. J'ai envie de dire que pour certains, les mots ne sont que des mots et que j'aurai préféré qu'il ne me les dise pas. J'étais d'ailleurs tellement déprimée, dépassée par tout ça que j'étais directement allée pleurer dans les bras de Konrad, mais j'étais tout de même fière de moi, car je n'étais pas allée plus loin que pleurer dans ses bras. Il m'avait fait trop de mal lui aussi pour que j'aille plus loin que ça, pour que je franchisse cette ligne que j'avais dépassé il y a peu de temps.
Ce soir Will participait à une soirée sur la plage, il y avait été avec les mathers en tant que prof responsable de cette maison mais au final il avait plus picolé que la plus part d’entre eux et il sentait l’alcool qui commençait à faire son effet. Il aimait, non il adorait encore faire la fête mais par moment il aimait prendre un peu de recul et être un peu plus tranquille, après tout c’était pour la plus part encore des branleurs alors il attrapa une bouteille de rhum et une serviette de plage et se dirigea un peu à l’écart pour aller boire tranquillement au bord de l’eau.
Will marcha quelques minutes jusqu’à ce qu’il estima être à une distance raisonnable de la fête pour être tranquille mais alors qu’il allait s’installer il entendit quelqu’un pleurer à quelques mètres de lui. Il n’y avait que la lune pour l’éclairer du coup il ne voyait pas grand-chose alors il écouta d’où les sanglots venaient et se dirigea doucement dans cette direction. Au bout de quelques secondes il tomba sur une jolie brune qui était allongé sur sa serviette avec pour seule compagnie une bouteille de vodka, elle n’avait pas l’air d’aller fort, ça sentait la rupture ou le crêpage de chignon à plein nez cette histoire mais Will ne voulait rien savoir. Il se contenta d’approcher doucement pour pas lui faire peur et lui demanda doucement « hey je peux me poser à coté de toi ? Je cherchais quelqu’un avec qui picoler tranquillement » lui dit-il en lui montrant sa bouteille de rhum. Il attendait qu’elle réponde avant d’installer sa serviette à côté de la sienne, sinon il irait boire seul si elle ne voulait pas de sa compagnie.
Je ne m'attendais pas à avoir de la compagnie ce soir, ce qui est stupide vu qu'en cette période, la plage est pleine à craqué de fêtards voulant soi-disant décompresser et s'amuser avant les examens. J'avais une envie de me gifler, mais juste énorme. J'étais à Punta Cana et j'étais là à déprimer au lieu de profiter des derniers jours qu'il me restait ici. Mais j'avais vécue tellement de choses douloureuses, en si peu de temps que je ne tenais plus. Je tournais donc la tête vers cet homme. Je ne le connaissais que de vue, je savais donc qu'il était professeur mais sans plus. Je séchais mes larmes d'une main, me redressant ensuite. Tout en me parlant, il me montrait la bouteille qu'il avait en main. Ouais vas-y ! Comme on dit, la plage est à tout le monde alors s'il voulait s'asseoir et picoler avec moi, aucun soucis. Au contraire. Puis ça me ferait un peu plus d'alcool à boire... enfin je crois. On échange ? Je parlais des bouteilles. Tu ne fais pas la fête avec les autres Harvardiens ? Il pourrait me retourner la question mais bon, je pense que ma réponse n'aurait rien de joyeux, bien au contraire. Et à cette heure-ci, je n'avais la moindre envie de jouer les pauvres étudiants en mal d'amour. D'ailleurs, je n'étais pas en mal d'amour, j'étais juste très mal car une fois de plus, un mec, un mather en plus, m'avait prise pour une conne. Normal que je réagisse mal.
La demoiselle sécha ses larmes et se redressa avant d’autoriser le jeune professeur à s’asseoir avec elle. « Merci » répondit-il simplement. Il s’installa donc en posant sa serviette et en s’asseyant dessus, il dévissa le bouchon de sa bouteille de rhum et but une gorgée quand elle lui proposa d’échanger. « Vas-y si tu veux » et il avala une nouvelle lampé avant de lui tendre sa bouteille et d’attraper la sienne, un peu de changement et un peu de mélange ça ne ferait pas de mal à part sa tête demain matin éventuellement. Il gouta un peu de sa vodka quand elle lui demanda en gros pourquoi il ne faisait pas la fête avec les autres gens d’Harvard ; il regarda la mer à quelques mètres d’eux et lui répondit « je fais une petite pause, tous ces gens raide à chier ça me gave un peu, je préfère picoler tranquillement comme ici ». Will avait passé un super moment durant tout le trip à Punta Cana, il avait fait la fête et rencontrer plein de gens bien mais ce soir il était arrivé un peu après le début de la soirée et tous ces petits jeunes étaient déjà bien bourré et quand vous vous êtes encore un peu à jeun c’est tout de suite moins drole. Il ne retourna pas la question à la demoiselle vu qu’elle pleurait lorsqu’il est arrivé il ne voulait pas la replonger la dedans et entendre tous les détails du coup il proposa quelque chose de complètement débile à la place. « Hey on est en Rep Dom et on va bientôt rentrer à Harvard, ça te dit de profiter encore un peu et de te faire un petit bain de minuit ? » ça lui changerait les idées et puis elle n’allait quand même pas rater l’occasion de voir un prof à poil ? « En plus tu pourras te vanter d’avoir pris un bain complètement nu avec un professeur hyper sexy ! » rajouta il en rigolant doucement.
Accueil
Punta Cana en célibataire alors que j'étais arrivée ici en étant en couple avec un Mather dont je ne voulais plus entendre le nom, ni la voix. En fait, je crois qu'au fond, je commençais à faire une réelle overdose des mecs appartenant à cette maison. Il fallait peut-être que je m'en éloigne un peu. Mais pour le moment, je faisais comme eux, ou comme ce que certains d'entre eux m'avaient appris. J'étais à la plage, assise sur le sable, une bouteille de vodka en main et je buvais, sans m'arrêter. Je n'avais pas mangé de la journée alors l'alcool me monta rapidement au cerveau. Je m'allongeais alors sur ma serviette, regardant le ciel étoilé. Les larmes ne cessaient de couler le long de mes joues. On était Jeudi et il avait rompu il y a quelques jours. Je savais parfaitement qu'il profitait déjà de son célibat, allant de nouveau à la chasse d'une nouvelle proie comme il avait si bien l'habitude d'appeler toutes ses pétasses qu'il mettait dans son lit.
