(+Declan) Watch out for the little girl's fists.

Mon Denzel a quoi? Avec qui? Pardon? Valentina n'en croyait pas ses oreilles. Elle ne voulait pas croire les rumeurs, mais elle y croyait. Tout simplement parce que Denzel n'était pas vraiment à elle, et qu'elle ne serait pas surprise de savoir qu'il ferait un truc pareil, aussi innocent qu'il en avait l'air. Declan, voilà un nom qui captura l'attention de Valentina. C'était qui ce Declan qui a emmener son Denzel dans un stripclub? Il se prenait pour qui? Valentina n'eut pas vraiment de difficulté à savoir qui était Declan. De nos jours, c'était très facile de retrouver une personne sur les réseaux sociaux. Quelques mots échangés avec la personne qui lui avait raconté l'histoire, et Valentina était en route vers le MAC. Elle n'était pas loin déjà pour commencer, Valentina s'entraînait au basket quand on lui avait raconté, et d'après ses sources, Declan serait retrouvable au MAC. Elle fit donc le tour d'un pas décidé et colérique, avant de finalement tomber nez à nez avec la personne qu'elle recherchait. « TOI ! » dit-elle en pointant son index sur le torse de Declan, son regard dans le sien. Il était gigantesque bordel. Elle devait avoir l'air légèrement folle. En shorts de basket, un débardeur noir, les cheveux attachés en une queue de cheval, une petite inconnue qui mesurait 1m53 et qui avait un air menaçant dans les yeux, c'était tout un spectacle. « Declan, c'est bien ça? » dit-elle d'une voix venineuse en enfonçant son petit index dans le torse de Declan. Elle aurait pu avoir l'air terrifiante.. Si elle n'avait pas l'air d'un petit chiot qui essayait d'avoir l'air d'un pitbull.

Dans la vie, il nous arrive de faire des choix que nous pourrions regretter voire en subir des conséquences pour le moins désastreuse. On peut dire que j’étais dans cette situation. J’étais tombé amoureux d’une femme mais il avait fallu que je tombe sur l’une des familles ennemies à la mienne. Avec Mallory pourtant, tout était génial. Nous nous aimions, au lit, c’était l’explosion assurée alors qu’est-ce qui merdait mise à part nos familles ?! Voilà que je me retrouvais marier à sa gamine de petite sœur pour pouvoir épargner la mienne sans avoir d’autre choix que de me la fermer. Cette situation me cassait les couilles mais quelque chose de bien qu’au final, il ne valait mieux pas me chercher des noises dans les prochaines semaines. Et voilà, que cette nana débarquait de je ne savais où et me regardait comme si j’avais commis un crime de lèse-majesté. « On se connait ? » lui demandais-je tandis que je la toisais d’un regard neutre. « Par contre si tu veux continuer d’avoir un usage normal de ton poignet, je te conseille d’arrêter d’enfoncer ton index » ajoutais-je et il ne fallait pas être idiot pour comprendre que je n’hésiterai pas une seule seconde à le lui briser si elle continuait à me casser les couilles. Elle était à peine arrivée que j’avais déjà envie de lui en coller une. Certes, je savais me tenir et user de la violence contre une femme ferait tâche dans mon dossier universitaire mais les petits caniches nains enragés, ce n’était pas ma tasse de thé –surtout que je ne savais toujours pas qui était cette gonzesse.

« Non, on ne se connait pas, heureusement. » répondit-elle d'un ton froid. Elle enleva son index de là. Il était plus prudent de ne pas partir sur la violence maintenant. Valentina était habituellement très pacifique. Elle restait loin des disputes, loin des gossips et loin des problèmes. Elle avait réputation de la petite sage et innocente qui se laissait trainer ici et là. Cependant, Valentina avait un énorme défaut. Un défaut qui ne paraissait pas devant les autres car il n'aparaissait que lorsque ça concernait Denzel. Et ce défaut, c'était la jalousie. Une jalousie énorme qui la faisait rager, et la rendait différente de la Valentina que les gens connaissent. « Comme si j'avais peur de toi, woohoo, attention il va me briser le poignet genre! » dit-elle en levant des mains théâtralement de peur. Elle roula des yeux, et croisa les bras. « Moi, je te conseille de rester loin de Denzel si tu tiens à tes couilles. » dit-elle sur un ton de défi. Jalousie. Possessivité. Elle ne pensait plus clairement, tout ce qu'elle voulait, c'était que ce mec qui semblait être une mauvaise influence, reste loin de son amoureux.

C’est fou, j’allais dire la même chose, elle me donnait franchement pas envie de la connaitre. Elle était pourtant mignonne mais le genre hystérique me tapait plus sur le système qu’il me donnait envie d’autre chose. « Tu devrais peut-être te méfier, ce n’est pas parce que tu as un joli minois que cela m’empêchera de t’en coller une si tu continues à me faire chier » ajoutais-je tandis que je posais sur elle un regard des plus froids. Merde, c’était qui cette nana à la fin ?! La réponse arriva très bien et je ne pus qu’éclater de rire. « Putain, c’est pour cette connerie de club de striptease que tu viens me casser les couilles ?! Ma jolie, va falloir apprendre à arrêter de serrer les couilles de Denzel trop fort sinon, il va finir par être un pauvre impuissant » rétorquais-je tandis que je levais les yeux au ciel. « Denzel est mon ami alors va falloir que tu te détendes du string car je ne compte pas arrêter de le voir parce que tu me le conseilles et avise toi d’approcher de mes couilles et crois-moi, j’en connais une qui se chargera de te refaire le portrait bien plus rapidement que moi » terminais-je par dire tandis que j’allais me chercher une bouteille d’eau dans mon sac de sport.

Qu'il ose la toucher, elle voulait voir ça oui! Valentina roula des yeux, insensible face au regard froid que l'énorme mec devant elle lui jetait. « Et bien, mon joli, quand un putain de mec à la mauvaise influence vient essayer de corrompre Denzel, moi je m'en mêle si je le veux. » rétorqua-t-elle en lui lançant un regard de mépris. Il continua à rétorquer, et Valentina n'en pouvait plus. Sans même y penser, elle balança son petit poing derrière avant de cogner rapidement et fortement devant dans la mâchoire dur comme fer du grand mec devant elle, comme lui avait apprit Keenan. Cependant, c'était bien différent des pratiques de boxe, sans les protections pour les poings et tout. Valentina grimaça et secoua sa main en la serrant dans l'autre. Ça, ça allait laisser des traces, c'était évident. Elle se mordit la lèvre comme pour empêcher la douleur de se faire sentir. Valentina ramena son poing contre sa poitrine, en réalisant ce qu'elle venait de faire, et réalisant ce qu'elle faisait tout simplement. Elle releva à nouveau son regard vers Declan, et elle recula des plusieurs pas par peur. « J-je... Je suis désolée, je suis tellement désolée.. » Elle se mordit la lèvre plus fortement, les larmes lui montant aux yeux. Depuis quand était-elle agressive? Soudainement, elle avait peur de ce que la jalousie pouvait provoquer chez elle. Elle avait légèrement perdu la tête depuis qu'elle avait appris que son amoureux fréquentait des stripclubs. « Je suis désolée.. » répéta-t-elle en serrant son poing contre elle et en reculant, son regard paniqué.

Il n’y avait bien que mon amitié pour Denzel qui m’empêchait d’en coller une à sa copine car elle commençait sérieusement à me casser les couilles mais puissance mille. « Le corrompre ? Si j’avais vraiment envie de le corrompre, je lui aurais payé une pute ! Il a été voir des stripteaseuses, sors un peu de ton couvent ! »rétorquais-je. Après tout, il n’avait rien consommé, il avait juste regardé alors qu’est-ce qu’elle avait à être aussi chieuse ?! « D’ailleurs à ce moment-là, il était célibataire alors me pompe pas le dard » râlais-je du moins c’est ce que j’avais compris à l’époque. Le ton commençait à monter quand la miss se prit pour un Rocky en couche culotte et tenta de m’en coller une. Sérieusement ?! Elle n’avait que ça ?! « Pathétique ! » lâchais-je sur un ton polaire pour maitriser ma propre colère. Mon poing se serra fortement et l’envie de lui retourner une droite était plus que tentante mais je savais que si je le faisais, elle ne risquait pas de s’en relever de sitôt et Denzel m’en voudrait à mort. Aussi préférais-je de tenter de me calmer. « Ouais t’es désolée, j’avais cru comprendre les deux premières fois » marmonnais-je tandis que j’essayais de me calmer. Cependant, son regard de bête traquée et larmoyant m’indiqua que ce n’était pas dans son genre de se la jouer boxeuse. « C’est bon, je te frapperai pas mais c’est avant tout parce que tu es la copine de Denzel mais avant de te la jouer hystérique avec un homme, assure un peu tes arrières…surtout que ton crochet est mou » soupirais-je.