WILLIARLIE ✰ tell me all of your story.

williarlie ~ tell me all of your story.

Tell me All of your story And don't you leave nothin' out 'cause baby, I ain't in a hurry. Every little thing you say. Got a real nice ring to it. The way it rolls off your lips. And oh, when you give me that kiss.

Si tu avais attendu le Spring Break avec impatience, tu étais maintenant très heureux de retrouver ta petite chambre de résidence, tes précieux bouquins, ton fidèle ordinateur et ta thèse qui t'attendait fièrement. Les vacances s'étaient déroulées beaucoup mieux que tu l'avais espéré et ce n'était pas du qu'à ta rencontre avec William, ça non. Ça t'avait fait le plus grand bien de retrouver tes amis dans un contexte bien différent de celui proposé au sein du campus d'Harvard. Tu avais rencontré des gens, aussi. Et tu avais définitivement tourné la page de ta relation avec Emrys. D'ailleurs, parlant de relation… Depuis ton retour à Cambridge, tu avais l'impression de flotter sur un petit nuage. Oui, d'accord… Ce n'était peut-être qu'une amourette de voyage, le truc sans importance, mais n'empêche que ça te donnait des ailes. Les moments passés avec ce docteur avaient étés précieux. Tu t'étais senti à nouveau désiré, apprécié… Et Dieu seul sait à quel point ça fait du bien à l'égo, parfois. Bref, tu ignorais bien si tu allais revoir ce bel inconnu. Vous vous étiez échangés vos numéros de téléphone et tu savais d'ores et déjà qu'il habitait en quelque part aux Etats-Unis donc… Ce n'était pas impossible. Et tu aimais bien te rattacher à cet espoir de le revoir, aussi petit soit-il. Enfin bref. On était mercredi après-midi, trois jours à peine s'étaient écoulés depuis votre retour de Punta Cana, et tu buchais à nouveau sur ton manuscrit. La majorité des Dunsters étaient à Harvard, mais toi tu avais décidé de faire l'école buissonnière et travailler de la maison. Ton ordinateur sous le bras, tu dévalas les escaliers pour te rendre au grand salon. C'était vide; le moment parfait. Alors que tu te dirigeais vers un sofa, tu crus avoir une hallucination. Il était là. Vêtu d'une chemise et d'une cravate. Très classy. Ton cœur fit un bond de travers et ton souffle se coupa net. Il faisait quoi là ? à Harvard ? Ta bouche s'assécha et tu eus envie de prendre tes jambes à ton cou et rebrousser chemin. Au lieu de quoi, tu t'avanças, l'air de rien. « Is this a coincidence or you follow me ? » demandas-tu simplement, en ne sachant pas trop sur quel ton la jouer. Tu te souvins alors qu'il était professeur… Et qu'il n'avait jamais dit où il enseignait. Eh merde !

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Ce n'était pas difficile, non? 14 mL de médoc et du lait légèrement chauffé, il ne fallait pas être un géni pour comprendre comment faire! William était désespéré. Son fils était malade. Rien de grave, une petite fièvre, des larmes ici et là. Il blâmait ça sur son absence. Ce n'était pas les parents de Will qui étaient incompétents, au contraire, mais Maxim avait tendance à tomber malade lorsque son père n'était pas autour. Coincidence? Peut-être, mais le hasard faisait trop bien les choses en tous cas. Il a dut s'absenter d'une opération chirurgicale ce matin et le reporter car il a finalement décidé de rester avec son fils. Il se permettait cette absence même après avoir prit 2 semaines de congés pour aller à Punta Cana. Après tout, il contrôlait son horaire. Cependant, lorsqu'il fut midi, Elexys arriva finalement pour l'aider. Maxim avait eut la tête dure ce matin et pleurait dès que William le déposait. Or, quand Elexys arriva, le petit bout de vie avait joyeusement tendu ses bras à la jeune femme et n'avait même plus porté un regard vers son père. William en a donc profité pour s'éclipser rapidement. Il avait du boulot à faire à Harvard. Des papiers à ramasser, à corriger, à lire. Il fut donc à l'université en quelques minutes, zigzagant entre les voitures sur les routes avec sa Porsche. William se dirigea d'un pas pressé vers son bureau dans la Dunster House pour vérifier s'il avait reçu des papiers quelconques depuis la veille. Il marcha en enfilant une cravate autour de son cou. Il n'avait pas eut le temps de la mettre en sortant. Une fois nouée, William sortit les clés de son bureau de ses poches, quand il entendit une voix qu'il reconnu rapidement. Is this a coincidence or you follow me ? Il échappa presque ses clés par-terre.. Presque. Le jeune professeur se retourna rapidement vers la provenance de la voix, et ses yeux se posèrent dans ceux de Charlie. Son coeur manqua un battement. « Ch-Charlie? » demanda-t-il d'une voix étranglée. William prit un moment pour digérer le choque, puis effaça de son visage toutes traces de surprise. Un masque froid et dur prit place sur son visage. « Follow me. » dit-il sans plus de détail avant de déverouiller la porte de son bureau et d'y entrer. Il attendit que le jeune Dunster entre avant de refermer la porte après avoir jeter un regard aux alentours, et il barra la porte. William se retourna vers Charlie. « What the hell are you doing here? » demanda-t-il un peu plus aggressivement qu'il le voulait en observant Charlie de haut en bas, son regard s'attardant un moment sur l'ordinateur sous son bras. Non.. Il n'était pas vraiment ici pour.. étudier?

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C'est étrange comment une partie de toi essayait de croire que c'était faux, qu'il ne se trouvait pas vraiment en face de toi et que tu n'étais pas réellement en train de lui parler, là comme ça. Pourtant, tu y pensais tellement depuis ton retour. Tu t'imaginais le revoir, tu pouvais même imaginer les papillons que ça te ferait au creux du ventre, comme la première fois où tu l'avais vue sur cette plage. Et pourtant, à l'instant présent, c'était l'inverse. Ton estomac se nouait parce que tu comprenais que le voir ici signifiait quelque chose de bien plus grave, de bien plus… compromettant pour vous. Il était enseignant, tu le savais et il se trouvait présentement à la DH… Ce n'était pas difficile pour toi de faire un plus un. « Ch-Charlie? » dit-il lorsqu'il te remarqua enfin, ou du moins lorsqu'il entendit ta réplique. Sa voix était effacée, comme s'il avait lui-même de la difficulté à croire que c'était bien toi qui se trouvait face à lui. En une fraction de seconde, son visage se rembrunit, devenant froid et sans émotion. Tu eus presque peur, en fait. Tu te demandas même s'il n'était pas préférable que tu rebrousses chemin pendant qu'il en était encore temps. « Follow me. » dit-il sans donner davantage de détail. C'est étrange, mais s'il t'avait parlé sur le même ton à Punta Cana, tu aurais peut-être été… excitée. Là, c'était tout l'inverse. Tu le vis déverrouiller une porte et tous les deux, vous pénétrèrent dans ce qui était un bureau. Tu n'eus pas de mal à comprendre qu'il s'agissait du sien. Il referma la porte derrière toi et la verrouilla aussitôt. Tu fronças les sourcils lorsqu'il revint près de toi, l'air grave. « What the hell are you doing here? » Tu secouas légèrement la tête, toujours en fronçant les sourcils. Pourquoi le prenait-il de cette façon ? Pourquoi devait-il être si… déplaisant tout à coup ? Était-ce si mal que tu te retrouves à être étudiant à l'université où il enseigne – bon après, peut-être qu'il n'y enseignait pas, mais toutes les preuves étaient là… Il n'avait même pas besoin de le dire que tu le comprenais déjà. « Well, I've already told you that I was a student, right? » dis-tu comme si tu espérais t'en tirer idem, bien que tu aies vachement l'impression que tu étais en présence d'une forme d'autorité quelconque et que la moindre de tes répliques serait réprimendée. « I may have forgotten to say that was at Harvard... » dis-tu finalement sur un ton plus désolé. Tu relevas les yeux vers William et osa plonger ton regard dans le sien. Ça allait peut-être te coûter, mais au diable !

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Well, I've already told you that I was a student, right? Soudainement, William aurait préféré apprendre que Charlie était un junkie ou bien un drop out qui travaillait au McDonald. Tout, sauf un étudiant. Surtout pas un étudiant à Harvard. Et pire, un étudiant de la Dunster House à voir comment il avait l'air d'être venu pour étudier avec son ordinateur. I may have forgotten to say that was at Harvard... Quel idiot. En même temps, William n'était pas mieux, il n 'avait pas demandé à savoir où. En y repensant, il se trouvait complètement débile de ne pas avoir eut un doute. Après tout, les étudiants d'Harvard ont envahit la plage de Punta Cana durant le Spring Break. Il lâcha un soupir de frustration, très lentement. Charlie releva son regard et posa ses yeux dans les siens, et William n'avait qu'une seule envie: prendre Charlie sur son bureau, là où plusieurs étaient déjà passé. Ses envies sexuelles additionnées avec sa frustration et sa colère ne faisaient pas un beau mélange. Il avait des envies assez violentes mais très excitantes. William reprit contrôle de ses pensées, il ne pouvait pas penser à ça maintenant. Cependant, en se concentrant sur les yeux de Charlie, il ne put s'empêcher de faire un pas devant, et prendre le visage de Charlie entre ses mains. Il l'embrassa, non pas doucement mais presque agressivement avec beaucoup de désirs. Il inséra sa langue, goutant à Charlie, redécouvrant la bouche qu'il avait apprit à connaître durant le Spring Break. Puis, il arrêta. Aussi rapidement qu'il avait entamé le baiser, William s'écarta de Charlie, lâchant son visage. « I can't.. We can't do this. Shit, I'm sorry. » Il se pinça le nez, les yeux fermés et les sourcils froncés. Il pensait vite, essayant de faire le tri de ses pensées tandis que son corps voulait simplement se rapprocher de l'étudiant à nouveau. « Listen.. What happened over there, it was.. It was .. » William cherchait les mots. Il reposa son regard sur Charlie. « It may have been a mistake. » Dès que les mots sortirent de ses lèvres, il le regretta. William déserra sa cravate légèrement, il se sentait étouffé. Il lâcha un petit souffle, et se calma. C'était ridicule, depuis quand se sentait-il mal d'avoir eut une relation avec un étudiant? « ... But I like making mistakes. » rajouta-t-il avec un petit sourire en coin, remplis de sous entendus.

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Il n'y a que dans les films que ce genre de chose arrive. On rencontre quelqu'un sur la plage, en voyage et quelques jours plus tard, on le recroise dans notre milieu de travail. On se rend alors compte que la relation idyllique et parfaite qu'on avait lors de nos précédentes vacances se transforme en un tourbillon de questions, de remises en cause et de privation. Les qu'en dira-t-on sont de plus en plus nombreux et au final, cette histoire sombre dans l'oubli, malgré l'importance qui y avait accordé au départ. Et pourtant, c'était en train de se produire pour William et toi. Vous vous étiez rencontrés sur une plage, lors du Spring Break et là, à tout hasard, tu le revoyais sur son lieu de travail. C'était déconcertant… Malgré l'ambiance de plus en plus lourde qui pesait sur vous, dans cette pièce faisant office de bureau, tu ne pouvais pas t'empêcher de soutenir son regard, le forcer à ne pas le détourner. Contre toute attente, il s'avança près de toi et t'embrassa. Ça n'avait rien de tendre, rien de doux. C'était plutôt agressif, passionné. Rapidement sa langue se hissa dans ta bouche et tu aurais eu envie, encore une fois, que ça ne s'arrête pas. Malgré ton envie grandissante, il se recula. Visiblement plus bouleversé que précédemment. Vos embrassades sur la plage étaient inoffensives, mais celle-ci s'était fait à même le campus. Ça devenait dangereux. « I can't.. We can't do this. Shit, I'm sorry. » Il semblait vraiment mal, comme s'il venait de commettre un crime passible d'emprisonnement. Sans dire un mot, tu le regardais patiemment, comme si tu attendais une suite. La suite de ses paroles… Ou la suite de ses actes. « Listen.. What happened over there, it was.. It was .. » C'était quoi ? Ce qui s'était passé, c'était quoi ? Tu commençais à t'impatienter, là. « It may have been a mistake. » Tu fronças les sourcils une nouvelle fois. Tu n'en croyais pas un traitre mot. Sinon pourquoi t'aurait-il ré-embrassé quelques secondes plus tôt ? Son expression faciale changea, une lueur se dessina dans ses yeux. « ... But I like making mistakes. » Une partie de toi pu alors se détendre, comme si tu étais heureux de l'entendre dire qu'il aimait faire ce genre d'erreur. De dos, tu posas ton ordinateur sur le coin du bureau. Tu allais jouer avec le feu, là. Quitte à t'en bruler les doigts, mais… Ça en valait la peine. C'était peut-être même plus excitant qu'à la plage, en fait. Tu empoignas sa cravate de ta main gauche et l'attira vers toi. Ta main droite s'empara de sa nuque et tu plaquas tes lèvres contre les siennes. C'était tout à fait contraire aux règles, mais tu t'en moquais là. C'était tellement excitant et tu en avais tellement envie ! Ta langue retrouva la sienne tandis que tes doigts jouaient dans ses cheveux. Ta main autour de sa cravate se relâcha et tes doigts glissèrent jusqu'au commencement de son pantalon. Tu relevas sa chemise et inséra une main sous le vêtement, plaquant la paume contre son dos, l'attirant plus près de toi.

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Charlie se retournait pour déposer son ordinateur, et William l'observait très attentivement avec une pointe de curiosité. Il ne savait pas ce qu'il allait faire, il ne pouvait pas voir ce qui s'en venait. Il fut extrêmement surpris lorsque l'étudiant l'attira par la cravate. S.E.X.Y. William arqua un sourcil avec un sourire en coin très discret, mais son sourire se fit envahir par les lèvres de Charlie qui l'embrassa à nouveau. Le baiser s'approfondit, et William se laissa faire avec plaisirs, laissant Charlie jouer avec ses cheveux, caresser le bas de son dos sous sa chemise. Bien que Will profitait du baiser et l'appréciait, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était mal. Le Charlie de Punta Cana était parfait pour lui car ils ne se connaissaient pas, ils étaient des inconnus qui pouvaient continuer leur vie par la suite.. Mais là, là c'était différent. Maintenant il embrassait un étudiant de la Dunster House. Le professeur avait fait cela mainte fois, mais la différence avec ses étudiantes et Charlie était qu'il appréciait ce dernier. William referma sa main sur le poignet de la main de Charlie qui était sous sa chemise, et l'enleva de là. Il mit fin au baiser, regardant Charlie dans les yeux. « I'm sorry, but this is wrong. You don't know what you're doing, what you're getting yourself into. » William secoua de la tête et relâcha le poignet de Charlie. Il réarrangea sa chemise. « I'm a teacher, I'm responsible of the Dunster House. This isn't Punta Cana anymore, this is where I work, where you study. » William réarrangea sa cravate. « Look, I've.. I've been through these kind of things with students, it's not the first time it happens actually. So I get it, it's hot and exciting to do stuff with your teacher and all that.. But you must not confuse this with the Spring Break. If this gets out, you and I are both fucking screwed, do you understand? It could ruin your life. » dit-il en se passant une main dans les cheveux pour se recoiffer. William lâcha un soupire. Il tenait à Charlie, c'était une bonne personne. William ne voulait pas le corrompre, le rendre mauvais. « Here's the deal. You can walk out like nothing ever happened.. but if you chose to stay, I'm warning you, there's no way in hell you can ever take it all back. » Reste. William souhaitait mentalement que Charlie ne prenne pas le chemin facile et s'en aille, mais en même temps, il voulait qu'il s'en aille loin aussi. Loin de William, des ennuis que ça pouvait lui apporter. Part.

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C'était un sentiment nouveau qui t'habitait pendant que tes lèvres embrassaient les siennes. Ce sentiment de sauter une clôture, s'aventurer dans une zone interdite. C'était exactement le cas et tu le savais pertinemment, seulement tu trouvais ça exagérément excitant. Pendant quelques minutes, tu eus vraiment l'impression que le jeune professeur et toi étiez en parfaite harmonie, mais soudain tu sentis sa main se refermer autour du poignet de la main qui se trouvait dans son dos. Il la retira lentement et finit par rompre votre baisé. « I'm sorry, but this is wrong. You don't know what you're doing, what you're getting yourself into. » Il secoua légèrement la tête, replaçant sa chemise dans son pantalon. Tu baissas les yeux au sol, comme si tu venais de te faire prendre la main dans le sac; à voler des bonbons au supermarché. « I'm a teacher, I'm responsible of the Dunster House. This isn't Punta Cana anymore, this is where I work, where you study. » Il replaça sa cravate et tu relevas finalement la tête, humectant tes lèvres pour y enlever le goût qu'avait laissé les siennes sur les tiennes. Une partie de toi avait envie de chasser ses paroles du revers de la main et de l'embrasser à nouveau, mais la partie raisonnable de ton cerveau était très consciente qu'il avait raison. Et pas rien qu'un peu, non. « Look, I've.. I've been through these kind of things with students, it's not the first time it happens actually. So I get it, it's hot and exciting to do stuff with your teacher and all that.. But you must not confuse this with the Spring Break. If this gets out, you and I are both fucking screwed, do you understand? It could ruin your life. » Tu remontas le regard un peu plus haut et les planqua dans le sien. Une boule monta à ta gorge. Était-ce parce que tu venais d'apprendre qu'il faisait ce genre de chose avec d'autres étudiants ou alors parce qu'il pensait que tu le faisais simplement parce que c'était excitant de coucher avec une forme d'autorité. Dans ton cas, c'était la deuxième option. Vous vous êtes d'abord et avant tout rencontré sur la plage, à Punta Cana. Il t'attirait déjà avant même que tu ne saches pour son job. Le fait qu'il soit professeur – ton professeur responsable – rajoute peut-être un facteur un peu plus… excitant, certes, mais ce n'est pas que sur ça que repose votre « relation ». « Here's the deal. You can walk out like nothing ever happened.. but if you chose to stay, I'm warning you, there's no way in hell you can ever take it all back. » Tu compris alors que la balle était dans ton camp. Ce qui t'étonnait un peu, quand même. S'il avait l'habitude de le faire avec ses étudiants – et étudiantes, sans doute -, faisait-il se speech à chacun d'eux ? Ou n'était-ce qu'à toi ? Sur ce coup, tu étais un peu perdu. Tu espérais tout de même que ça ne se voit pas sur les traits de ton visage. Tu pris quelques secondes à réfléchir et ça devait lui sembler comme des heures… Tu finis par t'assoir sur son bureau, juste à côté d'où tu avais posé ton ordinateur. « You may be right about the fact that getting involved with a teacher is something hot. But… I first met you on the beach, before knowing you were the responsible of my house. So… » Tu tendis le bras jusqu'à la pointe de sa cravate et joua un bref instant avec entre tes doigts. Tu fixas le bout de tissu une seconde, puis deux. Tu relevas finalement ton regard vers le sien après une troisième respiration. Tu te mordis la lèvre inférieure et lâcha son vêtement. Tes deux mains se posèrent sur ses avant-bras et tu l'attira vers toi, doucement. « I'm not scared. ». Tu t'étiras le cou et alla l'embrasser au coin des lèvres, doucement. Maintenant qu'il connaissait tes intentions, il fallait bien qu'il te fasse par de sa position. Il te mettait en garde, mais rien chez lui ne t'avait convaincu qu'il voulait poursuivre aussi.

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Voilà, c'était dit. Il avait cette inquiétude qu'il n'avait généralement jamais pour une relation prof/étudiante car il s'en fichait normalement. Il était jeune, il était beau, mais William avait une excellente réputation, que ce soit en tant que prof ou bien médecin, il était respecté par ses collègues malgré son jeune âge. Du coup, les rumeurs se démentaient facilement par des « La petite a surement un faible pour son prof mais il ne ferait jamais ça ». William observa les émotions sur le visage de Charlie qui prenait place sur son bureau. En temps normal il l'aurait foutu une baffe pour oser poser son popotin sur sa table, étant chiant comme ça, mais il fut surprit quand il n'avait pas envie de lui dire de débarquer de là. Au contraire, il aimait bien l'image de Charlie sur son bureau. You may be right about the fact that getting involved with a teacher is something hot. William hocha de la tête lentement. Même les personnes les plus sages et pudiques ne pouvaient pas le nier, c'était un scénario très chaud, personne ne pouvait ne pas fantasmer de faire cela avec un prof. But… I first met you on the beach, before knowing you were the responsible of my house. So… Charlie fit un truc étrange. Il commença à jouer avec sa cravate un moment, et William ne fit rien pour l'arrêter. Il l'observa faire curieusement, son corps complètement figé. Quand l'étudiant relâcha la cravate, William lâcha un souffle discrètement, qui par la suite se coupa sec quand Charlie l'attira vers lui. I'm not scared. Avec un baiser au coin de ses lèvres, William décida que c'était la goutte qui faisait déborder le vase. « You should be. » dit-il d'une voix basse et dangereuse. Il déposa ses deux mains sur les joues à Charlie avant de l'embrasser presque agressivement. William se plaça devant lui, entre ses jambes, cherchant le plus de proximité possible. Il déplaça ses mains afin de prendre ceux à Charlie et les placer autour de son cou tandis qu'il continuait d'explorer sa bouche avec sa langue. Les mains de William se dirigèrent par la suite vers le bas du chandail de Charlie afin de les glisser sous le shirt de l'étudiant, caressant ses abdos. William perdit patience assez vite. Il décolla ses lèvres des siennes pour tirer le chandail de Charlie vers le haut pour le lui enlever. Oui, déjà. Il glissa sa main derrière sa nuque directement par la suite pour l'attirer à nouveau vers lui et recoller ses lèvres pour un baiser enflammé. « Scared enough? » murmura-t-il entre deux baisers.

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« You should be. » Tu souris, probablement en rougissant aussi. Dans quelques mois à peine, tu seras gradué… C'est sans doute pour cela que cette « relation » entre ton professeur responsable et toi ne te déranges pas plus que ça. Si tu venais de commencer tes études et que tu étais tout nouveau à l'université, peut-être que tu n'aurais jamais abordé la chose de cette façon. Or, là tu étais en plein dedans et très loin de regretter quoi que ce soit. Il prit ton visage entre ses mains, ces mains si tendre et à la fois si robuste. Il t'embrassa avidement, comme on embrasse une personne de qui on a plus qu'envie. Il dirigea ensuite tes mains autour de son cou et tu te laissas faire lorsque ses doigts passèrent sous ton t-shirt pour caresser ton corps. Tu n'étais pas particulièrement fier de ton corps, tu ne l'appréciais peut-être pas comme il se devait, mais à voir comment William te touchait, tu ne doutais pas une seule seconde que tu puisses le répugner. En un rien de temps – et sans que tu ne puisses dire ou faire quoi que ce soit – ton chandail gisait sur le plancher parfait du bureau du professeur. Sa bouche retrouva la tienne et vos langues se caressèrent un bref instant avant qu'il ne s'éloigne à nouveau. « Scared enough? » Tes bras se resserrèrent autour du cou de William, tu plongeas ton regard dans le sien. Ses yeux étaient brillants, pétillants. Ça te faisait quasiment plaisir de penser que tu pouvais y être pour quelque chose. « Not even close. » dis-tu sur un ton presque provocateur. Après quoi tes lèvres cherchèrent les siennes et tes mains descendirent jusqu'au col de sa chemise. Du mieux que tu le pouvais, tu commenças à desserrer sa cravate jusqu'à l'enlever. Tu déboutonnas, bouton après bouton, sa chemise jusqu'à lui enlever complètement. Tes lèvres descendirent sur sa mâchoire, dans le creux de son cou… Tu relevas les yeux vers lui et, un sourire malin aux lèvres, tu demandas « Are you ? ». Tu doutais qu'il le soit, mais tu osais quand même la question... Tu avais l'impression qu'en ce moment, l'aspect « illégal » primait et... C'était plutôt excitant.

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Not even close. Charlie recaptura ses lèvres pour un autre baiser. En même temps, il enlevait la cravate à Will et déboutonnait sa chemise. Le jeune prof était pas mal content au final d'être sortit en vitesse de chez lui et ne pas avoir mit de débardeur sous sa chemise, comme il le faisait quand il comptait rester tard au bureau. Ainsi il pouvait ouvrir un peu sa chemise et travailler confortablement. Donc quand Charlie retira sa chemise, il se retrouva torse nu face à l'étudiant. Les baisers de Charlie le rendaient fou. Il ne comprenait pas pourquoi il perdait autant la tête quand il était avec lui. Il n'était pas le premier homme, il n'était pas le premier étudiant, alors pourquoi ? Are you ? William regarda Charlie dans les yeux pendant un long moment, aucune expression au visage. Il voyait bien que la situation était assez excitante pour Charlie, ça se voyait dans ses yeux. Cependant, pour une raison inconnue, William n'arrivait pas à s'exciter ainsi. Quelque chose dans les yeux de Charlie le fit revenir sur Terre et il oublia son désir pour le jeune étudiant. William lâcha un souffle, son regard dans celui à Charlie, puis détourna les yeux. Pendant un moment, les mains de William glissèrent le long du torse à Charlie puis se posèrent sur ses hanches. « To be honest, I kinda am, and I'm a bit disappointed that you are not. » William fronça des sourcils et releva son regard dans celui à Charlie. « I don't want -whatever we had- to become just a stupid fuck fun. » Il s'éloigna de Charlie, coupant tous contact physique. « I actually enjoyed myself for once in Punta Cana, and I don't want to ruin the great time we had with some freaky sex in my office. » William prit place sur une des chaises d'invité face à Charlie et soupira. « I'm sorry, rough day, I'm tired, weak moment. I swear, I'm not that much of a wuss usually. You can leave if you want or whatever, I won't tell a soul about this. »

(Invité)

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