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Esfir ⇝ On est son pire ennemi.

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Esfir Mikhaila Glazkov

C'est le 17 mai 1992 à Moscou, que ma mère biologique, dont j'ignore le nom m'a mis au monde. Elle m'a prénommée Esfir. Ensuite, la famille Glazkov m'a adoptée en août 1993 et mon nom civil définitif est Esfir Mikhaila Glazkov. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale pauvre à la base mais plus les années passent, plus ma famille s'enrichie. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en médecine, je suis maintenant en seconde année. Et pour terminer, je fais partie des Dunster House.

Études
Esfir est en seconde année de médecine. Elle a choisit cette filière uniquement pour faire plaisir à sa mère parce que c'est toujours plaisant de dire que "sa fille est en médecine à Harvard." A la base c'est une élève très douée, mais là, elle baisse les bras et n'est plus concentrée. Elle a des notes honorables mais elle a déjà eu mieux. Sur le campus, elle ne fait pas grand chose. Elle reste souvent seule dans sa chambre, certainement parce qu'elle a eu l'habitude d'agir ainsi. Lorsqu'il y a des évènements communs, comme des fêtes par exemple, elle n'y va jamais parce qu'elle se sent à part et surtout très mal à l'aise, vu que ce genre d'occasions ne fait pas partie de son univers.


Caractère
Esfir est lunatique, jalouse, possessive, a peur, n'a pas confiance en elle, est bipolaire, assez timide. Elle paraît froide au premier regard mais en réalité, elle est tout sauf froide. Elle est d'une nature souriante, c'est juste que personne ne prend en général le temps de faire plus ample connaissance avec elle, vu qu'ils ont une mauvaise image d'elle lors de leur première rencontre avec la belle Esfir. Elle ne fume pas, ne boit pas et ne se drogue encore moins. Elle n'a jamais essayé de faire ces trois "activités" tout simplement parce que c'était à l'encontre des plans de ces parents. Et vu que petite et adolescente, elle passait son temps seule, dans ces bouquins, elle n'a jamais eu de vrais amis, donc n'a jamais été invité dans des fêtes pour tester cela. Elle est donc encore vierge à ce jour et n'a jamais eu de petit-ami. Elle a tendance à réagir comme les personnes veulent la voir. Elle se cherche encore, elle ne sait pas qui elle est. Elle aimerait un jour se trouver et s'affirmer. Elle a déjà tenté de se suicider et à son bras gauche scarifié. Lorsqu'elle est "en crise", elle peut vite devenir dangereuse pour son entourage. Elle en vient vite au main et a déjà essayé de planter son frère avec un couteau une fois. Lorsqu'elle est dans son état second, elle n'est plus maître de ces gestes et personne ne la reconnait.


Everyone Has Their Own Story
Esfir est née en Russie d’une mère alcoolique et d’un père suicidaire. Lorsque la mère d’Esfir est tombée enceinte, elle est de suite allée prévenir le futur père d’Esfir. Celui-ci, était heureux au début. Les joies d’être parents certainement. La mère d’Esfir est âgée de 16 ans à l’époque et son père de 19 ans. Très jeunes parents en effet. Au début, tout allait bien pour les futurs parents. Helena, la mère d’Esfir avait arrêté de boire lors de sa grossesse, elle était vraiment motivée à garder Esfir. Elle était capable de tout faire pour elle. Pourtant, croyez moi, elle était très dépendante à l’alcool et c’était très dur de la séparer de ces bouteilles. Helena a aussi eu le courage de revenir voir ces parents avec qui elle était en froid depuis presque un an. Hélas, ça n’a pas si bien tourné qu’elle espérait. Les parents d’Helena, dés qu’ils ont été au courant de cette grossesse, ont tout fait pour que leur fille unique avorte. Helena refusant cela vu qu’elle était follement amoureuse de Svend, le père d’Esfir, s’est enfuie à Moscou avec ce dernier. Helena était ravagée de voir la réaction de ces parents. Elle pensait qu’ils seraient heureux d’être grands-parents et surtout fier que leur fille ait arrêté l’alcool. Mais non, au contraire ils ont trouvé cela offusquant, choquant, dégoûtant, dangereux. Ils ont traité Helena de fille facile, de droguée et d’alcoolique, qu’elle ne réussirait jamais à éduquer sa fille, que sa fille serait une cause perdue, qu’elle naîtrait prématurément et qu’elle aurait obligatoirement une maladie grave vu le taux d’alcool qui doit couler dans les veines d’Helena et encore d’autres remarques désobligeantes du même genre.
Les mois s’écoulèrent petit à petit, peut être trop lentement pour Helena, mais bien trop rapidement pour Svend. Celui-ci, ayant des problèmes assez graves psychologiques n’a pas pu supporter la gravité de son acte. Être père ce n’est pas donné à tout le monde et il ne voulait pas que cette étape dans sa vie, se fasse trop rapide. Au début il en parlait juste à Helena, mais elle avec ces hormones qui disjonctent, elles démarraient rapidement au quart de tour, même en sachant la santé psychique de son petit-ami très fragile. Au début Svend ne disait rien, il se laissait aller en se disant que ça passerait, que c’était normal d’avoir peur… Mais plus il se disait cela, plus son état empirait. Helena était bien trop préoccupée avec ses sautes d’humeur, ses nausées matinales pour se rendre compte de quoique ce soit.
Sept mois de grossesses, l’état de Svend était au plus haut point. Il ne se nourrissait plus, il recommençait à se scarifier, il se droguait comme il n’en était pas permis. Il ne voyait plus Helena, ou du moins, une à deux fois par mois et encore. Il se faisait pour la plupart du temps fantôme. Helena en pleurait tous les jours, elle était seule à Moscou dans leur petit appartement deux pièces. Elle ne pouvait même pas se réfugier dans l’alcool car malgré tout, elle savait que ce n’était pas bien pour elle.
Neuf mois de grossesse. Cela ne serait tardé qu’Esfir vienne au monde. On était le 15 mai 1992, et Helena n’avait toujours pas de signe de vie de Svend, elle s’inquiétait énormément et elle savait pertinemment que se n’était pas bien pour son futur enfant. Les médecins lui ont annoncé qu’elle accoucherait normalement fin mai, début avril si tout se passait à merveille. Mais là, elle était si angoissée, si mal dans sa peau et mentalement, qu’elle perdit les eaux. La douleur se fit si intense que c’est sa voisine qui est arrivée la première chez elle.
48 heures s’écoulèrent et Esfir pointa enfin le bout de son nez le 17 mai 1992 à 04h16 du matin. Helena était épuisée, ravagée, qu’elle demanda à la voisine de garder la petite pendant quelques heures, juste histoire qu’elle reprenne des forces. Au début, des heures restèrent des heures, mais plus Helena procrastinée en se disant « j’ai encore du temps devant moi » que les heures devinrent des jours, puis des semaines… Helena ne sortait plus et restait chez elle à broyer du noir. Elle s’en fichait complètement d’Esfir, tout ce qu’elle voulait, s’était retrouvé son Svend, mais elle n’avait plus de nouvelles de lui, depuis bien trop longtemps désormais.
Le 29 juin, Helena sortit enfin de son appartement, elle ne s’était jamais inquiétée du sort d’Esfir, elle s’en fichait complètement à vrai dire. Elle avait recommencé à boire, des amis à elle étaient venus entre temps chez elle pour renouveler son stock d’alcool. Elle voulait se détruire et surtout combler son manque affectif. Un seul nom résonnait dans sa tête, et c’était celui de Svend. Helena eut le malheur de sortir à peine de chez elle, que Mme Vermaski l’interpella et l’engueula violemment. Helena lui rit au nez et en lui crachant au visage en lui disant qu’elle n’avait qu’à garder Esfir. Helena détestait Esfir par-dessus tout. C’était à cause d’elle que Svend s’était rendu mal et avait finit par partir. Enfin, ça s’est ce que ce disait la belle Helena pour ne pas s’avouer la vérité. Après tout, elle aurait pu agir intelligemment et avorter et là à cet instant précis, elle serait encore avec son petit-ami Svend et non seule dans un appartement minable à Moscou, à côté d’une voisine folle de rage.


Des mois passèrent et Esfir était toujours chez Mme Vermaski. Son père et sa mère se faisait porter disparus. Du moins, c’était ce que racontait Mme Vermaski à la belle Esfir. En réalité, le père d’Esfir, s’était pendu chez lui. Il avait quitté la ville pour revenir dans un endroit qui le rassurait en espérant retrouver sa tête, se sentir mieux et assumer son rôle de père. Or, ces parents lui ont pourri la tête et il a finit par se pendre ne supportant plus la grosse pression qu’il avait sur ses épaules. Helena, était revenue chez elle aussi, mais on ne sait pas ce qu’elle a bien pu devenir mais Mme Vermaski ne s’arrêtait pas là. Elle préférait juste dire que les parents d’Esfir, l’aimait énormément mais qu’ils étaient bien trop jeunes pour l’éduquer. C’était une version plus innocente et douce à raconter à une enfant de quelques mois à peine. Certes, elle ne comprenait rien et ne s’en souviendrait probablement pas en grandissant, mais Mme Vermaski voulait garder cette version des faits.
Esfir a désormais sept mois, elle vit encore chez Mme Vermaski, tout allait bien jusqu’à que quelqu’un prévienne les services sociaux. Qui a pu bien faire cela ? Personne ne le sait et peut être ne le saura probablement jamais. Est-ce que s’était la mère d’Esfir, qui de colère ou de rage a fait un tel geste ? Peut-être, peut-être pas. Mme Vermaski était anéantie, elle considérait Esfir, comme sa petite fille et s’était déjà attachée à sa bouille d’ange. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien dire, elle n’avait aucun lien de sang avec et elle gardait Esfir alors qu’elle n’avait aucuns droits dessus. L’orphelinat à présent. Qui aimerait aller dans ce genre d’endroit ? Une sorte de vente d’animaux, sauf que là, c’était des enfants mis en vente. L’orphelinat où était Esfir était assez malsain. Les bénévoles, les infirmières n’étaient pas réellement présents pour les enfants. Tous les enfants restaient entre eux, sauf qu’Esfir n’avait que sept mois, elle ne parlait pas, ne marchait pas… C’était la plus jeune de l’orphelinat. Puis, un jour, la directrice de l’orphelinat a eu pitié d’elle. Silvia Glazkov se prénommait-elle. Elle était mariée à Aleksei Glazkov depuis 15 ans. Ils avaient tous les deux, 42 ans. Ils n’avaient qu’un seul enfant, Evgeny Glazkov, né le 31 janvier 1986. Il n’avait que 6 ans à l’époque, mais il trainait souvent avec Esfir, il restait avec elle, près de son berceau jusqu’à qu’elle s’endorme. C’est peut-être pour cela que Silvia s’est attachée à la petite orpheline, parce que son fils était déjà très protecteur envers ce petit bout de petite fille.
En août 1993, Esfir se nommait officiellement Esfir Glazkov, plus précisément, Esfir Mikhaila Glazkov. Mikhaila étant le prénom de la mère de Silvia. C’était aussi le même mois que Silvia, Alekseï, Evgeny et Esfir partirent s’installer à Brooklyn, un célèbre quartier de la Grande Pomme. Silvia voulait absolument une nouvelle vie pour la petite Esfir, elle ne voulait en aucun cas que cette dernière continue à grandir dans cet orphelinat. Certes, Esfir n’allait pas y vivre, mais vu que Silvia était la directrice de ce dernier, elle allait souvent le voir, et elle ne voulait en aucun cas, faire de cet endroit, une habitude pour la petite. Silvia trouvait déjà qu’Evgeny s’y était bien trop habitué et elle n’appréciait pas tellement. Heureusement, Alekseï, le père de ces deux chérubins travaillait dans le marketing et il voyageait assez souvent pour son métier, il était donc bilingue et parlait couramment russe et anglais. Justement, une boîte à NYC, lui avait proposé un emploi dans leur entreprise il y a quelques années, et là, il a tenté de les rappeler pour savoir si un poste similaire à celui-ci était disponible et il fut très chanceux, car c’était le cas. Toute la famille Glazkov emménagea donc là-bas.


A présent, on est en 2004, Esfir a désormais 12 ans, elle est au « collège » comme on dirait en Europe. C’est une charmante fille, tout à fait normal. Une américaine, et on ne la différenciait pas des autres. Autant en Russie, elle vivait dans un milieu très pauvre, mais là, elle n’était pas à plaindre. Son père dirigeait à présent un célèbre label de musique, dont plusieurs de ces artistes avaient une carrière internationale. L’argent n’était plus un souci pour eux. Ils vivaient dans une grande maison de couleur blanche, toujours sur Brooklyn. Ils étaient la famille la plus riche du quartier, mais ils ne s’en ventaient pas. Ils avaient les pieds sur Terre et à chaque fois que le salaire d’Alekseï tombait, ils se remémoraient tous leur vie en Russie, pour ne pas qu’ils prennent la grosse tête. Après tout, ils sont passés d’un extrême à un autre en quelques années. Cela aurait pu être dur psychologiquement à gérer. Ils auraient pu ne pas savoir gérer l’argent et donc vite être ruiné avec des tas de dettes sur le dos. Heureusement, ce n’était pas le cas. C’était Silvia qui s’était proposée comptable de leur compte bancaire et elle s’en chargeait à merveille. Esfir et Evgeny étaient tout deux dans une école privée où l’uniforme scolaire était obligatoire. C’était une école très dure, mais qui avait une très bonne réputation. A l’intérieur, il n’y avait que des têtes où les notes n’allaient jamais en dessous de 15 sur 20. Esfir ne s’en plaignait pas, elle avait toujours connu des écoles privées jusqu’à présent et elle passait sa vie dans les livres pour apprendre encore et encore jusqu’à en faire une overdose.


A présent, concentrons-nous uniquement sur la belle Esfir. Nous sommes désormais en 2009, c'est-à-dire sa dernière année de « lycée. » Elle va passer son examen final cette année en espérant avoir comme mention « très bien » pour espérer être admise à Harvard. Enfin, elle espérait énormément oui, mais pas pour elle, mais pour ces parents. Son frère était déjà à Harvard depuis quelques années et à chaque fois il était le meilleur de sa profession. Il avait choisi droit et elle, elle comptait choisir médecine. En fait, elle fait tout cela pour ces parents, sa vie, ses études… Elle n’a aucuns droits dessus. Elle adore ces parents, ils sont tout pour elle, elle les admire et respecte énormément et ne veut donc en aucun cas les décevoir. En fait, son rêve le plus précieux, ça serait d’être musicienne. Elle ne veut pas faire de longues études, elle adore chanter et joue du piano et de la guitare depuis l’âge de 10 ans. Ces parents sont au courant de sa passion, ils savent qu’elle est très douée dans ce domaine là, mais ils ne pensent pas qu’elle veuille en faire son métier. Pourtant, elle serait bien placée pour être dans ce milieu, vu que son père est dans ce milieu là. Mais combien de fois son père l’a remis en place en lui disant combien le métier d’artiste est très dur, désavantageux, dangereux et à court thermes. Donc pour ne pas le vexer, elle disait qu’elle était d’accord avec lui, mais au fond d’elle, une petite voix criait « au secours » car elle voulait vivre de son rêve et non rester encore 12 ans en faculté pour apprendre un métier qui ne l’intéresse pas réellement, voire pas du tout. La médecine, c’est très glorieux à dire. « Je suis étudiante en médecine. » Ca apporte une sorte de notoriété, une bonne impression de soi, on se sent mieux et surtout pas bête vu que ce sont des études très dures. Elle est consciente de tout cela, mais en fait, tout cela ne fait que la détruire. Elle n’a pas de vie sociale, elle n’a jamais eu de petit ami et pourtant elle en rêverait. Être aimée de quelqu’un, savoir que quelqu’un sur Terre pense à elle, sentir des mains étrangères se baladaient sensuellement le long de son corps, des lèvres qui touchent les siennes, bref… Les joies d’être en couple. Dans son « lycée » elle ne voyait que cela, des couples partout. Ca la rendait assez mal à l’aise. Pourtant physiquement, elle n’est pas désagréable au regard, elle mesure 1m76 pour 55 kilos, des formes généreuses, une peau dorée, des yeux magnifiques, un sourire étincelant mais il y avait quelque chose qui bloquait. Sa timidité. En effet, elle a tellement l’habitude d’être seule, la tête plongée dans ces bouquins, que la sociabilité et elle ça fait deux. Pourtant lorsqu’on la croise, elle ne se dit pas associable mais pourtant malgré elle, elle est très froide au premier regard. Peut être qu’inconsciemment, elle doit prendre l’autre comme un danger et donc se méfier de lui. Même elle, elle n’en sait trop rien. Elle n’arrive pas à se qualifier, à se trouver. Elle a tellement pris l’habitude d’être comme les autres veulent qu’elle soit, qu’elle ne sait pas qui elle est réellement.
La même année, juste avant de passer les épreuves pour être admise à Harvard, elle reçut une lettre anonyme écrite en russe. Heureusement, à la maison, toute la famille Glazkov, parlent russe entre eux, donc ils n’ont pas perdu l’usage de la langue. Esfir lit donc cette fameuse lettre et elle ne comprenait en rien de ce qu’il y avait marqué dedans. En effet, ces parents ne lui avaient jamais parlé de son adoption et là, une femme au nom de Mme Vermaski lui écrit pour avoir des nouvelles.

Ma chère Esfir,

Je ne sais pas si on t’a déjà parlé de moi, j’espère que oui. Tu me manques énormément. Je suis étonnée de te voir vivre aux Etats-Unis. Tu étais petite lorsque je te gardais encore. Lorsque les services sociaux t’ont enlevé, j’étais anéantie, détruite, déchirée. Je suis tombée en dépression après pendant des années à cause de cela. Je te considérais comme ma petite fille même si je sais pertinemment qu’on n’a aucun lien de sang. Je me dois de te dire la vérité ma puce. Tu ne dois certainement pas t’en souvenir mais petite, je te racontais toujours que ta mère et ton père t’ont abandonné parce qu’ils étaient trop jeunes et que c’était mieux ainsi. Enfin, je ne t’ai pas totalement menti sur ce point, c’est la vérité, sauf que ta mère était en réalité une alcoolique et ton père avait de graves problèmes psychiques et avait des tendances suicidaires. D’ailleurs, il est mort de cela, il s’est donné lui-même la mort en se pendant chez ces parents, donc chez tes grands-parents paternels biologiques. Quant à ta mère… Je t’écris surtout pour elle. Elle est très dangereuse et a besoin d’argent et fait tout pour te contacter et savoir où tu habites, avec qui… Elle sait que tu es dans une famille aisée et réclame des sous. Ta mère n’est pas digne de confiance, elle t’a laissé pour compte et ces meilleures amies sont ces bouteilles d’alcool. Je sais que c’est dur à entendre, enfin à lire plutôt. Peut-être qu’à cause de moi, ou que de tes nouveaux parents, tu t’es imaginée des parents biologiques idéaux, ou du moins biens et là je t’annonce qu’ils sont tout sauf convenables et respectables. Tu dois me haïr de t’annoncer cela que maintenant, alors que tu as tout juste 18 ans. Tu dois être une merveilleuse, magnifique jeune femme, je n’en doute pas. Esfir, tu me manques réellement, je t’aime énormément, je ne t’oublierais jamais et si tu me détesterais aujourd’hui, je comprendrais, je ne pourrais pas t’en vouloir. Prends soin de toi ma puce…

Mme Vermaski


Cette lettre l’acheva complètement. Elle ne savait pas qu’elle avait été adoptée, ces parents adoptifs ne lui avaient jamais dit un mot sur cela. En plus d’apprendre que ces parents ne sont pas les siens, elle apprend que son père biologique était un suicidaire et qu’il est mort et que sa mère biologique est une alcoolique qui veut reprendre contact avec elle juste pour son argent. Elle était anéantie, elle était plus bas que terre et ne savait pas quoi faire. C’est à partir de là, que sa maladie fut diagnostiquée. La bipolarité. Qu’est-ce-que s’est ? La bipolarité est une maladie psychique assez grave, on peut en mourir. Un coup c’est chaud, un coup c’est froid. Jusqu’à présent, personne n’en parlait. Pourquoi ? Tout simplement parce que les parents adoptifs d’Esfir ne voulaient pas s’avouer que leur fille adorée soit atteinte de cela. Au début, le psychiatre d’Esfir, parlait de troubles bipolaires, vu qu’on ne peut affirmer qu’une personne ait cette maladie juste lors de sa majorité. Après tout, lorsqu’on est adolescent, c’est normal d’avoir des sautes d’humeurs, qu’on passe du chaud au froid rapidement, qu’on change de goûts rapidement sans la moindre raison valable… Donc les médecins estiment qu’à 18 ans, notre état d’esprit se fait plus stable et que si ce genre de symptômes persiste c’est qu’il y a anguille sous roche. Et c’est ce qu’il se passa, son état persistait encore, donc elle a été diagnostiquée comme bipolaire au plus grand malheur de ces parents. Comme traitement elle prend des somnifères, des régulateurs d’humeur et des antidépresseurs et cela depuis l’âge de 12 ans, matin, midi et soir. C’est un lourd traitement et cela à vie. Du moins, jusqu’à que son état se stabilise, mais ce n’est pas une cause gagnée d’avance. Lorsqu’elle a ces sautes d’humeurs, elle devient extrêmement dangereuse. C’est soit, elle essaie de se donner la mort, ou se scarifie jusqu’à en perdre l’usage de son bras, ou encore elle avale tous ces médicaments pour en faire une overdose et mourir petit à petit en souffrant en silence. Vous allez me dire, que c’est grave oui, mais au moins là, elle ne fait de mal à personne… Ou presque. Sinon, si elle pète un câble, elle est capable d’en venir aux mains et d’être terriblement violente. Ca ne s’est jamais produit jusqu’à présent avec quelqu’un de ces diverses écoles, mais elle a un jour failli planter son frère avec un couteau de cuisine lors d’une de ces fameuses crises. Lorsqu’elle se met dans ce genre d’état, ce n’est plus la petite Esfir bien sage et qui se fait transparente en restant dans son coin, dans son monde. Non, c’est une tout autre personne. Pour en revenir à la lettre de Mme Vermaski, Esfir ne savait pas quoi faire. Etait-ce une blague ou la réalité ? Que faire ? Elle était perdue et ne savait plus quoi penser. Pourquoi d’un seul coup après 18ans d’absence, sa mère biologique la réclamerait qu’à présent ? L’histoire de cette dame semblait trop « grosse » pour être réalité. Elle se pensait dans un film tellement c’était irréaliste pour elle.
Quelques semaines après, cette lettre trottait encore dans sa tête, les examens d’entrée à Harvard s’était déjà passé et elle avait peur des résultats vu qu’elle n’était pas concentrée. Et le pire arriva, et elle ne fut pas prise par la faculté. Ces notes étaient convenables, mais pas assez pour pouvoir l’intégrer. Pourtant, elle avait un bon dossier, un très bon dossier, mais les notes qu’elle a obtenu n’était pas à la hauteur des espérances des juges. Elle ne savait pas quoi faire, sa vie ne rimait qu’à ça. Harvard, Harvard, Harvard encore et encore. Elle ne se voyait pas ailleurs que dans cette université et lorsque son père appris cela, il était fou de rage. Pas contre Esfir non, mais contre l’université. Alors, il joua de ses relations et réussis à obtenir un rendez-vous avec le directeur d’Harvard et en échange d’une somme importante d’argent, Esfir fut reçue à l’université. Bien évidemment, son père ne lui dit rien sur cela, il lui a dit qu’ils s’étaient trompés de dossier et qu’en réalité ces notes étaient très bien. Après tout, un mensonge de plus ou de moins, elle ne voit plus la différence.


Harvard, première année. Elle est enfin en médecine dans cette faculté, au début, elle ne voulait pas être dans une maison, elle voulait être indépendante et avoir son propre appartement à proximité d’Harvard, mais bien évidemment sa mère ne lui laissa pas le choix : il fallait qu’elle intègre une maison à tout prix. Au début, sa mère voulait qu’elle aille à Cabot House, vu que c’était la maison de toutes les filles du campus, et dont une des maisons des plus populaires. Au début, Esfir ne disait rien, après tout c’était le souhait de sa mère, mais à ce moment là, elle repensa fortement à la lettre de Mme Vermaski. Si elle avait raison, pourquoi donc écouter cette femme qui se disait sa mère, alors qu’elle ne l’était en rien ? Et sans que Silvia, la mère d’Esfir s’en rende compte, Esfir péta littéralement un câble.

« Mais putain de merde ! Pour qui tu te prends sale chienne ? T’es qui pour moi ? HEIN ? T’es rien ! Si on fait une analyse de sang, nous n’avons rien en commun ! Ma vie est basée sur des mensonges ! Uniquement que sur ça ! Pourquoi je devrais te faire plaisir alors que ma vie est merdique ! L’argent ne fait pas le bonheur ! Je préfère être pauvre et vivre en Russie avec ma mère alcoolique qui m’a abandonné plutôt que de continuer une seule seconde à subir tes caprices ! Pourquoi j’ai aucun mot à dire sur ma vie ? Ce n’est pas la tienne, mais la mienne ! Depuis toujours je vis pour les autres et non pour moi ! Depuis toujours ce sont les autres qui décident de mon sort et moi je dois me la fermer et acquiescer ! C’est quoi ce délire ??? Vous me cassez les couilles ! Ca me saoule ! Je veux être musicienne et non docteur ! Vous comprenez pas ça hein ! »

Et à partir de là, Esfir partit en larme vers une voie ferrée non loin de là. Elle voulait se suicider en sautant devant un train pour en finir. Heureusement sa mère réussit à la rattraper et grâce à des agents de sécurités, non loin de là, Esfir se calma et se laissa faire au final. Après cet épisode assez tragique, Esfir fut emmenée dans un hôpital psychiatre très réputé à NYC. Elle y resta quelques mois, jusqu’à son entrée définitive en classe. Pendant ces quelques mois d’hospitalisation, sa mère n’évoqua en rien le sujet de l’adoption, elle se disait que c’était un délire passager et de toute façon, elle ne comprenait pas comment, Esfir aurait pu être au courant de cela.


Enfin Harvard, Esfir avait choisi d’intégrer la maison Dunster House, c’était la maison qui se rapprochait le plus de ces goûts. Sa mère avait réussi à la convaincre d’entrer dans une maison, n’importe laquelle, son choix serait le sien. En quelque sorte, c’était un compromis. « Tu rentres dans une maison pour me faire plaisir, mais je te laisse choisir, comme cela tout le monde y gagne. » C’est ce qu’elle croyait du moins. Esfir, ayant retrouvé ces esprits et étant calme, elle ne disait rien et se laissait faire comme à son habitude. Elle ne voulait pas aller à Harvard, pas en médecine et encore moins dans cette maison qui ne l’inspirait pas des masses. Mais là, tout était signé, tous ces papiers étaient faits, sa chambre était réservée. Le mal était fait, la touche « retour » n’était plus disponible à présent.


Aujourd’hui, Esfir est donc chez les Dunster House en seconde année de médecine. Elle a vraiment du mal à suivre les études car elle n’est plus motivée pour. Elle a des notes tout à fait convenables, mais elle a déjà eu mieux… Vraiment mieux. La médecine c’est réellement dur et si on n’est pas motivé, les études se font dures et là, c’est ce qu’il se passe pour Esfir. Elle est encore l’une des filles les plus réservées du coin. Pas grand monde sait quelque chose à son sujet. Que ce soit dans sa maison ou dans la faculté en général. A chaque fois qu’il y a des fêtes ou des évènements du même genre, elle n’y va jamais parce que pour elle, il y a trop de monde. Et voir des filles chauffaient des mecs et dansaient comme des chaudasses à boire à gogo, ce n’est pas pour elle. Elle n’a jamais eu l’habitude de boire, de fumer ou de se droguer, du coup, elle a du mal avec ce genre de mode de vie. En même temps, elle n’a jamais bu ou fumer quoique ce soit de légal ou non, donc ne pas « aimer » c’est facile à dire. C’est surtout, qu’elle n’a jamais eu l’idée d’essayer pour ne pas déshonorer sa famille et ne pas ressembler aux autres filles qu’il y avait dans son ancien lycée. Devant les professeurs, c’était les élèves parfaites et derrière, elles sautaient sur tout ce qui bouge et fumaient du shit en cachette dans les toilettes. Voilà le genre de filles qu’il y avait dans son école privée lorsqu’elle était au « lycée. »


Est-ce-qu’Esfir réussira à changer et à vivre pour elle et non pour les autres en essayant de s’éloigner de ces livres pour profiter de la vie d’étudiante ?

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↬ PSEUDO/PRÉNOM - Lieismyfriend.
↬ ÂGE - 19 ans.
↬ PAYS/RÉGIONS - France.
↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Sur Bazzart.
↬ TES IMPRESSIONS - J'aime le design et vous êtes très agréables.
↬ CRÉDIT(S) - Tumblr et Bazzart.
↬ AVATAR - Xianichou.
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↬ LE MOT DE LA FIN - Je remercie Elisa alias Keanu de m'avoir motivée à m'inscrire.

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Bienvenue Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3850463188 & Bon courage pour ta fiche hanwii
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Bienvenue parmi nous Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3400909363
Ton prénom Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3850463188
Bonne chance pour ta fiche and have fun :luv2:
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BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUE hanwii :loukas: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3400909363 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1188809706
Excellent choix d'avatar, pire que bandante Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2727399354 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2931463659
Réserve moi un lien qui rox sa grand mère en string léopard à Hawaii :4:
Bonne chance pour ta fichounette, que tu vas vite terminer si tu veux pas que je te mette une fessé :sifle:

Ah oui, j'allais oublier:

:P hanwii :loukas: :luv2: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3400909363 :44: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1001568715 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1839924927 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 73120010 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 321341868 :yay: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3087562708 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2511619667 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2032734886 :sex1: :sex2: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2727399354 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1532001046 Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 980580023 :coeurboum: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3406960028 :frenchkiss: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 4205929361 :sex3: :yell3: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1188809706 :taper: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2931463659 :4: :havesex: :*7: Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 2157042859
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Merci mes amours ! hanwii J'espère avoir des liens du tonnerre ici ! Et que ce forum m'accrochera. Mais ça commence bien ! Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3400909363
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bienvenue parmi nous ;)
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Thanks my dear.
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J'adhère au pseudo Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3850463188
BIENVENUE Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1001568715
Bon courage pour ta fiche et bon jeu parmi nous :D
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Bienvenue!!! et bonne chance pour ta fiche il faudra qu'on se trouve un lien je suis content de te voir ici Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 1001568715
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Bienvenue Esfir ⇝ On est son pire ennemi. 3850463188
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