Calvin et Elsy ♣ Le passé n'est pas toujours si loin que ça...

Elle avait prévu en cette journée de Mars, de retrouver Calvin. Un ami d’enfance avec qui elle s’était considéré en couple, brièvement alors que lui n’avait jamais pris leur histoire de cœur au sérieux. Du coup, la demoiselle se disait qu’aux yeux de cet homme tout n’avait été qu’une histoire de cul. Cruelles pour son cœur, sont les pensées pareilles. Mais elle ne peut pas les empêcher c’est plus fort qu’elle et même si elle est resté ami avec lui tout de même car elle le connait depuis sa plus tendre enfance, elle ne pouvait pas s’empêcher, au fond de son cœur, de lui en vouloir pour ce qu’il lui avait fait quand elle était encore si jeune, âgée de vingt ans. Ils ne se voyaient pas beaucoup c’est vrai, elle en Amérique lui en Russie. Mais était-ce une raison pour la tromper ? La demoiselle pensait dure comme fer qu’avant de courir dans les jupons d’autres femmes il aurait pût avoir la délicatesse de quitter. Ou de lui avouer ses actes dans le pire des cas au lieu de la laisser découvrir le pot aux roses toute seule. Bref. Elle avait assez mal vécut leur rupture mais le temps avait passé depuis. Le plus compliqué avait été de l’avoir comme professeur de russe, qu’elle étudiait en niveau poussé en option. Elle savait déjà parler la langue couramment mais suit des cours, encore à l’heure actuelle, pour se perfectionner.

A l’heure dites donc, 16h00 le premier Samedi d’après le spring break, c’est vêtue d’une jolie petite robe courte et fleurit que la demoiselle arriva sur le lieu où ils s’étaient donnés rendez-vous : la terrasse du meilleur glacier de la ville. Là elle s’installe en terrasse et attend son ami. Il fait bon aujourd’hui.

On a tous été irrespectueux. Si on ne l’a jamais été, on le sera un jour ou l’autre. Plus jeune, j’avais été surnommé le Don Juan ou le bourreau des cœurs. J’avais des aventures aves des filles différentes. Je ne leur promettais rien au départ, mais certaines pensaient avoir l’exclusivité. Je le leur laissait penser, alors que je savais que je ne serais pas fidèle. J’aimais les femmes et j’avais û profiter de leur présence divine. Pourtant, j’avais fini par me ranger l’année dernière avec Milena. Ce que je ressentais pour elle dépassait la simple affection. Je l’aimais plus que n’importe qui sur cette terre. Encore aujourd’hui, alors que j’avais rompu avec elle pour une raison bien précise, je n’arrivais pas à l’oublier.  Des femmes qui avaient souffert, il y en avait une en particulier. Une que j’allais retrouver dans un glacier réputé de la ville. Elle s’appelait Elsy et je la connaissais depuis ma plus tendre enfance. Nos familles étaient amies. C’était ainsi dans le milieu bourgeois et aristocratique. Toutes les plus grandes familles se côtoyaient. Ayant un jet privé à disposition, il m’arrivait d’aller la voir en Amérique. Notre relation avait évoluée, alors que j’étais âgé de vingt ans. A seize heures dix, j’arrivais au lieu de rendez-vous. Elsy était déjà installée à sa table. « Salut » Je lui faisais la bise, avant de m’assoir en face d’elle. « Le spring break te réussis bien. Tu es toute bronzée »

Il la trouvait bien bronzé. C’est vrai qu’elle l’était. La brune tend sa joue au jeune homme pour permettre à ce dernier de lui faire la bise pour la saluer. Elle lui fait un petit sourire et se réinstalle dans sa chaise. Oui elle a passé un bon spring break. C’est fini maintenant, il faut attendre l’année prochaine. Mais ce fut de bonnes vacances, de très bonnes vacances qui l’ont bien requinquée. Elle a passé un excellent séjour c’est le cas de le dire et elle en garde de très beaux souvenirs ainsi que de très belles photographies. Cela avait été un séjour parfait, quasiment.

«- Merci. Et toi comment tu te portes ?»

La brune a tout juste le temps d’interroger son ancien petit ami que déjà un serveur s’approche d’eux pour prendre leur commande. Pour la jeune femme ne sera une coupe nutella, caramel au beurre salé et pistache. Le dessert trop bon, la glace parfaite. Avec surplus de chantilly. Certaines partiraient en courant devant une telle glace, à la peur des kilos en trop. La hongroise jouie de son bon métabolisme et ne se prend pas la tête avec ça préférant largement prendre le temps de vivre, c’est plus intéressant. Puis elle laisse l’homme passer sa propre commande avant de laisser le serveur s’éloigner, ce qui lui permet d’enfin discuter avec le jeune homme.

«- Alors quoi de neuf ?»

« ça va » Je commandais une glace au beurre de cacahuète, tandis qu’Elsy choisissait une glace énorme. Je ne disais rien de plus, car je savais que c’était une habitude chez elle. Elle voyait plus gros que son ventre. Elsy me demandait ce qu’il y avait de récent dans ma vie. Hélas, rien je le crains. « Le retour du spring break et le travail. Rien de bien passionnant. » Notre relation avait quelque peu changer depuis que je l’avais laissé il y a six ans. Je n’avais pas de sentiment amoureux envers elle, mais je l’appréciais et je ne tolèrerais pas qu’il lui arrive du mal. « Et toi, raconte-moi, tu as passé de bonne vacance ? » Apparemment, elle avait l’air de se porter bien. Par curiosité, je me demandais si elle voyait quelqu’un en ce moment.

Si elle a passé de bonnes vacances ? Oui c'est vraiment le moins que l'on puisse dire. La jeune femme s'est vraiment beaucoup amusée. Elle a fait tellement de chose, vécut tellement de trucs au cours de ces derniers jours... La jeune femme adresse un sourire à son interlocuteur avant de répondre à ce dernier. "Pas mal oui, j'ai été très occupée. J'étais de sortie tout les jours. C'est dur de reprendre les cours et l'entrainement si rapidement après ces vacances très peu reposante mais je n'ai pas le choix. Comme aucun de mes camarades à vrai dire, nous sommes tous dans le même panier c'est le cas de le dire." explique la brune alors qu'un serveur leur apporte leurs glaces. Elsy regarde les siennes d'un air on ne peut plus gourmand. C'est imposant comme structure, c'est le cas de le dire mais cela ne fait pas peur à la jeune femme qui est sûre de pouvoir finir tôt ou tard ces trois boules qui composent sa coupelle. L'homme doit avoir l'habitude de ce comportement maintenant, car il ne semble pas surpris. "Et pendant ton spring break tu as fais quoi ? je ne t'ai pas trop croisé."

"Pas mal oui, j'ai été très occupée. J'étais de sortie tout les jours. C'est dur de reprendre les cours et l'entrainement si rapidement après ces vacances très peu reposante mais je n'ai pas le choix. Comme aucun de mes camarades à vrai dire, nous sommes tous dans le même panier c'est le cas de le dire."C’est vrai qu’Elsy était une sportive aguerrie. « T’as pas trop bu j’espère » Les sportifs n’avait pas vraiment le droit d’abuser de ce genre de chose. Ils devaient avoir une hygiène de vie parfaite pour pouvoir améliorer leur performance. Un serveur nous apportait nos glaces et je le remerciais d’un signe de tête. "Et pendant ton spring break tu as fais quoi ? je ne t'ai pas trop croisé." Il y avait pas mal de monde et donc il n’était pas étonnant que l’on ne se soit pas croiser. Même si on avait surement été dans le même hôtel. « Je suis allé à Punta, profité du soleil. Je ne suis plus prof maintenant. Plus besoin de vous surveillez, t’as eu de la chance » disais-je malicieusement.

La brune laisse un petit rire la secouer alors que le jeune homme déclare que, n'étant plus professeur, il n'a pas eut à surveiller les étudiants partis en spring break. Ce qui amuse surtout la jeune femme, c'est que l'homme puisse dire qu'elle a eut de la chance. Que nenni, elle n'est pas le genre de fille que les professeurs ont besoin de réprimander et elle a trop en horreur le mode de vie des mathers pour se risquer à les imiter même si ce n'est que le temps d'une soirée au cours de vacances de rêves. La seule fois où elle a été drogué, de toute sa vie, ce fut effectivement au cours de ce spring break mais parce qu'une amie avait comme qui dirait glissé un peu de drogue dans son verre. Cool les amis parfois. Quoi qu'il en soit la Hongroise sourit au Russe.

"- Et qu'aurais-tu pût me dire si tu avais encore été professeur ? D'une part nous ne nous serions peut-être pas vu davantage et d'une seconde, tu sais bien que je suis toujours sage et que par conséquent, tu n'aurai pas eût besoin de me réprimander de quoi que ce soit. d'ailleurs j'ai parlé à deux professeurs au cours du séjour et ni l'un ni l'autre ne semble avoir eut de reproches à me faire puisqu'ils ne me les ont pas fait..."

" Et qu'aurais-tu pût me dire si tu avais encore été professeur ? D'une part nous ne nous serions peut-être pas vu davantage et d'une seconde, tu sais bien que je suis toujours sage et que par conséquent, tu n'aurai pas eût besoin de me réprimander de quoi que ce soit. d'ailleurs j'ai parlé à deux professeurs au cours du séjour et ni l'un ni l'autre ne semble avoir eu de reproches à me faire puisqu'ils ne me les ont pas fait..." Je ricanais en l’écoutant me parler ainsi. « Voyons Elsy. Les professeurs vous surveillent, mais ils ne le montrent pas. Je te rappelle que j’ai été professeur. » disais-je en ricanant. « Pourquoi est-ce que tu es autant sur la défensive ? Ce n’était pas un reproche » Je me demandais si elle avait perçu la subtilité de ma phrase. A croire que non.  

"- Je sais bien que ce n'était pas un reproche." annonce la demoiselle avec un petit rire. Elle a bien compris que le jeune homme avait seulement voulu faire un peu d'humour. Elle sait bien que ce dernier sait comme elle n'est pas le genre d'étudiante qui s'amuse à courir au devant des ennuis, bien au contraire. Lui adressant un sourire, la jeune femme plante de nouveau sa cuillère dans sa coupe de crème glacée pour en manger un peu avant de reprendre la parole, questionnant et interlocuteur. "Et tu as fait quoi à Punta Cana alors ? Tu n'as pas participé à beaucoup d'activités, si ? Donc tu as fait de la plage ?"