(kirilembre) radioactive.

La nuit tombe, déjà. La journée semble avoir défilé à une vitesse folle. Beaucoup semble extenué par cette journée pénible de cours. Bien même Kirill qui blasé s’étire et ne pense qu’à une chose sortir. Beaucoup d’étudiants pensent aux révisions, lui c’est bien le dernier de ses soucis. Voilà l’avantage d’avoir un QI élevé, bien même si ce n’est pas quelque chose de flagrant lorsqu’on croise ses iris et l’écouter parler, ce sont ses résultats qui sont surprenant.  Pour jouer au crétin c’est l’un des meilleurs, il obtient la médaille en or haut la main. Une jeune femme en question, tout récemment victime de Kirill, peut s’en plaindre. Le sujet finit par retomber, de cette claque qui s’est prise par cette blonde au bar. Cela est sans doute arrivé plusieurs fois à Kirill de continuer son numéro pour amuser la gallérie et lui-même. C’est si facile pour lui de la faire sortir de ses gonds.
C’est avec toute l’innocence du monde qu’il s’assoit à une table, oubliant qui travaillait ici ce soir-là il ne prenait pas notes des choses futiles, l’air légèrement contrarié car  même lui parfois a des coups dans le moral. Étonnant mais vrai, il voulait juste s’amuser, plus que les autres soirs. « Vous avez choisi ? » levant ses merveilleuses prunelles ternit par la fatigue. Un léger sourire apparait sur ses lèvres reconnaissant le visage de la demoiselle. « Etonnant de vous voir si aimable. » dit-il avec son petit air d’arrogant, toujours aussi provocateur. « Un verre de Gin., s'il vous plait » ses prunelles défient les siennes, il se souvient de la marque qu’avait laissée les doigts de la jeune fille sur sa joue. Voilà où la mener un pari stupide, et maintenant il profite que la blonde l’a dans le collimateur pour encore plus la provoquer.  Au lieu de se faire pardonner, chose qu’il sait très bien faire, il continu à jouer au crétin. Mais dans l’humeur meurtrière qu’il était à cet instant, il n’avait pas envie d’être délicat. Cela n’a jamais fais de mal à personne de s’amuser un peu avec les nerfs de quelqu’un… quoique la dernière il a bien eu quelques dégâts superficielle. A ses risques et périls, il aime jouer avec le feu et November est une femme qui s’enflamme instantanément, avec lui. « Ça vous arrive souvent de frapper vos clients ? » incorrigible il remet les pieds dedans sans délicatesse, un léger sourire provocateur pour accompagner sa phrase. Il semble vouloir encore un peu s’amuser avec elle, histoire de passer le temps.

Pas tellement ravie de m’occuper de cette tête de con contre laquelle j’avais déjà apposé ma main de manière plutôt brutale, du moins sans aucune sympathie, y laissant une jolie trace rougie, trace de mon passage. J’avais pourtant pas le choix, le patron n’aurait pas compris, surtout qu’il s’était assis dans ma « partie » et que je devais servir tous les clients qui s’y asseyait sans aucune exception. Je prenais sur moi d’une façon assez spectaculaire, moi qui avait pourtant le sang chaud, au fond, c’était ça être commerciale. Je me tenais alors face à lui, attendant qu’il relève la tête vers moi, je la sens venir sa vanne à trois balles, je sais parfaitement que je n’y échapperais pas, faut dire aussi que je suis une proie facile, que je m’emporte assez rapidement, la personne qu’on rêve d’emmerder.
- « Etonnant de vous voir si aimable. » mon pauvre petit si le patron ne m’observait pas du coin de l’œil j’aurais déjà fait exprès de faire tomber mon plateau plein de verres à moitié vides sur toi.
Seulement voilà, je sens son regard pesant, faut dire que la dernière fois, quand j’ai collé la baffe à ce morveux, un des habitués du bar était là et il a rien trouvé de mieux que de lui dire qu’il fallait « calmer ta serveuse » selon ses propres termes, paraît qu’il a rien dit de plus et du coup le boss m’observe pour voir la raison qu’il aurait à me calmer. J’vous jure les gens, ils feraient tout pour vous mettre dans la mouise, tant que ça les occupe pourquoi s’en priver… c’est vrai, à quoi bon ?
- « J’pense pas avoir le choix » dis-je en regardant le patron du coin de l’œil qui ne semble pas vouloir me lâcher du regard, mais tu ne vas pas t’en tirer comme ça mon garçon.
- « Un verre de Gin, s’il vous plaît »
Quelques instants plus tard tu reviens avec le verre de Gin sur mon plateau, l’envie de lui faire tomber dessus me démange, je ne supporte pas son sourire narquois avec lequel il me regarde attendant sans doute une nouvelle gifle, peut-être qu’il l’a aimé la première fois, peut-être qu’il attend la même, peut-être même qu’il est fanatique et que son délire à lui c’est la soumission.
- « Ça vous arrive souvent de frapper vos clients ? » il me nargue toujours de son regard, j’aurais rêvé qu’il ne soit pas un client, j’aurais même rêvé que le patron ne soit pas là.
- « Pas tellement. »
Puis posant le verre sur la table je m’approche de son oreille et parle assez doucement pour que seul lui puisse m’entendre :
- « Si vous saviez comme ça me démange de recommencer. » lui adressant un sourire, j’aime bien l’idée qu’il me prenne pour une instable, si de cette façon il peut enfin comprendre qu’il ne viendra jamais à bout de ma folie, je joue à son jeu et ça m’amuse, je n’ai pas envie de m’écraser.

Parce que par moment Kirill est un crétin, qu’il est effronté et qu’il ne recule devant rien, qu’il se retrouve dans ce genre de relation. Il n’allait pas tout de suite lui avouer que c’était un pari et en temps normal il ne parle pas de cette façon aux femmes, hormis certaines, mais il trouvait cela plus plaisant pour l’instant de la voir s’énerver pour si peu. Ce n’est pas comme s’il avait essayé de la toucher au quoi, simplement avec les mots. Il faut dire qu’une fois il s’y met, il peut être tellement offusquant et énervant.

Voyant ses prunelles azurs le foudroyer lorsqu’elle s’est approchée de lui, il n’a pu simplement la saluer amicalement. C’est elle qui avait commencé l’attaque sans le vouloir, en même temps elle n’allait pas lui lancer des regards remplis d’amour après ce qu’il a pu lui dire. Et c’est bien connu de Kirill d’aller s’excuser. C’est un véritable crétin par moment, il devrait arrêter de manipuler les sentiments d’autrui comme bon lui semble. Tout compte fait il aurait pu se lancer dans la psychologie à être aussi manipulateur et à comprendre si vite les gens. Peut-être est-ce dû à ce qu’il soit plus intelligent que la moyenne. Mais ce n’est pas une excuse, cette ravissante blonde n’avait rien demandé, elle était juste victime d’un pari et de Kirill. « Merci. » lui dit-il tout de même, car il a quand même certain principe qu’il lui échappe, comme des automatismes. Lorsqu’il la voit s’approcher de lui de cette façon, il ne bouge pas d’un millimètre il l’observe le regard rempli d’amusement. Elle doit bien le voir qu’il se moque d’elle. « Vous me faites des menaces maintenant ? C’est intéressant. » Et il attrape son verre pour s’abreuver de quelques gorgées.
Ce sourire provocant qui attire ses lèvres et détestable. Ses prunelles percent les siennes d’une manière déstabilisante « Vous êtes d’humeur joueuse ? » ses yeux enflammés percent ceux de la blonde, d’un simple regard il remarque toute cette colère en elle. « Je n’ai guère de temps à vous accorder. J’en ai assez vu la dernière fois. » il vole l’une des répliques qu’elle aurait pu lui balancer aux visage, inversant les rôles. Il marque une pause, non pas pour réfléchir à ses mot il sait très bien ce qu’il a dire. Il boit encore quelques gorgées de son verre, comme s’il avait le pressentiment que le liquide allait lui revenir au visage. « Vous me semblez si peu intéressante. » Il ne le pense pas, il veut juste la blesser, il pose ses prunelles observant sa réaction. « Des clients attendent, au moins faites bien votre boulot. » crétin, il lui sourit et d’un simple regarde il n’attise que sa colère. Si elle ne répond pas à ses pics, il la féliciterait sans doute en lui avouant que c’était un pari stupide. Il avait trop perdre en jeu pour refuser, ou il trouverait une excuse, il est toujours bon pour se faire pardonner. Peut-être dans d’autres circonstances, ils s’entendraient mais cela personne ne peut l’avouer. La façon qu’elle avait à le regarder lui plaisait, tant de férocité et force. Elle devait en faire des vertes et des pas mûres à son patron même si elle semblait le craindre. Elle avait le sang chaud tout comme lui, cependant Kirill ne frappe pas les femmes c’est un principe assez évident pour un winthrop et même pour lui. Il n’est pas obligé de les frapper pour les blessés, les pires coups ce sont ceux qui atteignent le mentale. Et l’écossais est trop bien armé pour ça.