DONATELLO S. PRADIER ► Pierre Niney [Fini]

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Starchild et j'ai 25 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à PRD.  J'ai trouvé le forum très joli et très bien détaillé alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Pierre Niney comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Astoria sur Bazzart. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

Mot de la fin ? ▲ Vive les poneys  :roxapple: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Je m'appelle Donatello Stefano Pradier et je suis né il y a vingt-quatre ans dans la ville de Florence en Italie. Je suis franco-italien, en effet mon père français et ma mère est italienne. J'ai un frère aîné, Julio qui est resté au pays avec mes parents. Je vous raconterais ce qui a fait que j'ai décidé d'aller étudier à Harvard, en dehors du fait que c'est un établissement prestigieux, de renommée mondiale, si je suis ici, c'est avant tout en mémoire d'une personne qui a énormément compté pour moi, le premier homme que j'ai aimé et qui, malheureusement n'est plus là aujourd'hui...mais ça, je vous le raconterais aussi. Tout commença donc pour moi lorsque je poussais mon premier cri un treize février, deuxième enfant d'une famille qui n'allait en comporter que deux, Julio et moi. Ma mère a du subir une opération suite à son accouchement et le résultat fut qu'elle ne pouvait plus avoir d'enfant, elle en fut triste bien sûr, mais elle nous avait mon frère et moi et cela la consolait tout de même. J'étais un enfant sans histoire, un peu turbulent certes, mais quel gamin ne l'est pas ? Tout à fait entre nous, mon frère profitait de m'avoir pour m'accuser de plusieurs de ses propres bêtises. Au début, je me faisais disputer à sa place et je ne comprenais jamais ce que j'avais fait pour provoquer ainsi la colère de mes parents, mais au bout d'un certain temps, mon père et ma mère réalisèrent qu'il y avait certaines choses dont Julio m'accusait que je n'aurais jamais pu faire. Je ne lui en ai jamais voulu pour cela. Après tout, nous étions des enfants et puis cela ne l'empêchait pas de me protéger. Mon aîné a toujours été très protecteur avec moi. Nous avons trois ans de différence et lorsque je suis arrivé à l'école primaire, il était en dernière année, si bien que j'étais le seul "petit" qui ne se faisait pas tourmenter. Mon frère y veillait.

Je n'ai jamais eu un caractère très bagarreur, en règle général, je préfère gérer les conflits par la discussion, si cela ne marche pas, je passe par une phase d'ignorance ou bien je fuis. Que voulez-vous je ne suis pas taillé comme un bodybuildeur, ce n'est pas que je n'aime pas le sport, mais j'ai été diagnostiqué asthmatique très tôt et à cause de cela je n'ai jamais pu assister aux cours de sport. Bien sûr je fais un peu de musculation histoire de ne pas m'empâter, mais je ne peux pas trop forcer. Quoi qu'il en soit, ma scolarité se déroula relativement simplement, j'étaiss un élève excellent, je travaillais dur pour faire la fierté de mes parents. A l'âge de quinze ans, je ne savais toujours pas ce que j'allais faire comme métier. Je savais déjà ce que je ne pouvais pas faire et je savais quels étaient mes domaines de prédilection, toutefois, je me disais que j'avais le temps de décider de mon orientation professionnelle. L'Art m'intéressait beaucoup et je prenais des cours de dessin depuis l'âge de dix ans. Je me défendais pas mal. Cette année-là, je fis la connaissance de Luigi, il fut mon premier amour. Je l'ai aimé comme je n'ai jamais aimé qui que ce soit.

Oui, je suis homosexuel. Je n'ai jamais eu de problème avec cela. Le plus difficile toutefois fut de l'annoncer à ma famille, je les aime énormément et j'aurais été dévasté s'ils m'avaient repoussé à cause de cela, heureusement, ce ne fut pas le cas. Mon père eut toutefois énormément de mal à l'accepter, il lui fallut plus de temps que ma mère et mon frère, mais maintenant il l'a accepté.

Luigi donc, il avait un an de moins que moi et était très sportif, il jouait dans l'équipe de rugby de mon école et lorsque j'assistais aux matchs, je ne pouvais m'empêcher de le dessiner, il avait un visage si doux, une expression si avenante...j'en suis tombé amoureux dès que je l'ai vu. Après quelques mois à le séduire, nous sommes sortis ensemble et j'étais le type le plus heureux qui pouvait exister sur cette terre. Nous nous complétions à merveille, j'avais trouvé ma muse. Depuis notre mise en couple, il est sur tous les dessins que je fais. Il voulait plus que tout faire des études à Harvard, il me l'avait dit lors d'une de nos nombreuses conversation sur notre avenir. Il voulait aller dans cette université, il ne savait pas encore ce qu'il y étudierait, mais il savait que ce serait là-bas et nul part ailleurs. A chaque fois je le taquinais un peu en lui disant qu'au pire il pourrait toujours être employé comme homme de ménage là-bas, ainsi il y serait tout de même. Il ne prenait jamais mal ces plaisanteries car il savait que ce n'était pas méchant, j'ai toujours été un peu sarcastique et taquin, mais jamais méchant.

Notre relation dura deux ans, deux années pendant lesquelles je ne touchais tout simplement plus terre. Seulement il était écrit que je ne devais pas être heureux. Un jour, alors que je rentrais chez mes parents après une journée à la campagne chez un frère de ma mère, je vis le visage de mon père qui était fermé, sombre, comme s'il venait d'apprendre une terrible nouvelle. Ma mère avait les yeux rouges et mon frère se précipita sur moi et me serra très fort dans ses bras. Je le laissais faire et un mauvais pressentiment s'empara de moi. Je repoussais doucement Julio et leur demandais à tous de me dire ce qu'il se passait. Ce fut mon père qui m'annonça la terrible nouvelle. Mon ange, ma muse, mon Luigi venait de mourir. Victime d'une balle perdue. Il sortait d'un centre commercial lorsqu'une voiture passa devant lui, c'était une course poursuite entre des voleurs de banque et la police...et Luigi se trouvait sur la trajectoire de la balle. Le sol se dérobait sous mes pieds, je ne pouvais croire à ce que je venais d'entendre. Pendant deux semaines je refusais de sortir de ma chambre, j'acceptais seulement de me nourrir pour faire plaisir à ma famille, mais le cœur n'y était pas. C'est mon frère qui me "sauva", lors d'une discussion un peu "musclée" où il me secoua, dans le sens le plus strict du terme. Il me fit comprendre que cela ne servait à rien de sombrer dans ma tristesse, que cela ne me rendrait pas Luigi. Bien sûr au début, je rejetais tout ce qu'il me disait, je me suis même jeté sur lui et je l'ai frappé de mes poings. Il me laissait faire sachant que je devais évacuer ma tristesse. Je fini en pleurs dans ses bras. Après cette discussion, je décidais de réaliser le rêve que Luigi avait, j'irais étudier à Harvard à sa place.

Aujourd'hui, j'ai réalisé son rêve, je suis à Harvard et je m'y sens bien. Côté cœur, j'ai connu des histoires sans lendemain, mais je n'ose plus tomber amoureux, j'ai peur de m'attacher de trop et de connaître la même souffrance qu'avec Luigi, alors lorsque je sors avec quelqu'un, je suis toujours celui qui romps le premier...je pars avant de ne plus pouvoir le faire et avant que l'homme que j'aime ne me soit arraché de nouveau.