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Jour 3
heure : en début de nuit en sortant de soirée.
lieu : plage.
contexte : livia se fait embêter par un groupe de mec et superman arrive .
participants : leight j-g de angelis & livia b. de angelis
lieu : plage.
contexte : livia se fait embêter par un groupe de mec et superman arrive .
participants : leight j-g de angelis & livia b. de angelis
don't you worry child
Autour d'elle, les rires des autres Cabots fusaient, quelques unes sous l'influence certaine de l'alcool qui coulait dans leur veines. Si elle souriait malgré tout aux idioties de ses amies, Livia se sentait toujours aussi peu à l'aise en sortie de soirée. A vrai, dire, durant la soirée non plus mais elle tentait de faire des efforts pour ne pas encore endosser le rôle de la fille préférant la solitude ses livres aux soirées populaires d'Harvard ou bien du Spring Break. D'autant que ce n'était pas vrai. Elle n'avait jamais préféré ce cocon solitaire duquel elle s'était progressivement enveloppé à une vie d'étudiante normale. Il s'était juste tissé naturellement, la protégeant de la rudesse du monde extérieur et aujourd'hui, elle ne parvenait plus à le faire tomber et faire confiance à autre chose qu'elle-même. D'un coup, un mec d'Harvard qu'elle ne connaissait pas vint à la rencontre du groupe exclusivement féminin, leur proposant une after quelque part à cinq minutes d'ici, ce dont les autres filles semblèrent se réjouir avec une excitation non feinte. C'était le genre de comportement donc Livia se disait qu'elle n'aurait jamais. Perdue dans ses pensées, une grande brune la rappela à elles d'une voix enjoué. « Hey Liv', Jack nous invite à une autre soirée pas loin, ça te dit ? » Toujours en souriant, elle décida qu'il était temps de rentrer, ayant épuisé pour aujourd'hui son cota de Cabot fêtarde qu'elle n'était pas. « Désolée les filles mais je vous abandonne pour ce soir, j'suis crevée, je vais juste rentrer m’effondrer un peu. » « Te connaissant, je pense qu'on ne te fera pas changer d'avis, j'me trompe ? » Livia répondit par un petit sourire désolée mais qui voulait effectivement dire "non". « Amusez-vous bien ! » Les filles s'éloignèrent donc, non sans souhaiter une bonne nuit à Livia et la prévenir de ne pas hésiter à les joindre si elle avait un problème. Et la blonde se retrouva seule. Dans sa robe légère robe blanche, elle entreprit donc de prendre le chemin de retour, décidant de passer par la plage. Retirant ses chaussures, elle apprécia la sensation du sable blanc et tiède sous ses pieds nus, avant de guider une mèche de ses cheveux derrière son oreille. S'arrêtant près de l'eau, Livia prit une grande inspiration, observant le reflet de la demi-lune sur le mouvement régulier des vagues. Mais ce moment de tranquillité ne dura pas longtemps. Quelques secondes plus tard, la jeune bizut releva brusquement le regard à l'entente de voix fortes se rapprochant, parlant un espagnol qu'elle ne comprenait pas. Tournant la tête vers le groupe de mecs qui se rapprochait, la jeune fille étant seule seule à cet endroit, elle du se rendre compte que c'était bien vers elle qu'ils se dirigeaient. Elle entreprit donc de reprendre son chemin comme si de rien n'était, tentant d'ignorer les voix qui la hélaient derrière elle. Mais c'était peine perdue et bientôt une main à à la force autoritaire lui empoigna le bras, la forçant à se retourner et avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir (comme si elle en avait eu la force physique de toute façon) elle se retrouvait au centre d'un groupe de 4 ou 5 dominicains qui continuaient de baragouiner des choses incompréhensibles. A vrai dire, au fond elle préférait ne pas comprendre, vu leur état d'ébriété avancé, ce n'était certainement pas très délicat. En tentant de garder son calme, Livia tenta de passer entre eux mais sans succès, ces derniers semblant bien s'amuser de leur nouvelle proie. Car c'est un peu ainsi qu'elle se sentait, telle une souris se débattant au milieu d'un groupe de lion affamé. L'un après l'autre ils tentaient de la saisir, comme un jeu et la jeune italienne ne se rendit compte que lorsqu'elle fut bien présente de la peur qui l'avait envahie, mêlée au relent d’alcool émanant des rires espagnols et des flashs violents de son enfance à chaque fois que l'un d'eux posait une main trop brusque sur elle.
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