RIKA ► le hasard fait bien les choses.

Tamara&Ricardo

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Une douce brise venait par moment s'ajoutait à ce cadre. Dans un coin plongée dans le jacuzzi, je prenais un petit bain chaud afin de me décontracter après cette journée et cette soirée à lancer de magnifiques lanternes allumées tout en y faisant un petit vœu. Sérieux, on se serait cru dans Raiponce, j'ai donc vraiment adoré ce moment. Le spring break touchais à sa fin, plus que très peu à profiter avant le retour à la vie normal. J'aurais très bien pu aller ce soir en boite ou je ne sais où pour profiter un max de ces dernières soirées, mais non, j'ai préférée le petit calme et profiter que personne ne viendrait perdre son temps dans un jacuzzi à minuit avec toutes les activités qu'il y avait à faire à l'extérieur. Mon verre de jus d'orange à la main, mon ventre contre le bord du jacuzzi, mes bras sur le bord ainsi que mon menton, une silhouette que je connaissais que très peu s'approchait de plus en plus. Ricardo !. Lors d'une soirée très arrosée où j'avais abusé d'alcool, Ricardo m'avait gentiment raccompagné dans sa chambre et avait passé la nuit à m'écouter raconter mes problèmes de cœur. Je n'imagine pas la nuit qu'il avait dû passer le pauvre. En tout cas, maintenant il détient une partie de ma vie sentimentale. Un sourire traversa mes lèvres, je me retournais dos plaqué contre le bord, le regardant entrer dans le jacuzzi. « Est-ce que tu me suis ? Ou c'est purement qu'un simple hasard ?. » Disais-je simplement pour le taquiner, bien que je savais que ce n'était qu'un simple hasard.

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Apparemment le jeune homme n'avait pas prévu de venir prendre un bain, puisqu'il était vêtu d'une chemise de sortie. Donc c'était un tout hasard. D'ailleurs, il répondit à ma question tout en ôtant sa chemise et en s'installant dans le jacuzzi. Il y a une chose dont j'étais presque certaine, c'était que je venais de lui faire changer son petit programme. Oh je vous en prie, il ne fallait pas être intelligente à souhait pour constater cela, pour voir ce virement de situation et ça ne me dérangeait guerre. « N'en soit pas si certain, je t'aurais pris pour un psychopathe tu sais !. » Bien que non en fait, il n'avait pas du tout la tête d'un psychopathe, mais ça me plaisait de le taquiner autant. Je m'approchais de lui, rompant en quelque sorte la distance qui nous séparait, là pour le coup, j'étais juste en face de lui, gardant tout de même un petit écart. « Malheureusement je n'ai pas apporté un autre verre de jus, alors on va devoir partager celui-là !. » Disais-je en lui plaçant le verre juste en face de ses lèvres, signe qu'il pouvait boire une petite gorgée s'il le désirait. « Par contre, n'avale pas tout... » Je me montrais généreuse ce soir, car d'habitude c'est une chose que je n'aurais jamais eue le courage de faire. Le spring break nous permettait vraiment de nous lâcher, aussi, par moment je ne me reconnaissais pas et ça me faisait un bien fou de me lâcher et de ne plus être la fille coincée aussitôt que je me retrouvais face à un mec. « Je suis flatté tout de même que tu changes tes plans pour pouvoir me tenir compagnie, pourquoi d'ailleurs ?. » Oui, Ricardo était complètement grillé, il avait changé les plans de sa soirée pour rester avec moi et ça, il ne pouvait pas le nier, surtout pas avec ce regard dévastateur que je lui lançais présentement.

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Est-ce que boire du jus sans alcool était un parfait crime au spring break ? Oui ça l'était, mais que voulez-vous ? C'était moi, j'aimais bien de temps en temps ne pas suivre les lois ou encore la routine. Si j'avais décidé de rester clean ce soir, c'était parce que je voulais un petit peu rester loin de l'alcool, j'avais pu goûter à des shooters et je les avais encore en travers de la gorge. « Et alors ? Ça change un peu des règles du spring break et on profitera certainement mieux de ce jacuzzi... » Je lui souriais et comme prévu, il en sirota une petite gorgée de ma boisson, exactement là où il y avait la marque de mes lèvres. « T'sais que t'as exactement bu là où y avait la marque de mes lèvres ? Donc, c'est un peu comme un baiser indirect... » N'importe quoi, mais nous étions là pour nous amuser alors autant le faire et ce, n'importe comment. Pourquoi avait-il changé ces plans pour rester avec moi ? C'était la question que je venais de lui poser et la réponse n'en fut que plus amusante. « O...key... t'es direct toi... » Disais-je en tirant bien le "okey" l'air surprise tout en souriant et en me plaçant juste à côté de lui. Hanche plaquée contre le bord et une main posée contre ma joue, tandis que l'autre tenais le verre. Je le fixais simplement du regard. « Je n'ai même pas eu le temps de te remercier pour la nuit que tu as passé à mon chevet, j'ai du vraiment te saouler avec mes histoires et je m'en excuse d'ailleurs. » Rien qu'en y pensant, je ne pouvais m'empêcher de rire, de penser à la tête qu'il avait dû faire à m'écouter parler non stop. « L'amour...est-ce vraiment la peine de le vivre ?. » Moi je n'en voyais plus l'utilité si c'est pour après, finir complètement bourrée à chialer comme un gosse de trois ans. « Tu ne connaîtrais pas un bon remède pour ce genre de choses ?. » Vu comment il s'y prenait, je suis sûre qu'il devait en être expert, il n'y avait pas moyen qu'il ne le soit pas pour quelqu'un d'aussi directe que lui.

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Le jeune homme devenait très entreprenant, il ressemble fortement à un mather, d'ailleurs même si je pensais doucement dans un coin de ma petite tête, je n'avais pas pu l'empêcher de sortir. « Tu ne serais pas un Mather toi ?. » Parce que c'était presque écrit sur son front. Non, parce qu'il avait à peu près le même comportement que Duncan, sauf que Duncan s'était ouvertement moqué de moi au début, mais après j'avais découvert qu'il avait un cœur lui aussi. Ricardo était un peu différent, mais il en restait pas moins un mather dans son comportement, ou même ses paroles. Je tombais que sur des Mathers et des Winthrops moi. Il avoua même qu'un baiser direct lui ferait nettement plus plaisir. Une chose à laquelle je ne su quoi répondre, je ne faisais que me répéter dans la tête, "décoince toi Tam" à plusieurs reprises. Certes avec Noa cela avait été facile, mais c'était parce qu'on se connaissait bien avant de faire nos escapades au lit et là, j'étais en face de quelqu'un que je connaissais à peine et en plus, il était sexy et on savait tous maintenant que les bad boy m'attiraient. En guise de réponse, je n'avais fait que lui sourire, il n'y avait pas d'alcool pour me sauver donc c'était entre moi et mon propre cerveau. Il me rassura en disant que je ne l'avais pas saoulé cette nuit là et je fus bien heureuse. « Tu me rassures ! Umm, tu détiens quand même une partie de ma vie sentimentale pour quelqu'un que je viens à peine de connaître, quelle ironie du sort !. » Ou pas. J'avais l'impression qu'il me dévorait du regard, alors j'avalais cul sec le verre de jus d'orange et le déposa au sol. Reportant toute mon attention sur Ric, je l'écoutais proposer son remède et selon lui, il n'était pas certain que cela puisse me faire plaisir. Il se rapprocha de moi tandis que mes iris plongèrent littéralement dans les siennes, aller hop Tamara, mets-toi en mode tigresse furie, comme si t'étais saoul et que tu te lâchais !. C'est ce que je fis, je me mis soudainement dans la peau du personnage que je voulais être à ce moment précis et avec un large sourire totalement provocant, je lui répondis. « Mais vas-y montre-moi, sait-on jamais !. » Je venais de lui donner le feu vert et je savais que je n'allais pas le regretter. Et pour lui montrer à quel point je voulais savoir ce qu'il avait derrière la tête, je me pinçais légèrement les lèvres. Nous venions d'entamer un peu jeu et j'étais assez joueuse alors cela tombait bien.

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C'était bien ce que je pensais, Ricardo était bien un Mather. Là je crois que maintenant c'était plus vraiment un doute, j'avais le chic pour tomber que sur des mathers et des winthrops, j'allais finir par croire que je finirais au bras d'un garçon de l'une de ses maisons. Quoi qu'il en soit, il me demanda comment j'avais pu le deviner, avec l'un de mes doigts posé sur son front je commençais à écrire "Mather". « C'est écrit sur ton front... » Soufflais-je doucement alors que c'était seulement moi l'auteur de cet écrit. La suite devenait beaucoup plus dangereuse, il posa ses lèvres contre les miennes en usant de sa langue pour provoquer mes sens. Je n'avais pas eu le courage de le repousser et pourquoi je le repousserais d'ailleurs ? On était à un spring break, il était beau, sexy, entreprenant, alors pourquoi je n'avais pas le droit de profiter pleinement moi aussi ?. J'arrêtais de trop réfléchir, car cela n'envoyait que des maux de têtes. Me lâcher, voilà ce que j'avais à faire. Et puis tout ce que ce passait à Punta Cana, restait à Punta Cana !. Je posais de nouveau l'un de mes doigts sur les lèvres du mather, le repoussant légèrement afin de mettre fin à son baiser. « T'crois que t'as le droit de t'emparer de mes lèvres ainsi ?. » Je jouais et je me faisais désirer encore plus, mais par-dessous tout, je le faisais languir. « Il faut d'abord que tu me décroches la lune ! Là, je saurais que tu es dignes de posséder mes lèvres !. » Okey, t'es complètement folle Tamara !. Mais c'est cette folie qui faisait craquer plus d'un. En tout cas, à voir sa tronche du moment, je n'avais pu m'empêcher d'éclater de rire, je me positionnais finalement face à lui, m’asseyant sur ses cuisses et l'emprisonnant de mes deux bras que je plaquais contre chaque bord. Je passais ma langue sur ses lèvres re-dessinant le contour. Puis finalement, mes lèvres se pressèrent contre les siennes dans une délicatesse fougueuse, m'emparant complètement de sa bouche, ma langue ne tarda pas à retrouver la sienne pour entamer une danse des plus sensuelles alors que mes mains se posèrent sur sa nuque, caressant le bout de sa cuire chevelure.

La jeune femme s'approcha de lui avant de faire comme si elle écrivait sur son front. Bon, Ric avait un peu de mal à comprendre ce qu'elle écrivait, mais il en avait bien une idée vu ce qu'il venait de dire. "C'est écrit sur ton front..." Ric eut un petit rire. La situation changea finalement. Ric, se rapprochant d'elle, était venu déposer un baiser sur ses lèvres. Tout d'abord tendre, il avait vite rajouté plus de passion à ce baiser. Ils étaient au Spring Break merde. La belle blonde se laissa faire, prolongeant même le baiser en s'amusant avec sa langue. Finalement, elle finit par mettre un doigt sur les lèvres de Ric et de le repousser un peu. "T'crois que t'as le droit de t'emparer de mes lèvres ainsi ?" Ric haussa les épaules, montrant que pour lui il n'y avait rien d'anormal. "Il faut d'abord que tu me décroches la lune ! Là, je saurais que tu es dignes de posséder mes lèvres !" Le brésilien eut un petit rire. "La lune ? Rien que ça !" Tamara finit par se mettre sur ses cuisses avant de passer sa langue sur ses lèvres. La température grimpait en flèche dans le corps de Ricardo. Il se mordilla la lèvre une fois qu'elle eut fini. Elle l'excitait beaucoup. Elle finit alors par se ré-emparer de ses lèvres. Ricardo prolongea, jouant avec sa langue tandis qu'il mit ses mains sur son dos pour la presser encore plus tout contre lui.