JULES MARIANNE ANDERSON ► cameron diaz

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Marie et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à pfiou je sais plus !.  Le forum est fort sympathique alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Cameron Diaz comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Mon histoire commence au Canada, dans la ville de Québec. J'y passe les quinze premières années de ma vie, sans réelle complication. Mais vous connaissez déjà parfaitement ce par quoi toute adolescente ordinaire passe même si les moeurs étaient différents de ceux d'aujourd'hui. Mon enfance et début d'adolescence ordinaire au possible se sont arrêtées à l'arrestation de mon père pour détournement de fonds. C'est là que commence la partie plus intéressante de ma vie. Du jour au lendemain, ma mère et moi nous sommes retrouvées dans un taudis, le seul toit qu'on pouvait se payer. Heureusement, je pouvais compter sur ma génitrice pour ne pas nous laisser sur la paille très longtemps. Il ne lui aura fallu que six mois pour boucler le divorce et se remarier avec un Californien. Comment j'ai vécu la situation ? On ne m'a pas vraiment demandé mon avis puisque de toute évidence, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour tout le monde. Je n'ai jamais pu encadrer mon beau-père, je suppose que cette expression s'utilise encore de nos jours. Mais j'ai suivi, avec une idée bien arrêtée en tête, et oui que voulez-vous j'étais déjà bornée à l'époque- : obtenir les meilleures notes et fuir à l'université loin de la maison "familiale".Et c'est ce que j'ai fait. Avec des résultats excellents, j'ai intégré l'université de Harvard que beau-papa m'a gentiment payé. Lui aussi devait être ravi de me voir partir après tout. Pourquoi avoir choisi l'économie ? On va tout de suite abandonné l'idée d'une brusque passion pour les chiffres. Mon but était clair dès le départ : être indépendante financièrement et ne jamais dépendre de personne pour construire ma vie. L'économie m'intéressait bien évidemment, sans quoi il aurait été impossible de poursuivre en master. Pendant mes études, j'ai intégré les Cabot, une vraie sororité d'ailleurs certaines d'entre elles sont toujours des amies à l'heure actuelle. C'est aussi durant mes années d'université que j'ai découvert un goût pour la fête et la picole. J'ai passé beaucoup de temps dans les fêtes Mather qui étaient les plus mémorables du campus durant ma jeunesse. Cependant, ce n'est pas un Mather que j'ai épousé. En bon cliché de barbie rose que j'étais, c'est un Winthrop qui a su me conquérir. A la fin de mes études, grâce à l'influence de son père, je suis entrée chez IBM en tant qu'analyste financière mais c'est par moi-même que j'ai gravi les échelons jusqu'au poste de directrice financière. La vie a été idéale pendant plus de dix ans, même si on travaillait dans la même boîte. Les gens parlaient de nous comme du couple parfait, même si c'était loin d'être le cas. Certes, on avait cette sublime maison sur Staten Island, un penthouse de rêve à Manhattan. Mais Josh restait obsédé par l'idée d'avoir des enfants, idée qui ne m'a jamais emballé. Je ne suis pas faite pour être mère, je l'ai toujours su et je n'avais aucune envie de me forcer pour lui ou pour les normes sociales. Je pense que c'est à partir de mon refus catégorique que notre mariage a commencé à prendre l'eau. De façon assez prévisible, il a fini par me tromper avec une de mes meilleures amies d'université qui elle, ne rêvait que d'un mari et d'enfants. Avec le recul, je ne peux pas vraiment leur en vouloir. Le divorce n'en a pas été moins douloureux. Je n'en suis sortie que hargneuse et froide. Et plutôt fortunée vu les parts que j'ai récupéré. Mais continuer à travailler dans la même boîte que mon ex me semblait trop complexe à gérer émotionnellement. J'avais ce projet de convention à Berkley depuis quelques années, sans vraiment oser me lancer. Parce qu'il y avait Josh et mon travail chez IBM. Mais plus rien ne me retenait. Alors j'ai dit oui et j'ai quitté New York pour la Californie. J'ai enseigné à Berkley pendant deux ans. Certes, je ne suis pas la plus compréhensive des profs, je n'aime pas être tendre avec eux ou leur faire des cadeaux parce que le monde du travail n'est pas tendre et compréhensif. J'ai eu droit à de nombreux surnoms, entre le dragon, le monstre et tout autre insulte de couloir. Mais ça m'est bien égal de passer pour la mégère froide et méchante. Si mes techniques d'enseignement semblent soulever des controverses, je sais d'expérience qu'elles sont efficaces. C'est en septembre qu'Harvard m'a proposé ce poste à plein temps et je n'ai pas refusé. Changer d'endroit me plaisait bien, j'avais besoin de voir autre chose. Ma réputation n'a pas changé, je suis toujours Mrs Anderson, le dragon froid et sec qui vous donne la boule au ventre avant même d'avoir franchi la porte du cours. Alors petits étudiants, accrochez vos ceintures, l'année est loin d'être finie.