Amara X Amaliya | ♪ Promenons nous dans les bois ♫

Je souris lorsqu'elle me dit qu'elle ne le dirait plus avec un ton à moitié sérieux. Mais l'heure n'était plus à la plaisanterie. On venait de courir pour s'échapper à un monstre inconnu, à peine entrevu de part la pénombre, mais sont cri avait été si strident et effrayant qu'il se suffisait à lui-même. Ce fut la course la plus effrayante de toute mon existence. Je n'étais pas sûr que mes nerfs pouvaient encore tenir après un choc pareil. Je tremblais tant l'angoisse était grande. Je reprenais mon souffle mais j'étais pas loin de faire de l'hyperventilation, je tentais de me calmer tant bien que mal. J'écoutais les paroles rassurantes de mon ami pour cela. Oui, la bête était loin maintenant, la preuve, on n'entendais plus un seul bruit si ce n'étais les gouttelettes d'eau qui tombaient du ciel, je l'écoutais et me calmais petit à petit. Je lui demandais ensuite si elle l'avait aussi bien vue que moi je l'avais vue et malheureusement sa réponse fut positive, je restais sur le cul. Comment un endroit aussi paradisiaque la journée pouvait bien devenir si effrayant la nuit venue, je vous le demande. La pluie devenait de plus en plus incontrôlable. Et des éclairs commençaient à apparaître. Plus rien allait. Si entre deux éclairs venait à apparaître Jason Voorhees je pense que ça m'étonnerait même pas. Je pense même que je me mettrais à discuter de la météo avec lui. En parlant de météo, mon amie me fit une remarque des plus pertinentes. On devait bouger et ça au plus vite pour pas finir en viande grillée pour animal sauvage. Mais pour aller où?
"Je veux bien, mais où veux-tu que l'on aille ? Il y a des arbres partout Mara. Et je refuse de retourner d'où l'on vient."
Lui dis-je avec le ton le plus catégorique et effrayé que j'avais en stock. À ces mots, un éclair géant venait d'éclater par dessus nous, je restais tétanisé par la scène qu'il venait d'arriver, entre l'admiration et la terreur.
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On commençais à vraiment flipper dans ce lieu maudit. Pourquoi on était là? Avec des monstres et des bêtes sauvages! La pluie commençaient à se faire plus violente et me décourageais de plus en plus... J'en avais marre je n'avais qu'une seule envie c'était de rentrer chez moi, Non pas chez moi à Harvard non, chez moi sous les jupons de ma mère! J'en avais assez ! Amara tentais de communiquer avec moi.. même parler était devenu un supplice pour ma personne. Je restais bloqué. Si elle n'avait pas prise ma main pour me faire bouger je pense que j'aurais été capable de rester statique dans cet enfer pendant encore longtemps. Heureusement qu'elle était là. J'étais trop terrorisé par ce qui vient de nous arriver pour penser. Pendant notre course vers la sortie un éclair faillis nous toucher ! Il avait atterrit sur un arbre qui était à quelques mètres de nous je restais scotché par ce spectacle qui venait de se passer devant nos yeux. J'eus à peine le temps de parler que mon amie se recroquevilla sur elle-même. Je la prise dans mes bras pour la rassurer.

"Hey 'mara.. Calme toi on va s'en sortir promis.. t'en fais pas..."

Je caressais son dos de manière à la rassurer, nous restâmes un moment comme ça avant que je l'aide à se relever. Je gardais son bras autour de ma nuque histoire de l'aider à marcher, car la pauvre était aussi tétanisée que je l'avais été quelques minutes plus tard. Nous marchâmes comme cela pendant un petit moment avant de voir devant nous une lumière qui bougeait dans tous les sens. Je regardais les lumières et me mis à crier à l'aide aidé de mon amie des hommes vinrent vers nous prendre et nous emmenèrent dans des camions de pompiers nous couvrant d'une espèce de couverture doré. On nous installa dans un brancard chacune et nous dirigea vers l'hôpital de l'Île...

... J'ouvris les yeux doucement en regardant le médecin qui nous faisait face en plein examina.

"Voilà tout ce qu'il s'est passé monsieur..."

"Vous avez eu de la chance qu'un homme ait entendu des cris de jeune fille dans cette forêt sans ça vous auriez pu ne plus revenir .."

"Nous sommes désolés nous ne savions pas que c'était si dangereux..."

"Ne vous inquiétez pas. À cette période nous avons l'habitude des imprudences des jeunes qui viennent ici.. plus de peur que de mal.. Reposez vous mademoiselle.. Vous en avez bien besoin après cette aventure.."

"Oui monsieur.. merci"

Je regardais mon amie encore en train de dormir en souriant. Ce qui était sûr c'est que nous n'oublieront jamais cette folle soirée entre filles.


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