Tu as fais des conneries ? Maintenant tu assumes ! ► Lyséa

Tu as fais des conneries ? Maintenant tu assumes !
hippolyte & lyséa

Il était dix heures du matin lorsque j'arrivai au parking de l'université. C'était une belle journée en somme, ciel bleu dégagé, une température douce, les filles troquant leur pantalon pour leur jupe, pas de doute, le printemps est arrivé. Je venais pour deux-heures et demi de cours d'astrophysique mais à vrai dire, ce n'était pas ce qui me préoccupait le plus au contraire des derniers événements en date. C'était assez paradoxal, j'étais à la fois content d'avoir pu échapper, de justesse, à la CIA et à la Mafia qui avait presque réussi à me mettre la main dessus mais d'un autre côté, j'étais soucieux pour Lyséa. J'ai appris ce qui lui est arrivée, sa tentative de suicide à cause de moi, j'avais des remords. J'essayais de me rassurer en me disant que c'était pour la protéger même si au final les pensées négatives prenaient le dessus. Je me perdais dans mes pensées et voyant l'heure sur le tableau de bord, il fallait peut-être que je me dépêche car le cours commence dans quinze minutes. Je sortis donc de ma voiture, pris mon sac, claqua la portière et me dirigea vers l'entrée de l'université.

Lyséa était rentrée depuis peu du Spring Break, elle n'avait pas vraiment profité, du moins pas comme elle l'aurait voulu. Aussi lorsqu'elle du se remettre en route pour les cours, elle en fut dépité et particulièrement déprimé. Mais bon, elle ne pouvait rien y faire et elle n'avait pas le choix, si elle voulait réaliser son rêve, elle devait se rendre en cours et obtenir les meilleures notes possibles. Aussi alors, qu'elle s'habilla de la manière la plus simple qui soit, elle prit le chemin de la salle de classe où elle s'installa sur une chaise prêt de la fenêtre et vers le fond de la classe. Elle ne savait pas si son professeur allait revenir ou s'ils allaient encore avoir le professeur remplaçant, mais elle préférait prendre ses précautions en s'installant au fond de la classe. La jeune Carlton, n'avait pas une bonne tête, disons qu'elle avait de larges cernes sous les yeux, qui montrait qu'elle dormait particulièrement mal ces derniers temps, mais elle avait aussi le teint livide, ce qui pouvait en alerter plus d'un. Plus maigre que la dernière fois, elle ne mangeait que très peu. Beaucoup dirait qu'elle déconnait totalement et qu'elle faisait une nouvelle crise de bipolarité tant à sa malnutrition qu'à son teint blafard. Aussi tournant son visage vers la fenêtre, elle se perdit dans le vague et se surprit un instant à ne penser à rien.