PRUE & FEE - Revelation during the night ...

Et soudain, dans ton rêve tout se balance. Tes yeux sont clos, ton esprit est en éveille mais ton corps ne l'est guère. Tu n'es plus là, strictement plus là, ton corps est fermé à toute communication. Soudain, une porte s'ouvre dans tes rêves mais tout est trop réel et PAF. Tes yeux s'ouvrent et je suis là, dans ma chambre, mes yeux rivés sur le plafond ombragé. Je ne suis plus prise par mon esprit, ainsi je peux enfin reprendre mon corps en main. Fatiguée. La porte s'est ouverte comme dans mon rêve dans un fracas, me réveillant. Je me met assise dans mon lit et je m'exclame : Prudence ... tu es obligée de me réveiller putain ! Je râlais parce que ouais, c'était chiant et malvenu de se faire avoir comme ça. Je frottais alors mes yeux doucement comme pour essayer de pas avoir trop mal.

Vêtue que d’un simple short en lin blanc et mon haut de maillot de bain, je longeais les murs de l’hôtel. Je ne savais même plus à quel étage on était. Finalement, je réussissais à me souvenir où se trouvait ma chambre. L’esprit encore embrumé par l’alcool et le sexe, j’ouvrais la porte en grand sans faire attention au fracas que je venais de faire. Prudence ... tu es obligée de me réveiller putain ! Les longs rideaux blancs de la porte fenêtre virevoltaient à cause de la légère brise matinale. Le jour était encore très lointain. Ofélia était assise en tailleur dans son lit et me regardait d’un mauvais œil. Sans pudeur, je me débarrassais de mon short, de mon haut de maillot de bain. Puis, j’enfilais un long t-shirt et je me glissais dans mon lit. « Chuuuuut t’es en train de rêver » On pouvait tout tenter, non ? Avec un peu de chance, elle serait trop fatigué pour se battre contre le sommeil. Je n’étais pas bourré. Enfin, disons que j’avais fauché une bouteille à Feliks en partant. Je m’étais bourré la tête dans l’espoir d’oublier ce que je venais de faire. Coucher avec Feliks ne me dérangeait pas. Non, le pire c’est que je venais de coucher une seconde fois avec Marshall en plus.

Bien sur, elle fit comme ci de rien n'était. Elle venait de me réveiller mais non, madame faisait des siennes. Je la vis alors se déshabiller enlevant tous ce qu'elle avait et je ne me cachais pas les yeux parce que simplement, c'était habituelle et j'avais la meme chose. Elle enfila un t-shirt se posant dans son lit sans meme dire quoi que ce soit jusqu'à ce qu'elle me regarde enfin. Je voyais réellement ses yeux grâce à la légère lumière ou que dis-je petit début de lumière qui éclairait la chambre. Elle faisait clairement la maligne alors qu'elle me sortait : « Chuuuuut t’es en train de rêver » Oh elle avait un peu trop bu. Je n'aimais pas ça surtout que quand elle osait revenir en étant ainsi et qu'elle faisait autant de boucan, dans son cas, c'était qu'elle avait pas apprécié ce qu'elle avait fait enfin surtout vu qu'elle me recalais et ne cherchait pas à me raconter parce que elle me racontait quoiqu'il se passe, dans n'importe quel état surtout. Je sortais de mon lit vêtu d'une simple nuisette et vint me mettre à genoux sur le coté de son lit, à coté d'elle : Qu'est-ce que tu as encore fait Prudence ? Avais-je dit sur un ton maternel en bougeant ma main dans ses cheveux pour qu'elle réagisse.

Suite à mon entrée fracassante, elle sortait de son lit pour venir s’assoir près de moi. Qu'est-ce que tu as encore fait Prudence ? Bon sang, comment c’était possible ? Pourquoi est-ce qu’elle me connaissait autant ? D’ordinaire, j’aurais eu honte et j’aurais mis plusieurs minutes avant de parler, mais à ce moment précis, j’étais complètement ivre et je n’éprouvais aucune pudeur. « J’ai fait une très grosse bêtise, tu vas me punir ? » Avec amusement, je faisais marner ma meilleure amie, alors qu’elle était à peine réveillée. « Disons que j’ai rencontré un gars et on s’entendait bien…puis, on a rejoint un pote et une nana. Puis….c’était Marshall le pote… » Ce que je disais n’avait aucun sens. Je m’embrouillais moi-même le cerveau. « Puis…on est allé à leur chambre… » A ses mots, je rougissais de plus belle. Qu’allait-elle penser de moi ? Surement, que j’étais une trainée.

Elle me prenait vraiment pour une bille à faire genre que j'étais en plein rêve. Je regardais alors à mon ami dans le simple jour qui se levait alors qu'elle tentait de se cacher sous sa couette et je me décidais à tenter de comprendre mais dès qu'elle se remit à parler et que je sentis l'odeur de son haleine, je compris donc qu'elle avait beaucoup bu surtout qu'elle jouait à l'enfant en me demandant si j'allais la punir pour une bêtise. Disons que j’ai rencontré un gars et on s’entendait bien…puis, on a rejoint un pote et une nana. Puis…c’était Marshall le pote… » Je la regardais choquée, j'imaginais déjà ce qu'elle allait me dire ; mon dieu, elle avait encore couché avec le mec de notre pote ? J’appréhendais que ce soit cela. On avait une amie en commun que j'aimais particulièrement et je ne sais pas leur statut mais je savais que Marshall et Leyna étaient ou avaient été en couple. Je souris mais je l'ai mauvaise et j'espère me tromper mais elle continue en parlant de leur chambre et là, je meurs intérieurement en disant : Bon ... je suppose que tu n'as encore pas pu te retenir ... tu as baisé avec lui ? Dis-je crument et énervé en la pointant du doigt. Je ne comprenais pas pourquoi elle faisait des choses comme ça : Non mais il te passe quoi par la tete !

Bon ... je suppose que tu n'as encore pas pu te retenir ... tu as baisé avec lui ? Elle était énervée. Ça se voyait sur son visage. Non mais il te passe quoi par la tete ! Elle me pointait du doigt, sa voix dure résonnant à mes oreilles. Je ne savais pas ce qui me passait par la tête. Je n’avais pas honte de qui j’étais, mais j’aimais profiter des plaisirs de la chaire. Peut-être que cela n’était pas normal. Qu’en savais-je ! J’avais toujours été comme ça et ça ne changerait pas de sitôt. Mes joues se teintèrent de rose comme une enfant couvert de honte. Seul Ofelia avait le droit de me parler sur ce ton. Je ne le permettais pas chez une autre personne. « J’sais pas….J’savais pas qui serait là… » Je disais la vérité. Je ne savais pas que Marshall serait le fameux pote de Feliks. Mon visage blémit rien qu’en pensant à Leyna. Je faisais tout foirer, mais je ne connaissais pas le pourquoi du comment. D’ailleurs, je savais que tôt ou tard, je lui dirais la vérité. « Je ne sais pas pourquoi je lui fais ça… » Mes yeux s’embuèrent de larmes. L’alcool redescendait, se diluant dans mon sang peu à peu.

Je la vis devenir beaucoup plus sérieuse, surtout beaucoup plus inquiète ; elle voyait que je n'étais pas du tout contente de son comportement et de ses agissements. Je pétais littéralement un câble en voyant qu'elle avait recommencé avec le copain de Leyna, c'était incroyable, non !? Je ne comprenais réellement pas et je prouvais ma colère par mes poings qui se serraient et elle se défendait en me disant ne pas avoir su avant qu'il serait là mais peu importe Prue. Sachant vos antécédents tu aurais du partir dès que tu l'as vu et puis c'est tout .... Je ne souriais vraiment pas du tout et la fée toute gentille n'était clairement pas là. Je l'écoutais me dire qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle faisait ça à Leyna et moi, je m'asseyais au bord de son lit, lui tournant le dos en faisant comprendre toujours mon énervement ; je ne comprend pas plus que toi .... Je portais ma main à mon front.

Sachant vos antécédents tu aurais du partir dès que tu l'as vu et puis c'est tout .... Oui, j’aurais dû partir, mais je n’en avais rien fait. Je ne savais pas non plus pourquoi j’agissais ainsi. D’habitude, je faisais languir les hommes, mais depuis que j’avais quitté Yale, que je n’avais plus revu M.S, que j’avais trompé James, j’avais tendance à faire n’importe quoi et à commencer avec son propre frère. Fée me tournait le dos et je savais qu’elle était en colère contre moi. Elle était raide comme un piquet et ne voulait plus me regarder en face. C’était la pire chose qu’elle pouvait me faire. je ne comprend pas plus que toi .... Sans doute qu’être ivre n’arrangeait pas les choses, mais je sentis les larmes monter. Comme une enfant, je l’enlaçais par derrière. « Me laisse pas Fée… » sanglotais-je. Je l’aimais trop pour qu’elle me laisse toute seule. Je ne voulais pas la perdre à cause de mes agissements.