Sharon & Nikolaï
Oui ça ne servait plus à rien de parler d'elle, car ça restera un sujet sensible à mes yeux et j'ai horreur lorsqu'on parle d'elle de cette façon, encore plus lorsque la fille qui le fait m'attire terriblement. Encore plus lorsque je sentais ses mains frôler les miennes, mais je devais résister, ne rien faire et partir d'ici le plus rapidement possible, sauf qu'elle eut l'idée de mettre la clé dans son soutif, putain j'y crois pas .. Je soupirais un peu coup en l'écoutant me parler, m'expliquer qu'elle était une créature des enfers et qu'elle aimait se faire consumer par le feu, me comparant à ce dernier. Elle insista encore et encore, j'avais peur de céder à la tentation.
Tu pourrais avoir tous les mecs que tu souhaites, pourquoi c'est moi que tu viens emmerder Sharon ? J'ai rien de plus qu'eux, je ne peux rien t'apporter de plus qu'eux. Disais-je en évitant le plus possible de plonger mon regard dans son regard de braise. Elle pourrait avoir n'importe quel type, alors pourquoi s'acharner sur moi ? Je ne suis qu'une pauvre âme tourmentée qui n'a plus aucun but dans la vie depuis la mort de sa bien aimée, un pauvre type incapable de finir ses fins de mois et qui se bouffe la vie dans un job merdique et mal payé. Mais pourtant elle continuait de me chercher, comme si son corps avait réellement besoin du mien, chose que je ne veux pas, mais dont je me sens dans l'incapacité de résister. Je m'approchais alors doucement de la table où elle était allongée avec l'envie immense de lui faire l'amour, là, maintenant. Mais je ne faisais que contourner la table pour me retrouver juste à côté d'elle, approchant ma bouche de la sienne.
Ta sœur voit du bon en toi, mais toi comme moi savons que c'est faux .. Lui lançais-je dans un murmure avant de fermer mes yeux et passer doucement ma main dans son décolleté, puis dans son soutif, sentant sa douce poitrine me donner encore plus envie d'elle, jusqu'à ce que j'attrape enfin la clé. Je retirais alors ma main, ouvrant les yeux pour lui dire d'un ton froid qui me colle tellement à la peau.
Au revoir Sharon. Je ne voyais rien de bon en elle et pourtant elle ne cessait de m'attirer comme un aimant, je me sens tellement faible quand nos regards se croisent, mais je n'ai pas le droit de tomber sous son charme, plus le droit d'envier ses lèvres tellement pulpeuses, son corps tellement magnifique, non je dois me ressaisir et c'est pour cette raison que j'essaie de l'éviter malgré le fait que je passe la plupart de mon temps avec sa sœur qu'est son total opposé. Une fois la porte passée, je collais ma tête contre celle-ci, attendant quelques secondes qui devenaient des minutes sans réellement savoir pourquoi je n'arrivais pas à partir. Finalement j'ouvrais d'un seul coup la porte, voyant Sharon qui semblait déçue et énervée se relever doucement de la table, pour que nos deux regards se croisent de nouveau. Je fermais la porte derrière moi à clé avant de la jeter par terre et de m'approcher dangereusement d'elle.
Je te hais. Grinçais-je des dents avant d'attraper ses cuises pour la faire remonter sur la table, approchant fougueusement mes lèvres des siennes pour l'embrasser, sentant ses douces lèvres contre les miennes. Cette sensation me rendait toujours aussi dingue, me faisait toujours autant d'effets. Mes mains caressaient doucement son corps avant de descendre jusqu'à ses jambes pour les enrouler autour de ma taille, sentant alors son corps encore plus proche du mien, l'envie encore plus présente. Quand j'étais défoncé avant ma cure j'avais une raison de me justifier, mais aujourd'hui je ne touche plus à rien, je suis entièrement maître de mes actes et j'ai cédé à la tentation, à elle. La pire de mes drogues, celle que je suis incapable de me passer et dont je m'en veux énormément, car elle reste celle qui s'en est tellement prise à la femme que j'aime toujours aussi fort aujourd'hui malgré la distance qui nous sépare.