Salomé ♣ Quand un monde s'écroule, partie 3

La demoiselle se laisse conduire et prendre le bras par Salomée, répondant à ses gestes comme un automate. Par habitude du geste plus qu'autre chose. Elle se laisse emporter, ne réfléchie pas trop. Elle est dans un état second. Trop bouleversée par les événements pour être disons normale. Que c'est dur d'encaisser pareille épreuve. La demoiselle a beau marcher un peu, prendre l'air, cela ne chasse pas ses idées noires. pas complètement c'est vrai mais ça aide beaucoup. Une fois arrivée elle s'installe à la place que Salomée lui indique et se met à attendre l'arrivée d'un serveur pour prendre leurs commandes.

"- Euh... oui."

Est-ce qu'elle a faim , oui. Non. Peut-être bien. Elle ne sait même pas dire si son ventre gargouille ou non. Mais c'est ce qu'on dirait alors autant répondre de manière positive.

Elle est mal, Salomée ne sait que faire. Il lui vient une idée, lorsque le serveur arrive...un bon cappuccino bien chaud et...elle fit mine de réfléchir...un panini poulet pour nous deux...Elle sourit chaleureusement puis se tourne vers Elsy...elle était de sang royale ? ...chuchote-t-elle tout doucement, elle sait que la miss déprime, elle sait qu'il ne faudrait pas en parler. Mais, elle se dit que se rappeler les bons souvenirs, ceux qui nous font rire, ceux qui nous font pleurer, calme l'esprit. Elle croise ses doigts et regardent vers une fenêtre, une grande fenêtre bien éclairée. Quelques faisceaux de lumières viennent les éclairées.

Alors que la jeune Elsy déprime, son interlocutrice l'interroge pour savoir si la meilleure amie en question, Daphnée, était de sang royal. Non. C'était une Cabot fille d'un riche partenaire du père d'Elsy. Elles avaient le même âge, c'est comme ça qu'elles s'étaient connues toutes les deux. Avec un soupir la demoiselle pose son regard sur la fille qui lui fait face, à qui elle accorde un petit sourire, pour la remercier de faire tout ça pour elle. C'est gentil de sa part car rien ne l'y oblige. La hongroise sait qu'elle n'est en plus pas de la meilleure compagnie qui soit en ce jour et elle en est absolument désolée.

"- Non elle n'était pas de sang royal. Elle appartenait plutôt à ce que l'on pourrait appeler la bourgeoisie en fait... Elle était tellement exceptionnelle..."