EN SUÈDE † Ta naissance ? Il t'est impossible de t'en rappeler tout ce que tu sais c'était que ta mère était trop jeune beaucoup trop jeune elle vivait dans un monde de débauche du matin au soir. Vous viviez dans un pauvre neuf mètres carré insalubre. Ta mère t'emmenait partout, des fois elle te faisait attendre des heures dans le froid parce que sa drogue allait arriver. Et ton père quant à lui il était trop jeune aussi et puis de toute manière il serait mort d'une overdose deux ans après ta naissance donc comme ça le problème est réglé. Tu ne sais pas non plus vraiment comment tes parents se sont rencontrés tout ce que tu sais c'est que la drogue était leur seul attachement. Quand ils étaient sous l'emprise de la drogue ils s'aimaient à n'en plus pouvoir et quand tout cela était fini il se taper dessus. Tout ce que tu sais vraiment c'est où tu es née. Dans cette magnifique ville Umeå en Suède. Et même si ton enfance n'était pas toute rose, tu te plaisait à regarder les gens défilaient, la ville se mouvait sous tes yeux d'enfant ébahi, émerveiller. Que sais-tu d'autre sur toi ? Que ta mère t'as nommée Teodora, car elle pensait avoir un garçon et l’appelait Théodore malheureusement c'est une blondinette qui est sorti de là-dedans et même si elle n'en fût que plus ravie elle décida juste de changer la terminaison de ce prénom. En fait si. Il y a bien une chose dont tu te souviens de ton enfance c'est le jour où tout à basculé. C'est le jour où tu dû quitter ta ville natale pour te retrouver dans la capitale Suédoise.
Tout commença une jeudi matin, tu étais âgée de six ans et tu n'allais pas à l'école évidemment. C'est donc dans un supermarché que ta mère te traîna. Elle était encore totalement défoncer de la veille et du haut de tes six ans c'était toi qui remplissait le chariot par moment quand ta mère se sentait faible ou repartait dans des délires pas possible. Sauf qu'aujourd'hui, ça allait être beaucoup plus grave que ça. Alors qu'elle t'avait demander de ramener un autre paquet de pâtes, tu étais partie en trombe pour ne pas qu'elle paye de suite et devoir refaire la queue mais lorsque tu revenais avec ton paquet de pâtes elle avait disparu. Au début tu l'as chercher dans les rayons puis tu finis par te mettre en boule dans un des rayons de beauté jusqu'à ce quelqu'un te remarque et vienne te chercher. Tu espérais tout de même que ta mère remarquerait ton absence et ferait demi-tour mais rien. Tu attendis pendant de longues minutes quand une dame du magasin vint à ta rencontre. « Que fais-tu ici toute seule ? » Tu levais les yeux vers, ils étaient rouges à force d'avoir trop pleurer. « J'attends maman elle est partie sans moi. » La dame t'invitait à te lever et fit une grimace sous ta dégaine qui ne ressemblait en rien à une petite fille de six ans qui va à l'école et qui grandit dans une famille stable. La dame te posais donc sur une chaise et passait un coup de fil. Et là ce fût extrêmement rapide. Tu te souviens encore de ta mère qui pleurait, crier quand tu étais repasser avec les services sociaux prendre tes peluches. Et puis, il y avait aussi les médecins pour ta mère qui voulait l'emmener de force pour qu'elle se fasse soigner. Et puis, le jour d'après tu te réveillais dans la capitale Suédoise avec pleins d'autres enfants. Tu avais atterrie dans un foyer, tu avais été plaçait. Un an après tu te retrouvais dans un orphelinat, car ta mère sautera du toit de l'hôpital psychiatrique. Tu avais donc sept ans et tu étais orpheline.
EN IRLANDE† Tu pensais vraiment que d'être orpheline ça allait durer toute ta vie, que tu mourrais dans cet orphelinat. En même temps ce n'était pas une image horrible pour toi. Tu avais des copines, allait à l'école et tu mangeais à ta faim. Mais alors, que tu avais neuf ans, la dame de l'orphelinat s'avançait vers toi en souriant. « Teodora vient dans mon bureau s'il te plaît. » Elle souriait c'est que tu n'avais rien fait de mal. Entrant dans son bureau, tu voyais de personne assisse devant toi avec un sourire large. « Elle est si jolie. » disait la femme à son mari. Tu les regardais avant de regarder la dame de l'orphelinat. « C'est ta nouvelle famille Teodora ces gens-là t'adoptent. Désormais, tu t'appellera Marie-Adélaïde Teodora Oak. Et tu vas aller vivre en Irlande avec eux. » Tu ne disais rien, tu restais bouche bée mais lorsqu'elle dit Irlande tu fondais en larmes. « Je veux pas quitter la Suède moi. » La femme se levait d'à côté de son mari et te serrer dans ses bras, vu le nombre de bagues qu'elle venait de te planter dans le dos elle ne vivait pas dans un taudis. Et effectivement, c'est ce que tu découvris lorsque tu arrivais en Irlande. C'était le paradis du luxe. Tout brillait et ils avaient même une femme de ménage c'était impensable pour toi et tu pensais que tu allais y être bien. Mais ce fût un désastre, la famille avait déjà des jumeaux un peu plus âgés que toi et c'était les rois de la maison. Tu n'en croyais pas tes yeux. Peu à peu tu appris à en connaître un, Icare. L'autre te méprisait du haut de son mètre cinquante. Quant aux parents, ils te prenaient pour la cendrillon de service, la nouvelle femme de ménage et il ne te ménageaient pas. Tu en avais marre mais tu ne connaissais rien d'autre. Et pourtant, tu rêvais de vivre ton rêve ; danser sur le parquet de danse d'Harvard. Oui, ils te prenaient pour une cendrillon mais ils avaient pris soin de te donner des cours de danse et des cours de guitare à ta demande. Enfin bref, tu ne voulais qu'Harvard et lorque t'en parlais à ta famille d'adoption il se moquait de toi hormis Icare qui lui seul semblait croire en toi. Et puis, un beau jour arriva où tu étais seule à la maison. Tu prenais donc ta guitare, faisait ton sac et avec le peu d'argent de poche que tu avais économisé, tu partais sur la route en direction d'Harvard cherchant une vie vraiment meilleure là-bas.
A CAMBRIDGE † Après de longues semaines de marches, de stop et tout ce qui s'ensuivait tu arrivais devant Harvard au mois de janvier deux mille treize. C'était un rêve éveiller pour toi mais maintenant il fallait que tu trouves comment payer tes études. Faisant le tour de tout ce que tu pouvais, tu ne trouvais rien. C'est donc dans la rue que tu passais ta première nuit, puis ta seconde et ainsi de suite. La journée tu jouais de la guitare espérant que des passants te donne un petit quelque chose qui permettrait de te nourrir. Tu n'avais plus rien et tu avais l'impression que ta dignité commençait à devenir inexistante mais tu étais encore bien loin du compte. Quelques mois plus tard peu de temps avant l'été et donc avant les inscriptions à Harvard en pleine nuit alors que tu tentais de te faire discrète afin de ne pas te faire agresser un homme venait t'accoster. « Tu cherches du boulot ? » Il était louche mais rien que le mot boulot te faisait saliver. « Oui vous pouvez m'aider ? » Il te faisait signe de le suivre et tu le suivais. « Je fais des photos de charmes clandestines, tu poses nue et j'te donne du fric. » Le regardant tu fronçais les sourcils. « Vous êtes malades barrez-vous ! » Tu le poussais légèrement mais il te donnait une adresse si jamais. Et il n'avait pas tord un mois plus tard alors que l'été était bien entamé tu te pointais à cette adresse. Tu ne supportais plus de vivre dans la rue et tu voulais tellement t'inscrire à Harvard. Il honorait ses dires et toi de l'autre côté tu posais nu. Ça te dégoûtait, car ce mec pouvait en profiter et c'était dégueulasse. Tu eus assez pour rentrer à Harvard et t'inscrire en danse en majeur et en journalisme en mineur. Tu es maintenant à Harvard depuis septembre deux mille treize et tu rêves d'arrêter ce boulot de merde pour te trouver quelque chose de concret mais le problème c'est que plus tu refuses de poser pour lui, plus il te tape dessus. Car tu as du demander une avance à ce mec louche pour te payer une année complète à Harvard et maintenant il veut que tu le rembourses en respectant ta part du marché mais tu ne veux plus, tu es même prête à bosser dans un café pour le remboursait mais lui tout ce qu'il veut c'est te voir à poil. Tu ne sais plus comment faire et plus les jours passent plus les bleus s'accumulent, tu as bien peur d'y rester un jour.